La mort, problème ou mystère ?

> Pourquoi la mort de quelqu'un est-elle toujours une sorte de scandale ? La mort, phénomène naturel, est, néanmoins, un mystère qui suscite l'angoisse humaine.


Le philosophe Vladimir Jankélévitch a beaucoup réfléchi sur la mort. Celle-ci, en effet, est double : elle est donnée empiriquement (c'est un phénomène) et, en même temps, elle dépasse toute phénoménalité et nous apparait comme un mystère que la raison humaine ne peut comprendre. Le mystère s'oppose au problème, susceptible d'être éclairé par la rationalité.

La mort, conclut-il alors, est une tragédie métempirique :

Vladimir Jankélévitch a écrit:

d'une part, un mystère qui a des dimensions métempiriques, c'est-à-dire infinies, ou mieux pas de dimensions du tout, et d'autre part un événement familier qui advient dans l'empirie et s'accomplit parfois sous nos yeux. Il y a certes des phénomènes naturels régis par des lois (encore que leur "quoddité" ou origine radicale, soit, en définitive, toujours inexplicable), des phénomènes à l'échelle de l'empirie et toujours en relation avec d'autres phénomènes. Et il y a, d'autre part, des vérités métempiriques a priori, indépendantes de toute réalisation hic et nunc, des vérités qui n'arrivent jamais, mais ont pour conséquence certains phénomènes particuliers.
Et entre les deux, il y a ce fait insolite et banal, ce monstre empirico-métempirique qu'on appelle la mort.

Jankélévitch, La mort, Champs. Flammarion

" J'aime la vie, mais il faut savoir la risquer à fond pour en savourer le prix. La mort a peur de ceux qui ne craignent pas de lui donner la main. "

"La mort n'a peur de rien."

l'homme a peur de l'inconnu...
si la mort est une chose, alors on pourrais dire qu'elle a peur de la vie plutôt ^^
sinon, on appelle ça le cycle de la vie, on n'ait, on vie, on meure pour laisser d'autre vivre...savoir si il y a une "vie" après la mort...les hommes on eu tellement peur de cette question qu'il pense que oui, et ceux depuis l’Égypte antique, et peut-être même plus loin...

La mort n'est pas un scandale puisqu'elle est la seule chose en ce monde qui soit juste : Devant elle nous sommes tous égaux.

Personnellement, je prefere me pencher sur ce que la mort (ou ce qu'on pense d'elle) nous fait faire plutot que sur ce qu'elle est. Avez-vous essaye ?

Citation :

Personnellement, je prefere me pencher sur ce que la mort (ou ce qu'on pense d'elle) nous fait faire plutot que sur ce qu'elle est. Avez-vous essaye ?

que me fait/ferais la mort...faudrait que je sois mort pour savoir ça ^^'

N'est-ce pas parcequ'elle est un mystère que la mort est un problème ?

Détrompe-toi, cher Pikario! ... la mort, même si elle est future, bien entendu ( puisque je suis encore vivante) a déjà une action sur moi : je me soigne si je tombe malade, pour commencer par le plus trivial. Mais surtout elle me met dans une certaine tournure d'esprit pour toutes mes actions du présent : elle m'angoisse donc je prends des médoc, je m'en fiche donc je ne prends pas soin de moi, je l'espère pour que mes douleurs cessent donc je vais plutôt au devant d'elle ....

... Dans le passé, on parlait de la bonne mort et on n'en parlait pas comme on en parle aujourd'hui : pour le citoyen lambda du XXIème siècle, une bonne mort est une mort qui survient le plus tard possible et surtout sans s'en que l'on s'en rende compte ....Mourir dans son sommeil étant le nec plus ultra.
Dans le passé, les gens espéraient avoir le temps de se préparer à la mort, ils priaient pour avoir une bonne mort et pour être préservé d'une mort subite.

vouloir que la mort nous fauche...je l'ai voulu à un moment ^^
mais on prend des medoc, non pour vivre, mais pour ne pas souffrir, nuance !

Quelqu'un avait dit que "philosopher c'est apprendre à mourir".

cher Pikario, ça sera toujours un effet de la mort sur nous.

.... Elle nous fait faire des choix. Actifs ou passifs.