Le ciel est dégagé…
Elle est appuyée contre un pan de mur, ma patte contre son épaule.
Comme nous nous embrassons, un coup de tonnerre fend l’air et le baisé.
Il y a comme de la fumée qui s’échappe de sa bouche, elle passe à la mienne, c’est le vent chaud de la mort que nous partageons. Des larmes de sang coulent sur mes chaussures propres, son coeur s’égoutte, elle s’effondre, un trou rouge du côté gauche et le canon dans sa main droite.