expérience sur les hommes

Six hommes étaient en soins intensifs mercredi dans un hôpital de Londres après l'essai clinique d'un nouveau médicament, un raté qui a provoqué la suspension immédiate de l'essai et l'ouverture d'une enquête.

"Ils sont dans un état grave", a déclaré Ganesh Suntharalingam, le responsable de l'unité de soins intensifs de l'hôpital londonien de Northwick Park, où ils se trouvent. Deux sont dans un état "critique" et quatre dans un état "grave", a précisé un porte-parole.

Myfanwy Marshall est sortie traumatisée de l'hôpital où elle est allée voir son ami, âgé de 28 ans, qui avait accepté de participer à ce test alors qu'il avait besoin d'argent.

"Une machine lui vide les poumons. Sa poitrine est gonflée, son visage tout enflé", a-t-elle raconté en pleurant.

"Ils n'ont pas de remède. C'est un médicament qu'ils n'ont jamais testé sur des humains auparavant, donc ils ne savent pas à quoi ils ont affaire. Il a besoin d'un miracle, c'est le mot qu'ils ont employé", a-t-elle dit.


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Y a-t-il quelqu'un dans la salle qui a osé ce genre d'expérience et qui en ferait volontier ?

Considérer l'Homme comme un moyen et non plus comme une fin, c'est faire le grand saut dans l'aliénation collective…
Devrions-nous envisager, dès à présent, l'attérissage ???

Et quoi ? …
"Jusqu'ici, tout va bien !"

A marseille a la timone on teste des médicaments sur des volontaires moyennant une compenssation économique ! danger pas danger qui sait en tout cas cela se fait en France aussi!

J'ai fait un stage dans un laboratoire qui pratiquait des essais cliniques dermatologiques et j'ai eu pas mal de cours à ce sujet, si le test n'est pas trop contraignant à réaliser, je pense que je le ferai sans crainte, mais bien sûr je me renseignerai bien sur les modalités du test. Il faut savoir que les volontaires doivent absolument être informés par écrit et oralement sur les risques qu'il peut courir et que des comités existent dans le but de protéger les volontaires ou malades participant à ces tests.

Durant les premières semaines, après mon arrivée aux States, j'ai eu l'opportunité de vérifier ce qu'on disait à propos de tests d'études cliniques sur des produits déjà commercialisés, et pour me permettre de bien vivre car je n'avais pas autant d'argent à l'époque.

Alors sur une période de 6 mois, j'ai participé à des études dites de «phase 4», c'est-à-dire, sur des médicaments qui ont été testés 3 fois avant, sur d'autres cobayes. Donc pour ainsi dire, sans risques. Étant résidant de Los Angeles, je devais me déplacer jusqu'au Texas, j'ai vu du pays, et je me suis fait au moins 30 000 euros sur 6 mois.

Ces études étaient bien menées, professionnelles, avec des soins infirmiers en cas de pépin. C'était tout ce qu'il y a de plus sécuritaire.

Pizza Man a écrit:

Étant résidant de Los Angeles, je devais me déplacer jusqu'au Texas, j'ai vu du pays, et je me suis fait au moins 30 000 euros sur 6 mois.

Tu ne pourrais pas gagner autant en France...y a une limite d'indemnisation à 3800 euros/an environ, je crois.
Je ne sais pas si y en a une aux USA mais je pense que c'est indispensable.

Une raison pour laquelle j'étais payé 10 000 euros par 2 mois, c'est qu'il fallait que je me prête à une endoscopie, donc que l'on m'insère un tube muni d'une caméra au bout, par la bouche pour explorer l'état de mes intestins. C'était très inconfortable.

Le fait de consentir à faire l'objet d'une expérimentation médicale contre rémunération me fige de perplexité ! Jamais je ne pourrai, pour ma part, accepter de devenir un cobbaye !
Je ne peux m'empêcher de faire un rapprochement avec ces femmes et ces hommes qui vivent dans des pays de misère et qui vendent un de leurs organes pour quelques pièces. Peut-être ai-je tort de faire ce rapprochement, mais dans ce cas, il faut me le prouver. L'expérimentation sur l'Homme, quelque soit l'objectif scientifique et même si elle présente peu de risque, me semble en tout point contraire à l'éthique et au respect de l'intégrité de la personne humaine.
Ca participe, selon moi, d'une formidable dérive qui tend à considérer l'argent comme une fin et l'Homme comme un moyen. Dérive dont nul ne peut raisonnablement garantir l'issue…

Je pense qu'on fait beaucoups d'histoires pour rien.
De toute facon, quand on crée un nouveau médicament, il faut bien qu'il y ait un jour un homme qui soit le 1er à l'essayer.
Ce 1er homme pourra être un volontaire faisant ca pour de l'argent, ou alors il pourra être un malade sur lequel on fait un essai car les autres médicaments n'ont pas donné de résultats.
En tout cas le 1er homme a prendre un médicament le fera toujours à ses risques et périls.. il sera donc un cobbaye.
Comment serait_il possible de lancer un nouveau produit sans qu'il y ait une 1ere fois ?

PS : En ce qui concerne les tests que j'ai fait à Paris, ils étaient payés 1000 F par jour.
Et il concernaient des médicaments ayant déjé été essayé 1 ou 2 fois sur d'autres hommes.

Dis-toi aussi que si on ne testait jamais un médicament sur des hommes, les médicaments n'existeraient pas, et bonjour les décès à cause d'une bête grippe.

Atil a écrit:

PS : En ce qui concerne les tests que j'ai fait à Paris, ils étaient payés 1000 F par jour.
Et il concernaient des médicaments ayant déjé été essayé 1 ou 2 fois sur d'autres hommes.

Je n'ai jamais voulu accepter de faire les phases 1, 2 et 3. C'est trop risqué.

En lisant cet article, là .. sur les 6 personnes très atteintes suite à des expérimentations, je me suis demandée si le fait de donner des médicaments contre une maladie à des personnes qui n'ont pas cette maladie n'est pas plus dangereux que les tester sur des personnes présentant les symptomes de ladite maladie.


Du danger d'être en bonne santé, en quelque sorte --29

Pizza Man a écrit:

Je n'ai jamais voulu accepter de faire les phases 1, 2 et 3. C'est trop risqué.

La phase 4 c'est avec des médicaments qui sont déjà sur le marché, ce qu'on appelle la Pharmacovigilance, tu prends pas de risques --8

Lubie => On ne parle pas de rémunération mais d'indémnisation dues au fait que le sujet prend de son temps libre, qu'il se déplace...L'important c'est que tous ces essais soient réglementés et contrôlés, que les volontaires aient connaissances des risques à court et long terme et qu'il y ait une transparence totale.

Citation :

Lubie => On ne parle pas de rémunération mais d'indémnisation dues au fait que le sujet prend de son temps libre, qu'il se déplace...L'important c'est que tous ces essais soient réglementés et contrôlés, que les volontaires aient connaissances des risques à court et long terme et qu'il y ait une transparence totale.

Il n'en reste pas moins que cela reste une rémunération.On peut appeler ça indemnisation peu importe.Si on fait ces tests, il faut dire clairement que c'est uniquement pour une histoire de tune.
Si un jour je suis à la dèche totale, oui pourquoi pas c'est de l'argent facile après tout.

Précisons aussi que dans ce genre de test, le risque zéro n'existe pas.
Si on meurt ou que notre santé se dégrade à vie...est ce que ça en vaudrait le coup ?
Est ce que la vie s'indemnise ?

Atil a écrit:

Je pense qu'on fait beaucoups d'histoires pour rien.
De toute facon, quand on crée un nouveau médicament, il faut bien qu'il y ait un jour un homme qui soit le 1er à l'essayer.
Ce 1er homme pourra être un volontaire faisant ca pour de l'argent, ou alors il pourra être un malade sur lequel on fait un essai car les autres médicaments n'ont pas donné de résultats.
En tout cas le 1er homme a prendre un médicament le fera toujours à ses risques et périls.. il sera donc un cobbaye.
Comment serait_il possible de lancer un nouveau produit sans qu'il y ait une 1ere fois ?

PS : En ce qui concerne les tests que j'ai fait à Paris, ils étaient payés 1000 F par jour.
Et il concernaient des médicaments ayant déjé été essayé 1 ou 2 fois sur d'autres hommes.

Tu parles du premier homme quand moi je pense au dernier.
Ionesco, Rhinocéros, tu connais ? : "La morale parlons-en de la morale !!!"
Allez, on n'a pas le même point de vue…

Mohie a écrit:

Pizza Man a écrit:

Je n'ai jamais voulu accepter de faire les phases 1, 2 et 3. C'est trop risqué.

La phase 4 c'est avec des médicaments qui sont déjà sur le marché, ce qu'on appelle la Pharmacovigilance, tu prends pas de risques --8

Lubie => On ne parle pas de rémunération mais d'indémnisation dues au fait que le sujet prend de son temps libre, qu'il se déplace...L'important c'est que tous ces essais soient réglementés et contrôlés, que les volontaires aient connaissances des risques à court et long terme et qu'il y ait une transparence totale.

Alors, je sors mon dictionnaire etymologique de la langue française :
Rémunérer vient du latin Remunerare : donner un présent, de l'argent en retour, récompenser.
(Bon je saute quelques lignes !!!)
Aujourd'hui, le mot signifie : payer à quelqu'un une somme convenue ou non, en échange de son travail ou de ses services."

Mohie, je vois vraiment pas ce qui te dérange !!!!

Cela me dérange, car dans le respect des règles éthiques et déontologiques on ne peut pas rémunérer des volontaires mais seulement les dédommager, et c'est pour cela qu'il y a en France une limite à ne pas dépasser, pour empêcher les volontaires de prendre ces expériences comme un emploi et ainsi à les exposer à une multitude de risques.
Après, ça me dérange pas plus que ça

Il faut aussi savoir, que toutes les études ne sont pas indemnisées en particulier, celles effectuées sur des malades.

Bon alors je rebondis sur ce que tu écris et qui ne me semble pas stupide :
Si l'on préfère "indemnisation" ou "dédommagement" à "rémunération", cela suppose de manière implicite qu'il y a "dommage" et "préjudice".

Je prends !