Alimentation artificielle

Question:

Citation :

« Peut-on interrompre la nourriture et l’hydratation fournies par voies artificielles à un patient en "état végétatif permanent", lorsque des médecins compétents jugent avec la certitude morale que le patient ne reprendra jamais conscience? »

Réponse :

Citation :

ROME, Vendredi 14 septembre 2007 (ZENIT.org) – « Oui. L’administration de nourriture et d’eau (…) est en règle générale un moyen ordinaire et proportionné de maintien de la vie », déclare la congrégation pour la Doctrine de la foi.

Le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal William Levada, et Mgr Angelo Amato, S.D.B., secrétaire, signent cette réponse aux questions des évêques des Etats-Unis sur l’alimentation et l’hydratation artificielle, en date du 1er août.

Ces réponses ont été approuvées par le pape Benoît XVI : Le Souverain Pontife Benoît XVI, au cours de l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé les présentes réponses, décidées par la session ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication ».

Question:

Citation :

« L’administration de nourriture et d’eau (par des voies naturelles ou artificielles) au patient en "état végétatif", à moins que ces aliments ne puissent pas être assimilés par le corps du patient ou qu’ils ne puissent pas lui être administrés sans causer une privation grave sur le plan physique, est-elle moralement obligatoire ? »

Réponse :

Citation :

« Non. Un patient en "état végétatif permanent" est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles ».

Je n'ai rien compris...

Question :

Si ca VOUS arrivait de vous retrouver dans un tel état végétatif, préféreriez-vous qu'on vous oblige à vivre ou qu'on vous laisse mourir ?

2ème proposition.

Atil a écrit:

Question :

Si ca VOUS arrivait de vous retrouver dans un tel état végétatif, préféreriez-vous qu'on vous oblige à vivre ou qu'on vous laisse mourir ?

Même sans être dans cet état, je préférerais qu'on me laisse mourir.

Ouais pareil pour moi, autant crever.

On se trouve donc devant deux solutions :

Tenir compte du désir personnel des personnes ...

...ou alors baser nos décisions sur des grands principes :
La "parole de Dieu", la "dignité humaine", "la valeur de la vie", etc ...

Quand donc nos lois et décisions cesseront-elles de se baser sur des dogmes et idéologies pour enfin se préoccuper des humains ?
Les lois devraient être faites pour l'homme et non pour 'homme pour les lois.