Les deux voies

La fuite vers le matérialisme .....
Peut-être que le cerveau se veut de comprendre la Vie sous toute ses formes, et que nos gout soient stimulé par une série de symboles dont les couleurs....

Et que des personnes ayant ces connaissances et peu scrupuleuse t'offrent cette fuite pour nourrir leur portefeuille :
ex : les publicitaires et leur créations, savoir enrobbé leur produit par des symbole alléchants.....

Les publicitaires développent une connaissance approfondie des penchants humains en effet. On étudie l'effet des couleurs, des sons et même des odeurs pour vendre des produits, tout ce qui se rattache aux sens est employé...
C'est leur métier et je ne sais pas s'il faut jeter la pierre, tout le système fonctionne de cette façon... Comment bien vendre un produit sans publicité ?
Après nous pouvons dire que beaucoup de produits sont inutiles, mais c'est un autre débat...
Je pense qu'il est quand même possible de résister à la publicité à force d'entraînement.
Il existe même des RESISTANTS anti-publicité qui maquillent les affiches car ils en ont assez d'être bombardés de messages au-delà de leur liberté de conscience.
La révolution, la révolution, la révolution !!! --9

Tout n'est qu'influence et action-réaction dans ce monde.

Si un homme m'insulte et que je ne m'énerve pas, alors je résiste à son influence : je suis détaché.

Mais on peut aussi donner cet autre exemple :
Si je vois un homme qui se noit et que je ne vais pas le sauver, alors je résiste à son influence : je suis détaché aussi.

Quelle est la différence entre les deux situations ?

Dans la 1ère je résiste à mes émotions (ou à mon Ego).
Dans la 2ème je résiste à ce que la raison me dicte de faire.

Donc "être détaché", pour un sage, signifierait simplement se soumettre à ce qui est évolué en lui et à cesser de se soumettre à ce qui est peu évolué, primitif, archaîque.
Un peu comme un enfant laisse tomber ses jouets et se consentre sur ses études en grandissant. Il est donc détaché du passé (le désir de jouer) mais pas du présent (le désir d'étudier).

Mais tout cela ne dit pas d'ou vient la motivation d'agir.
Qu'est-ce qui me pouse à vouloir aider mes frêres ?
Quelle est cette chose dont il ne faut pas (parrait-il) être détaché (pour l'instant) ?
Je parlais de rationnalité ... mais la rationnalité dit comment il faut faire les choses , mais elle ne dit pas pourquoi il faut les faire.

Cela fait partie de ton évolution d'aller vers les autres : un bébé ne fait que tout attendre du monde extérieur, il ne devient actif qu'une fois que sa conscience se développe... Du moins en principe, car certains ne grandissent pas tellement... Lorsqu'ils font l'amour, leur propre plaisir importe plus, lorsqu'ils font des bébés, ils le font pour leur satisfaction personnelle et non pour l'être qui vient au monde, lorsqu'ils viennent en aide à quelqu'un, ce n'est pas parce qu'un mouvement spontané est né en eux sans intervention de la conscience, mais parce qu'ils peuvent en tirer quelque chose, etc.

--27 Bon dimanche... --27

Un bébé ne fait que tout attendre du monde extérieur ?
... je le voyais plutôt comme le sable qui "attend" la vague, comme la plante qui "attend" la pluie, dépendant en somme.

N'est-ce pas la pensée qui est une réaction (à un vécu, une mémoire, un conditionnement) ? .... et la relation (aide, attention, affection ), est-elle aussi une réaction ou procède-t-elle de quelque chose de neuf, d'inédit ?

C'est le même débat que le libre arbitre... On peut considérer que nos actions découlent uniquement de ce que nous avons vécu, dans ce cas tout est réaction, il n'y a jamais d'action...
Par exemple, nous pourrions dire que si tu vas t'enquérir des choses que tu peux faire pour les autres, demander aux gens s'ils ont besoin d'aide, c'est pour ne pas rester inactif parce que l'inaction t'insupporte, pour aider autrui parce que te sentir utile te fait du bien, et ainsi de suite... Mais dans ce cas il n'y a rien des spontané, et donc il n'y a pas de libre arbitre, l'action n'est plus une création mais une réaction...

Content de ton retour m'ame Cébé... --28

Quoi qu'on fasse, on le fait forcément pour une raison.