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 l'insociable sociabilité de l'homme, kant

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2 participants
AuteurMessage
choue




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 16/12/2008

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MessageSujet: l'insociable sociabilité de l'homme, kant   l'insociable sociabilité de l'homme, kant EmptyMer 17 Déc 2008 - 12:58

Bonjour à tous,

J'ai un commentaire philosophique à rendre, et je bloque sur une partie à analyser. Le reste du travail étant fait, j'aimerais qu'on m'analyse seulement une phrase qui permet de conclure la fin du commentaire :

c'est un texte de kant : idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique proposition 4


L’homme a un penchant à s’associer, car dans un tel état, il se sent plus qu’homme par le développement de ses dispositions naturelles. Mais il manifeste aussi une grande propension à se détacher (s’isoler), car il trouve en même temps en lui le caractère d’insociabilité qui le pousse à vouloir tout diriger dans son sens ; et de ce fait, il s’attend à rencontrer des résistances de tout côté, de même qu’il se sait par lui-même enclin à résister aux autres. C’est cette résistance qui éveille toutes les forces de l’homme, le porte à surmonter son inclination à la paresse, et, sous l’impulsion de l’ambition, de l’instinct de domination ou de cupidité, à se frayer une place parmi ses compagnons qu’il supporte de mauvais gré, mais dont il ne peut se passer. L’homme a alors parcouru les premiers pas, qui de la grossièreté le mènent à la culture dont le fondement véritable est la valeur sociale […]

Sans ses qualités d’insociabilité, peu sympathiques certes par elles-mêmes, source de la résistance que chacun doit nécessairement rencontrer à ses prétentions égoïstes, tous les talents resteraient à jamais enfouis en germes, au milieu d’une existence de bergers d’Arcadie, dans une concorde, une satisfaction et un amour mutuel parfaits ; les hommes, doux comme les agneaux qu’ils font paître, ne donneraient à l’existence plus de valeur que n’en a leur troupeau domestique […]

[ Remercions donc la nature pour cette humeur non conciliante pour la vanité rivalisant dans l’envie, pour l’appétit insatiable de possession ou même de domination. Sans cela toutes les dis­positions naturelles excellentes de l’humanité seraient étouffées dans un éternel sommeil. ]



'' Remercions donc la nature [...] sommeil " Voici la partie du texte à analyser.



Je vous avoue que j'ai les pensées en boullie et votre précieuse aide m'aiderait beaucoup



Merci d'avance
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J.J.R.18




Nombre de messages : 68
Date d'inscription : 31/01/2009

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MessageSujet: Re: l'insociable sociabilité de l'homme, kant   l'insociable sociabilité de l'homme, kant EmptyJeu 5 Fév 2009 - 15:00

Pour mieux t'aider à comprendre, calque l'idée d'universelle sur un petit nombre de personne, ou bien sur ton groupes d'amis proche.
Imagine si vous n'aviez pas cette lueur d'égoïsme, d'envie de réussir, cette envie d'affirmer votre pensée quand vous débatez, ce moments où certains d'entre vous ne sont pas d'accord, c'est que l'un de vous à sondé son fort intérieur, il a fait une reflexion personnelle qui l'a amené a être en désaccord avec le groupe.
Et bien il me semble que Kant veut dire ici que sans le rapport de soi à autrui, nous ne serion que des bêtes en troupeau. Par exemple, toi et ton groupe d'amis, même si vous prenez parfois des décissions en commun, vous n'avez pas l'instinct grégaire qui fait votre voix ne fait qu'une 24h sur 24h! Alors, même si la vanité et l'orgueil sont qualifié d'humeur non conciliante, il faut la prendre comme un don de la nature, ce don de penser tout simplement, cette conscience de ce "moi" qui ne tombe pas forcément d'accord avec autrui, c'est prendre conscience que nous somme un seul être, entouré de tant de différents.
L'enfant, à force de se faire gronder par ses parents, comprend au fur et à mesure qu'il est une personne qui à des envies, mais que ses envies ne sont pas toujopurs en accord avec le monde. C'est la qu'il prend conscience qu'il est une personne à part entière, et , paradoxalement, c'est aucours de son éducation qu'il apprend à rendre ses envies plus raisonnables, pour éviter d'essuyer des refus récurents, et pour que cette humeur non conciliante ne devienne pas non plus un handicap majeur!
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