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 Le travail pour le travail.

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2 participants
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Suomidal

Suomidal


Nombre de messages : 31
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Localisation : Dans l'amour d'un blues ténébreux
Date d'inscription : 30/05/2011

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MessageSujet: Le travail pour le travail.   Le travail pour le travail. EmptyMer 1 Juin 2011 - 7:23

C’est avec raison que je vais maintenant faire l’éloge du travail. Je dirai simplement que le « travail » devrait être « épanouissement » et qu’il se conçoit selon l’« utilité » et je dirais que cette utilité devrait n’avoir qu’une utilité « individuelle et sociale » et faire fi de la « morale » sans quoi elle retombe dans l’« utilitarisme » et devient par cette implication, « immorale » ! Être « amoral », ignorer les principes de la « morale » non pas par ignorance bien sûr mais par mépris, voilà une sollicitation valeureuse. J’ajouterais que le « travail » est l’apanage de tous les grands hommes : ceux qui savent faire commerce de leur utilité s’en sorte d’avantage que ceux qui sont nuisibles à la bonne marche de la société et de leur « individualité » : ce sont d’une manière générale ce que j’appellerais les pessimistes ; mais cette règle ne s’applique pas à tous si l’on considère les lois du marché où ce sont souvent des valeurs « falsifiées » qui font surface. Prenons l’exemple d’un homme en bas de l’échelle sociale et presque résigné, ne pourrait-il pas faire commerce de ses « bons » sentiments, ne jurant que par la ruse et ainsi gravir les échelons dans une société quelconque dans la mesure de ses compétences, bien sûr ; et ainsi du beau parleur dont l’art éloquent de la persuasion pourrait faire bon marché dans la politique ; dans ces deux cas ces hommes font preuve d’« utilité » mais dans le premier cas comme dans le second cas il y a tentative de « manipulation » ; ils ne s’inscrivent donc pas dans le « bien commun » en tant qu’il doit se faire le représentant d’une « utilité » qui fait bon commerce avec la vie et ce au nom d’un « utilitarisme philosophique », qui ne doit retenir que les « valeurs nobles » parmi toutes les doctrines sous une certaine forme d’éclectisme et où c’est le travail pour le travail qui est la source de toutes ces valeurs. « Le travail pour le travail », voilà où je m’engage à présent. Et c’est le mérite qui doit emporter le trophée de l’accomplissement naturel comme une revendication aux frais d’un état qui se doit de montrer l’exemple en matière d’excellence tant politique que juridique. Aristote annonçait la couleur quand il disait : « En ce qui concerne les partages, tout le monde est d’accord qu’ils doivent se faire selon le mérite de chacun ; toutefois, on ne s’accorde pas communément sur le nature du mérite, les démocrates le plaçant dans la liberté, les oligarques dans la richesse et la naissance, les aristocrates dans la vertu. » Par ailleurs mes aspirations à l’aristocratie sont un dilemme quand on songe un tant soi peu de son caractère anti-conformiste et d’un autre côté à l’envergure révolutionnaire dont je me garde bien des afflictions qu’elle pourrait propager. Ce que je veux avant tout c’est que « mon » lecteur s’attache à la sincérité de ma pensée, renoue avec la vie, peu importe les valeurs qu’il retiendra de ma pensée s’il n’est pas dans le pouvoir – la puissance, que dis-je – de s’y conformer. Il lui faudra faire tout le travail inverse à celui auquel il s’impliquait jadis (volonté de domination), faire le chemin inverse vers une réévaluation de la culture (rééducation des sens), avant de s’élever vers les valeurs nobles : puissance, authenticité, volupté, parmi tant d’autres ! Il devra apprendre à réconcilier son moi avec l’autre, et ce dans l’amour de la connaissance, le goût de la perfection, il sera un classique en quelque sorte…
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Anzigor




Nombre de messages : 26
Date d'inscription : 30/07/2012

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MessageSujet: Re: Le travail pour le travail.   Le travail pour le travail. EmptyVen 10 Aoû 2012 - 10:13

L'aspiration à l'aristocratie est un mal entendu ici je crois.
L'aristocratie dans la vie courante ; s'entourer des meilleurs et être soi-même le meilleurs. C'est faire des choix conscients et orientés selon des valeurs personnelles et pensées (relativement, c'est une attitude inconsciente chez la plupart des êtres "supérieurs" une fois qu'ils sont lassés de leur publique (ils sont supérieurs parce qu'ils ont conscience de se représenter)), concernant l'agencement de notre vie sociale. En somme de ne pas se satisfaire de n'importe quel publique (pour un artiste tel que je devine sous ces mots).
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