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| | Lisez-vous de la poésie ? | |
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Lisez-vous de la poésie ? | Souvent | | 83% | [ 5 ] | Parfois / Rarement | | 17% | [ 1 ] | Jamais | | 0% | [ 0 ] |
| Total des votes : 6 | | |
| Auteur | Message |
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Gilles Invité
| Sujet: Lisez-vous de la poésie ? Jeu 3 Mar 2005 - 4:36 | |
| Personnellement, j'en lis beaucoup. Je reviens sans cesse aux mêmes auteurs, cependant : René Char, Agrippa d'Aubigné, Paul Éluard, Rutebeuf. J'aime l'esprit du surréalisme, mais je n'apprécie pas beaucoup leurs poèmes, sauf Les Champs magnétiques d'André Breton et Philippe Soupault (écrit en 1920), qui est inépuisable, et Poisson soluble (de 1924). Je relis aussi parfois le Cornet à dés (courts textes surréalistes avant la lettre, de 1916) de Max Jacob. J'ai voté : « Souvent ». |
| | | Doumik
Nombre de messages : 204 Localisation : Alsace Date d'inscription : 10/01/2005
| Sujet: Re: Lisez-vous de la poésie ? Jeu 3 Mar 2005 - 6:22 | |
| J'aime beaucoup les poèmes d'amour de Paul Eluard ou ceux d'Aragon à Elsa. Je n'aime pas trop la poésie hermétique, je préfère comprendre ce qu'ils ont voulu dire! Mais j'apprécie les poètes qui jouent avec les mots. Même si cela paraît une hérésie,j'aime aussi les poèmes mis en musique: Jean Ferrat chantant Aragon ou Pablo Neruda. | |
| | | Gilles Invité
| Sujet: Poèmes mis en musique Jeu 3 Mar 2005 - 6:46 | |
| - Doumik a écrit:
- Même si cela paraît une hérésie, j'aime aussi les poèmes mis en musique: Jean Ferrat chantant Aragon ou Pablo Neruda.
Moi aussi. Aragon qui chante Rutebeuf, par exemple. Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: Lisez-vous de la poésie ? Jeu 3 Mar 2005 - 7:15 | |
| J'ai voté : souvent
mais je préfère lire des poèmes de gens inconnus, des petites choses sans prétention trouvées dans des sites de poésies ou dans des forums ici ou là. Ce qui me plait, c'est de voir un poème en gestation, puis d'assister à sa naissance, on pourra dire.
Ceci dit, il m'arrive de lire, un peu comme tout le monde, des poètes plus connus.
Je ne sais pas s'il est connu hors des frontières de mon pays, mais j'ai une prédilection pour Georges Haldas. | |
| | | Doumik
Nombre de messages : 204 Localisation : Alsace Date d'inscription : 10/01/2005
| Sujet: Re: Lisez-vous de la poésie ? Jeu 3 Mar 2005 - 7:34 | |
| Georges Haldas est né le 14 août 1917 à Genève. Il est de père grec et de mère suisse. Poète, essayiste, traducteur - Prix Taormina 1970, Prix Schiller 1971 et 1977, Grand Prix de la ville de Genève 1971 - il est notamment l’auteur d’une suite de chroniques qui livrent un regard sur le monde alliant finesse d’analyse et respect de l’autre. Il a publié à ce jour une soixantaine d’ouvrages dont les derniers en date sont deux volumes de poésie, « Poèmes de jeunesse », et « Venu pour dire », « Le Livre des trois Déserts », « Orphée errant - carnets 1989 », « Le Maintenant de toujours - carnets 1995 » et « Ulysse ou la mesure de l’homme ». Son œuvre est parmi les plus denses de la littérature contemporaine. Georges Haldas a reçu le 21 janvier 1999 du Conseil administratif de la Ville de Genève la Médaille « Genève reconnaissante » pour tout ce qu’il a apporté à cette ville. En la lui remettant, Alain Vaissade, ministre de la Culture, a souligné « sa générosité, sa disponibilité et sa fidélité », relevant sa capacité à traquer l’essentiel dans les détails. Après avoir retracé sa biographie, il a salué son œuvre en ces termes : « Elle est immense de par sa diversité et sa richesse. Elle émane de votre foi en la vie et de votre extraordinaire faculté à faire jaillir les ressources intérieures de l’Homme ». Une œuvre dans laquelle « nous nous reconnaissons, et c’est l’essentiel ». Haldas s’est dit « très honoré par la distinction dont je suis aujourd’hui l’objet et très touché que vous ayez pris garde au travail que j’ai poursuivi durant tant d’années dans cette ville ». Puis il a évoqué Genève, dont il a hérité un enracinement par sa mère et l’ouverture par son père. Une cité où « l’ici et l’ailleurs sont un. Une petite ville porteuse d’un monde comme un cœur humain, minuscule, quand il aime, contient l’univers ». L’écrivain y voit « de secrètes correspondances avec son destin personnel ». « Ce sont ces choses que tout au long de ma vie j’ai essayé de dire en partant des détails pour arriver à l’essentiel, la vie, la mort, la destination finale de chacun, le fil d’or de l’éternité dans la trame du temps ». Et constater l’incapacité de l’écriture à saisir la richesse et la complexité de la vie. Elle l’a ouvert « au monde visible, celui des hommes, et à la part invisible, fondatrice du visible et où se trouve la Source unique dont nous procédons tous ». Et l’a encouragé « être toujours plus homme, toujours plus relié à la Source et à travers elle à tous les hommes et en particulier aux plus démunis, aux plus humiliés, aux plus souffrants. Mais on ne peut l’être et se donner aux autres qu’à la condition d’être fidèle à soi-même et à ses origines, pour moi Genève ».(gc) | |
| | | Gilles Invité
| Sujet: Haldas Jeu 3 Mar 2005 - 10:05 | |
| - Doumik a écrit:
- Georges Haldas […]
Merci, je ne connaissais pas Haldas, et tu donnes envie de le lire. En passant, à la lecture de ton texte, quelque chose me paraissait bizarre… Les guillemets se trouvent parfois orphelins, se retrouvent seuls sur la ligne précédente ou suivante, par rapport au texte cité. Le moyen d'éviter cela est de placer un espace insécable à droite du guillemet ouvrant et à gauche du guillemet fermant. Ainsi, ils restent bien ensemble avec le mot qui suit, ou précède. Employer le même truc pour le point d'interrogation, le point d'exclamation, le point-virgule et le deux-points. Le fin du fin, c'est le demi-espace insécable, mais il n'existe pas sur tous les claviers. |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: Lisez-vous de la poésie ? Jeu 3 Mar 2005 - 12:55 | |
| alors pour toi, Gilles, un petit poème de G. H.
Vertige
Ni le temps ni le fruit Ni l'ombre ou ce qui luit Ni les jardins tranquilles Ni la fureur des bêtes Ni fièvres ni prières ne m'assurent. Je suis le vertige en personne Un écho de celui que l'on croit que je suis.
Chaque année depuis plusieurs années, je vais au salon du Livre à Genève et j'ai la chance de rencontrer Georges Haldas dans un stand où il dédicace ses livres. La dernière fois, il était encore plus que jamais penché sur sa feuille, selon l'image qui nous gardons de lui. Et j'aime engager une toute petite conversation avec cet homme simple et affable. A fin avril j'espère encore le voir , en bonne santé. | |
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