L'individu se réalise t-il grâce ou contre l'état?

Peut on parler de l'etat providence pour la réalisation de l'invidu, c'est a dire qu'il s'épanouisse et réalise ce dont il est capable de réussir dans le bonheur?
L'individu a t-il nécessairement besoin de l'état pour s'épanouir?Et ce que ca peut etre une bonne problematique?
Merci de donner votre opinion

Bonsoir,

Tu soulveve ici plusieurs problematiques philosophique d'apres moi.

La premiere concerne notre rapport avec la vie en societé, et d'apres moi il est necessaire d'etre en societé pour pouvoir s'epanouir et donner un sens à sa vie car quel serait le sens de la vie pour un Homme à l'Etat de nature si ce n'est que de satisfaire ses besoins vitaux. Il ne repondrait evidemment qu'a ses instincts et n'aurait aucun desir, d'ailleurs serait il reellement conscient ? Pour moi la societé est donc indispensable à l'epanouissement, d'ailleurs la plupart des sources d'epanouissement vienne de la societé, on s'epanouit dans notre travail ou dans notre relation avec les autres ou familale (fonder une famille par exemple)

La seconde probelmatique qui me viens à l'esprit concerne la relation entre societé (l'etat comme tu l'appelle) avec la notion de bonheur.
Il arrive souvent d'entendre dire que la societé est une entrave au bonheur car elle nous impose des normes contrainiantes et nous rend dependant des autres reduisant ainsi notre liberté et nous empeche en parti d'etre comblé et de satisfairenos desirs.
Mais encore une fois, il est possible que ce soit la societé qui crée nos desirs face à toutes ces technologies ou notre jalousie face aux autres.
Je m'interroge moi meme mais je ne vois pas comment l'Homme à l'etat de nature pour connaitre le bonheur, puisqu'il n'a ni de desir ni de conscience.Car l'Homme conscience cherche toujours à se placer en societé, ne serait ce que pour son interet personnel, afin de satisfaire ses besoins toujours plus grands.

L'individu a t-il nécessairement besoin de l'Etat pour s'épanouir ?

Hegel .- Oui.

Le veilleur de Copenhague .- Non.

Comment puis-je m'épanouir si c'est un autre qui agit à ma place ?

Ben oui, comment pourrais-tu bénéficier de l'expérience des conneries commises par les autres

Atil a écrit:

Comment puis-je m'épanouir si c'est un autre qui agit à ma place ?

Mais vivant en société, tu interagis avec les autres, c'est ça la société !
Quand tu vas faire les courses,quand tu vas au travail, au lycée, quand tu fais une activité quelconque, tu agis, tu te socialises, tu te fais des contacts, tu apprends, tu t'épanouis grâce à tout ça.
Il est impossible de rester inactif et de n'avoir aucun contact, sinon tu te laisses dépérir.

Donc l'état providence nous fait dépérir au lieu de nous faire nous épanouir.

Pour quelle raison ?

Quel est le rapport avec «l'État providence» ?

Si l'état fait tout pour nous, que nous reste-t-il à faire personellement ?

Comment apprendre à se débrouiller ?
Comment être fier d'avoir réalisé une chose difficile ?
Comment apprendre le respect des choses durement acquises ?

Il ne nous reste plus qu'à nous amuser comme des enfants puisque tout ce qui est dur nous est évité.
Nous nous transformons en enfants paresseux et capricieux , jamais contents de tout ce qu'ils ont, incapables d'affronter la vie en cas de coups durs.

Un tel état existe -t-il ou a-t-il jamais existé ??!

Tu confonds plusieurs choses Atil, l'Etat n'a pas pour but de tout faire pour nous, il a pour but de maintenir le bon fonctionnement de la societé en faisant appliquer et créant de nouvelles normes.

D'ailleurs " l'Etat providence" que decrivait Keynes au debut du 20eme siecle n'a pas pour but de prendre en charge toute la societé, il a pour but d'assurer ses composants.
En France ce sont bien les travailleurs qui cotisent pour la securité sociale en majorité, non ?!

Peronnellement, je ne pense pas que ce soit le président actuel qui me donne un toit et à manger tout les jours.

En regardant de plus près, tu verrais que ceux qui manifestent le plus et protestent le plus souvent sont les travailleurs, les salariés plus précisement, preuve que nous ne sommes pas inactifs.