Perdre

Perdre ses lunettes
Perdre du pognon
Perdre son emploi
Perdre un animal de compagnie
Perdre un ami
Perdre l'amour
Perdre la foi
Perdre la vie
.... et j'en passe ...

Ce n'est pas sur chacune de ces pertes qu'il m'importe de lire vos avis, mais surtout du comment transformer une perte, quelle qu'elle soit, afin de .... de ... de quoi au juste ?

Transformer une perte en quoi au juste ?

On peut au moins apprendre que rien ne nous est acquis, que tout ne fait que passer, et que nous passerons nous aussi. Ça laisse supposer qu'il faut déjà se préparer à lâcher prise...

Quelques-uns pensent que rien ne nous appartient. Auquel cas, on ne peut rien perdre?
Je pense au contraire que l'on est propriétaire (pour un temps limité d'accord) de plein de choses: de sa vie, de ses choix, de ses rêves (quoique là, peut-être est-ce l'inverse, ce sont eux qui nous possèdent?)
Perdre, cela révèle de notre "responsabilité". Par contre, se faire voler, c'est autre chose...

Donc je dirais, après ce préambule absolument indispensable, concis, précis, net, adéquat, que perdre ne peut que nous apporter.
La perte est donc profitable à l'esprit ouvert et humble.

Quand un homme se promène en ballon et qu'il jette du lest, on ne dit pas qu'il perd du lest mais qu'il gagne de l'altitude.

Tout ce qu'on perd nous allège.

En effet, une perte peut nous alléger du bonheur ...

La perte qui nous fait du mal est soit un vol, soit une incompréhension.

En effet si le bonheur se résume au «rien du tout», on peut difficilement en être allégé.

Mais une perte fait de nous un moins que rien, là c'est la fête !

Si nous ne nous résumons que par une simple perte, on est d'ores et déjà un moins que rien avant d'avoir perdu.

Et là, c'est vraiment la teuf.

GrosRatNoir a écrit:

Mais une perte fait de nous un moins que rien, là c'est la fête !

Surtout que moins que rien, c'est déjà quelque chose.

Le bonheur ne dépend pas de ce qu'on a mais de notre état d'esprit.

Rien ne nous oblige à faire dépendre notre bonheur des possessions matérielles.

Désirer une chose c'est prendre le risque d'être malheureux si on ne l'obtient pas, ou si on la perd. Donc pour le pas être malheureux il faut perdre tous ses désirs.

Atil a écrit:

Désirer une chose c'est prendre le risque d'être malheureux si on ne l'obtient pas, ou si on la perd. Donc pour le pas être malheureux il faut perdre tous ses désirs.

Perd le désir de perdre tes désirs.

Il ne faut pas désirer perdre ses désirs.
Il faut seulement abandonner ses désirs, les oublier.

Tout comme l'enfant qui devient adulte et abandonne ses jouets.
Il n'a pas besoin de désirer les abandonner : son désintéret vient tout seul.

Atil a écrit:

Il ne faut pas désirer perdre ses désirs.
Il faut seulement abandonner ses désirs, les oublier.

Tout comme l'enfant qui devient adulte et abandonne ses jouets.
Il n'a pas besoin de désirer les abandonner : son désintéret vient tout seul.

Il semblerait que ce soit loin d'être aussi évident, puisque nous sommes nombreux à nourir des désirs.

Enfin, ton idéal du sans désir, bof, si j'étais un caillou ça se saurait.

C'est pourquoi si peu de gens sont heureux.

Atil a écrit:

C'est pourquoi si peu de gens sont heureux.

lol

Si j'ose dire...

Du calme Tao, du calme. Ne t'emballe pas ainsi.

Mais je suis très calme. Juste préoccupé de voir quelles réactions charnelles je peux déclencher chez toi.

Tu ne provoques pas grand chose, malgré tout ce que tu peux t'imaginer

Citation :

Ce n'est pas sur chacune de ces pertes qu'il m'importe de lire vos avis, mais surtout du comment transformer une perte, quelle qu'elle soit, afin de .... de ... de quoi au juste ?

Je pense qu'il faut savoir se dire que rien ne nous appartient, que rien ne dure, etc.