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+5zizanie Augustin Atil cébé pikario 9 participants | Auteur | Message |
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pikario
Nombre de messages : 186 Age : 27 Localisation : mulhouse Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: corps, esprit, âme Lun 15 Aoû 2011 - 21:18 | |
| si le corps est facilement définissable, l'esprit et l'âme le sont beaucoup moins, je voudrais éclaircir ce trio qui nous forme, pour moi : le corps et une représentation physique qui nous permet de nous mouvoir dans un monde matériel l'esprit est ce qui nous donne cette émotion de vie et de sentiment l'âme sera alors ce qui nous fait voir la frontière entre le bien et le mal, mais il faut aussi le faire savoir à cette âme bien sur ceci n'est que quelque pensée, mais j’entends tellement souvent esprit et âme que la différence deviens difficile de nos jours... | |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mar 16 Aoû 2011 - 7:00 | |
| Cher Pikario, tu as raison de poser cette question parce que que tu auras plusieurs réponses différentes selon que tu l'auras d'un chrétien, d'un philosophe ou d'un bouddhiste, par exemple. Pour faire simple, l'âme est la colle qui fait tenir notre être dans son unité et l'esprit ce qui nous permet de penser, d'aimer, etc ... Dans ta liste, tu oublie le coeur dans ce qu'il a de non physique ( le muscle avec ses artères). Pour aller plus loin, voici un résumé de la pensée thomiste ( de Thomas d'Aquin) Je cite un théologien thomiste de mes amis: - Citation :
- voici le vocabulaire qu'en donne saint Thomas:
Ces noms sont apparus dans la PHILOSOPHIE d'autres pays. De même, la notion de psychisme, d'esprit, n'est pas spécifiquement catholique mais l'Eglise et la Bible Hébaïque les a prisse dans la philosophie grecque.
Pour unifier tout, voici:
1° AME : La personne humaine est un mixte qui est unifié grâce à son unique âme pour former un seul être. Pourtant, en lui, il y a des choses aussi diverses que de le matière minérale (Oxygène, Carbone, azote etc.) et trois niveaux de vie
2° CORPS BIOLOGIQUE: 1° Vie biologique. C'est une vie purement chimique. On la voit dans le corps biologique.
3° VIE SENSIBLE: 2° vie psychique. Elle est commune avec les animaux. Elle apparaît dès qu'il y a un sens du toucher. Elle est portée par le cerveau et le système nerveux. A la mort, du corps biologique et du cerveau, il semble que le psychisme survit sous la forme d'un corps fait d'une matière inconnue et attestée dès les temps anciens, même chez les animaux. Les animistes l'appellent "l'esprit animal", l'Egypte antique le "Ka" ou "corps double", les bouddhistes le "corps astral" (il peut selon eux se décorporer de notre vivant avec un peu d'entrainement). Le New Age l'appelle "corps éthérique". Il prend cette notion du spiritisme du XIX° siècle qui croyait en l'existence d'une matière particulière et incorruptible, "l'éther". Mais tout cela est plusieurs façon de nommer le même corps, bizarre, qui permet aux facultés sensibles de survivre à la mort. Il faut remarquer que Saint Augustion croit en la surie du psychisme puisqu'on lui a rapporté quelques NDE. Aristote et saint Thomas nient la possibilité de la survie du psychisme, puisque, pour eux, il n'y a rien en dehors de l'organe du cerveau. [/b][/color] Parfois, la Bible l'appelle l'âme.
4° L'ESPRIT: 3° La vie spirituelle (l'esprit, intelligence et volonté) est appelé par l'Egypte antique le "baï", par les bouddhistes le "corps mental". Parfois, la Bible l'appelle l'âme (pas facile donc). Il est propre à l'homme.
Evidemment, tous ce fatra d'éléments est tenu par une "colle" (c'est une façon de parler). Il y a nécessairement un principe d'unité de cette vie qui est appelé, par Aristote, "l'âme". (psyche en grec, anima en latin, énergie vitale pour Bergson etc.)
5° LE COEUR: C'est tout ce qui, dans notre être et à chacun de ces quatre niveaux, est capable d'aimer l'autre. Notre âme aspire profondement à Dieu; Notre corps à un bien être physique; notre vie sensible à l'équilibre de bonnes passions comme l'amour, la joie; Notre esprit veut aimer dans la confiance et connaître la vérité.
Ce coeur, pour moi, est la fine pointe de l'esprit, celle qui touche au transcendant, la partie de nous qu'il nous faut chercher et trouver dans la prière du coeur, la bien nommée, l'oraison. L'oraison a ses règles simples mais demande un peu d'entraînement .... et de foi. | |
| | | pikario
Nombre de messages : 186 Age : 27 Localisation : mulhouse Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mar 16 Aoû 2011 - 17:02 | |
| donc pour ton ami qui est thomiste :
l'âme unifie le corps, la vie sensible, l'esprit et le coeur
la "vie sensible" est, si j'ai bien comprit une sorte d'image comme les fantôme ?
très bonne définition, même si pour moi, la vie sensible et l'esprit ne sont qu'un et petite remarque, comme tu dis le coeur et la pointe fine de l'esprit mais n'est pas que pour aimer, de plus l'âme n'aspire pas à dieu, demandé au sataniste...n'ont-ils pas d'âme ?(ce qui signifierais qui sont totalement disloqué...) | |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mar 16 Aoû 2011 - 22:01 | |
| Oui, Pikario, l'homme dans tout son unité, corps, coeur, esprit et âme aspire à Dieu, c'est sa nature profonde. Le sataniste, même le vrai pur et dur, est totalement un, il possède donc une âme et tutti quanti ... Il a aussi la même nature profonde qui aspire à Dieu, mais il résiste pour des raisons qui n'ont pas lieu d'être développées ici. C'est leur psychisme qui est disloqué, si tu veux, pas leur être profond. L'homme donc, toi y compris a cette même nature profonde .... C'est comme un instinct mais presque tout le monde le refoule, cela fait partie de l'orgueil ... Imagine un instant que cet instinct ne soit pas refoulé, mais au contraire suivi avec confiance, avec humilité, c'est à dire sans un seul zeste d'orgueil .... l'union à Dieu serait totale .... Comme quand dans un mariage, l'union des partenaires se serait fait parfaitement. Tu constateras, Pikario, que l'union à Dieu, l'union à l'Amour suppose que l'homme garde sa personnalité, il n'est pas fondu dans la divinité tout en perdant sa nature. Si tu es sensible aux mots, voici une description de cet Amour, selon le témoignage d'une femme qui a fait une EMI. Même si on ne croit pas aux EMI, même si les EMI sont du pipeau, cette description est très parlante et si cette personne a sorti ça d'elle même et non pas d'une vraie expérience. Les mots parlent de quelque chose qui, si c'est exprimé, vient bien de quelque chose qui existe ... Mais ce n'est que mon avis et j'aime le partager avec toi .... http://www.nderf.org/French/dw_emi.htm Je sors ici le passage relatif à l'Amour et je mets en spoiler parce que c'est long. - Spoiler:
La rencontre
Je n’étais plus à proximité de la barrière. Je ne la voyais nulle part. J’avais l’impression qu’elle se situait sur ma droite, perdue au loin. Tout ce que je voyais, c’était la lumière immense et intense, maintenant directement face à moi. J’avais la sensation d’être examinée. Je l’ai regardée directement, avec curiosité.
J’étais pile en face et au point mort (désolée, c’est un jeu de mot accidentel) devant le grand globe lumineux que j’avais vu. Ce que j’ai appris ensuite m’a stupéfiée. J’ai découvert que le globe de lumière dorée était vivant. C’était un « moi ». C’était un être vivant, conscient, aimant.
Nous étions identiques ! Nous étions tous les deux des être vivants. Il était immense, aimant et puissant, fort et doux à la fois. Je me sentais petite et troublée mais je savais qu’il était vivant. Il connaissait cependant le « moi et l’altérité » tout comme moi. Je n’étais pas morte, il n’était pas mort, il n’avait pas une apparence « humaine » toutefois. Il me semblait humain.
J’avais conscience que cet être de lumière était conscient de lui-même comme étant en vie et en train de vivre. De la même manière il était conscient à mon égard. C’était bizarre de regarder quelque chose que j’avais cru tellement différent de moi, puis de découvrir que ce n’était pas différent. La sensation était celle d’une découverte surprenante, du genre : « Hé, c’est une autre âme ! ». Non pas tant qu’il se soit agit d’un « humain » qui aurait vécu sur terre, mais j’ai identifié que c’était un autre moi vivant et conscient.
Quand on rencontre un humain, on sait qu’il s’agit d’un autre humain, quel que soit l’apparence du corps qui le contient. Un chat ou un chien est vivant mais ce n’est pas un humain. Une fleur, une herbe est vivante mais on ne la considère pas non plus comme humaine, c’est simplement une autre forme de vie. Certains animaux s’approchent de la limite et nous semblent « presque humains », mais nous savons que ce sont toujours des animaux.
Je ressentais cet être « comme humain » ou « comme moi », mais il était puissant au delà de toute description. Il me fascinait. Nous étions semblables et en vie, mais il m’impressionnait. Cet Etre me dépassait tellement par tous ses aspects, que je me sentais petite en comparaison. Je me sentais physiquement plus petite. Je ressentais mon manque de maîtrise du moi comme une puissance moindre.
Son essence, le « moi », ou plutôt son « désintéressement » est tellement plus difficile à exprimer. J’ai senti la puissance que l’Etre paraissait créer et qui en émanait. C’était comme être dans le soleil, mais au lieu d’un rayonnement, c’est l’AMOUR qui me réchauffait. Cela ne ressemblait à rien ni personne que j’aurais pu voir ou rencontrer, mais j’ai su qu’il ne faisait qu’aimer. Il n’existe pas de mot se rapprochant davantage de ce que j’ai vécu. L’Amour Pur émanait de cet être.
La Puissance de l’Amour créée et émise par cet être était une force, tout comme l’électricité est une force. Je pouvais sentir qu’elle était émise, qu’elle touchait toute chose autour d’elle. Je tente de l’écrire et il n’existe aucune expérience dans ma vie que je puisse comparer à cela et qui saisisse l’essence de ce que j’ai ressenti. C’était différent de toute chose en ce monde.
Cet être était fait d’amour ; il créait de l’amour, il émettait de l’amour, il adressait de l’amour. Il vivait de l’amour. Il était amour ; l’Amour, la Puissance. Rien n’existait dans toute cette expérience, auprès de cet autre Etre Aimant Divin, qui ne soit pas totalement « bon » et animé par « l’amour ».
Il me faut utiliser les mots que nous connaissons ici. Ils signifient bien davantage que ce qu’il m’est possible d’exprimer en les utilisant. Il n’y avait rien de négatif dans tout cet être, ni en moi-même ni en quoi que ce soit, ni en qui que ce soit autour de moi.
Il n’y avait pas de « mal, de méchant, de mauvais, de pervers, de misérable », ces concepts ne fonctionnent même pas pour indiquer l’opposé de l’amour que j’ai ressenti. Ils ne pouvaient pas être exprimés. Ils étaient impossibles là-bas. Mauvais, négatif, malfaisant, rien de cela n’existait là-bas. Tout ce que je pouvais penser c’était : « Il n’y a que l’Amour. Ce n’est que le bien. ».
Cet autre être était bien plus grand et plus puissant que je ne l’étais. Je n’en avais absolument pas peur. Il n’y avait qu’acceptation de la justesse du moment ; Je savais que j’étais en sécurité et aimée. Je me sentais seulement davantage curieuse. Je voulais comprendre ce qui m’arrivait. Je voulais connaître cet « autre moi » puissant qui m’étreignait.
Quand on rencontre une personne pour la première fois, à mesure que l’on rassemble des informations, en voyant comment elle se tient, comment elle parle, on se forge une idée sur elle. L’expression « Nous étions debout en train de nous regarder » est juste mais trompeuse.
Aucun de nous deux n’avait de jambes pour rester debout, ni d’endroit où les poser si nous en avions eues, nous n’avions pas non plus d’yeux tels que nous les connaissons pour regarder. Il me faut utiliser les mots dont je pense qu’ils conviennent le mieux. Ce n’est pas facile.
C’était comme former une première impression dans l’esprit, mais avec un tel envahissement de mes sens que je luttais pour saisir l’intégralité de cette autre entité. En dépit de mes efforts, elle était tout simplement trop grande pour que je la comprenne.
La communion
Je savais que cet autre moi était ce qui me retenait là où je me trouvais. Il m’avait attirée à lui. J’ai alors appris qu’il me connaissait, en tout ce que j’étais, dans toute ma vie, dans toute ma vérité. Je ne pouvais rien lui cacher. Je n’avais aucun désir de cacher quoi que ce soit. Je ne ressentais ni peur, ni honte qu’il « voie » tout de moi. Alors j’ai débuté l’approche de la véritable compréhension du mot « grâce ». Cet être connaissait l’intégralité de tout ce que j’avais été et il m’aimait. Non seulement il m’aimait, mais tout ce qui me définissait comme moi-même, différente de tout autre élément de la création, était merveilleux pour lui. Il aimait la façon dont j’étais constituée, il aimait notre rencontre, il m’aimait de tout l’amour qu’il avait en lui. Son amour me subjuguait. Je savais que j’étais précieuse pour lui et qu’il me chérissait. J’étais parfaitement ce que je suis censée être et il m’aimait exactement ainsi.
Si j’avais été un diamant, j’aurais été sans défaut, parfaitement taillé, plus que magnifique. Je n’aurais pu être aimée davantage par cet être. Rien en moi ne devait être changé pour qu’il m’aime. Telle que j’étais faite, j’étais parfaite à ses yeux. J’ai senti qu’il m’envoyait cette pensée : « En te faisant, je t’ai faite à la perfection ! » avec joie il m’aimait, telle que j’étais, totalement.
Cet être m’aimait si profondément que jamais il n’allait me faire du mal. Il voulait seulement que la totalité de mon moi aimant soit totalement le moi que j’étais censée être quand j’ai été créée. Je n’avais pas à changer. Ce qui est mon véritable moi, vivant pour toujours, est parfait. Je n’avais pas à être quoi que ce soit d’autre que moi. La vérité est là. L’amour inconditionnel ne voit que la beauté de la vérité de l’amour en chaque esprit qui vit.
Nous avons commencé à communiquer quand j’ai réalisé qu’il me « parlait ». Ensuite, j’ai compris qu’il « entendait » ce que je voulais lui transmettre. Cela ne se faisait pas avec des mots mais plutôt avec des pensées complètes, sans possibilité d’incompréhension. C’était une véritable communication entre deux esprits, avec une parfaite compréhension.
Je « demandais » puis je « connaissais » la réponse de l’être doré, lumineux et aimant. Je n’avais pas de lèvres pour parler, ni d’oreilles pour entendre, mais d’une manière ou d’une autre, j’entendais et je parlais. Lui aussi. Je me suis délectée de cette communication totale et pure. Il n’y avait pas de possibilité d’incompréhensions ou d’échappatoires. Il n’y avait pas de mots amenant de la confusion dans le sujet, entre nous n’existait que la vérité d’apprendre, de se connaître l’un l’autre.
C’est ainsi que deux personnes étaient censées communiquer et se comprendre. C’est la conversation de « cœur à cœur » portée à son niveau ultime. J’en ressens le manque ici. Les mots sont tellement incommodes et maladroits comparés au fait de simplement « montrer » à l’autre ce que je ressens ou ce que je pense. A chaque phrase que j’écris ici, je sens la lourdeur et la maladresse des mots.
Il me reste peu de souvenirs de tout ce qui est passé entre nous. Nous avons « parlé » quelque temps, dans la joie aimante d’être ensemble. J’étais petite et je posais des questions. Il me « répondait », me fournissant ce que je sentais avoir besoin de savoir, aussi vite que j’étais capable de concevoir les questions dans mes pensées. Je n’avais pas à demander les choses, elles m’étaient simplement montrées ou dites.
J’ai « su » (on m’a dit) que j’étais aimée exactement telle que j’étais. Je n’avais pas à changer quoi que ce soit pour être parfaite. J’étais parfaite pour lui. Je savais qu’il ressentait une joie réelle en étant avec moi. J’avais l’impression qu’il explosait tout simplement de bonheur parce que j’étais là. Il était plus qu’heureux de me voir, il m’aimait. Il pensait que j’étais tout simplement faite à la perfection, il était enthousiaste que nous soyons ensemble. Je le répète parce que cela m’a stupéfiée.
Cette immense et puissante entité m’a donné l’impression qu’être avec moi faisait en sorte que sa vie vaille la peine d’être vécue, qu’elle était complète. Je lui donnais de la joie simplement en étant là. Comment quelqu’un ou quelque chose que je ne connaissais même pas pouvait m’aimer tellement ? Comment pouvait-il être si content d’être avec moi, que j’aie l’impression d’une intensification de son éclat lorsque je l’ai rejoint ?
J’étais tellement aimée ! J’étais aimée totalement et juste comme j’étais, tout ce que j’étais. Petite, troublée, morte de ma propre main, j’étais chérie, aimée. J’étais précieuse pour lui. J’ai réagi à cela avec mes propres pensées de joie, dans la paix, l’amour et l’acceptation totale qu’il m’accordait. J’ai essayé de l’aimer en retour avec mon petit moi.
L’être savait que je l’aimais et que j’étais reconnaissante pour son amour à mon égard. Il m’a alors aimée encore davantage. Je l’ai aimé encore plus. Un cycle d’amour pur entre nous s’est mis à croître. C’était comme la plus merveilleuse, la plus parfaite réunion de cœurs qu’on puisse imaginer entre deux êtres. Je qualifie cela de communion parfaite.
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| | | pikario
Nombre de messages : 186 Age : 27 Localisation : mulhouse Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mar 16 Aoû 2011 - 23:07 | |
| c'est quoi une EMI ? et quelque chose me tracasse dans l'histoire... j'ai toujours penser qu'il n'y avais pas de bien sans mal, ce fameux équilibre de la balance... habité dans une monde parfait le rendrais imparfait je trouve... que ce "dieu" de sont histoire, qui aime tout le monde, qui les trouve parfait, je trouve ça...étrange...
comment connaitre le bonheur si on ne connais pas le malheur ?
et mon truc contre dieu "qu'est-ce que dieu a à foutre de nous ?" (marche aussi avec les extra-terrestre...) | |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mer 17 Aoû 2011 - 17:49 | |
| EMI Expérience de Mort Imminente ... ou encore NDE : la même chose en anglais ... Dans ce témoignage, Dieu se montre comme quelqu'un qui aime l'être qui est devant Lui .... Il est comme une mère qui aime son enfant même s'il est moche, caractériel, handicapé et lui pose moult problèmes .... Le bien ... pas de souci, on comprend ... mais le mal dans nos vies, selon certaines philosophies n'est que du bien en devenir. J'adhère en partie, par expérience d'abord, mais ce n'est jamais facile de voir l'être en face de nous et non pas son comportement, et j'adhère ensuite parce que je suis une incorrigible optimiste L'être est aimable, selon les critères divins .... son comportement ne l'est pas le plus souvent, selon les critères de sa nature. Ainsi, un homme pourrait avoir assassiné, menti, volé .... il reste un être humain et c'est cet être humain que Dieu aime. Ses actes, au-delà des souffrances infligées aux autres, inflige aussi des souffrance à l'Amour. Petit rappel ici : Dieu est Amour et ce n'est pas une façon de parler mais une réalité, Il est Amour. Je pense que tu es capable de voir l'immensité incroyable de cet Amour qui se laisse blesser sans que cet Amour disparaisse .... Si tu as déjà vu des images ou des photos d'un film montrant Jésus flagellé, moqué, sur lequel on crache, puis crucifié, mis à mort, tu pourrais imaginer que chacune de nos blessures à l'amour, lorsque nous rejetons quelqu'un, le trompons, le bafouons, l'ignorons, etc et cela va plus loin que dans une relation amoureuse lambda, mais dans toute relation, y compris entre le sdf que j'ai rencontré et moi .... c'est une blessure à l'Amour que nous faisons .... Et pourtant, l'Amour, même ignoré, blessé, moqué, flagellé, trompé, crucifié, mis à mort, etc ..... ne fait que ce de quoi est fait sa nature : il aime. Quand au Mal, celui qui s'oppose au Bien, c'est à dire satan qui s'oppose à Dieu, il fait tout pour accentuer nos comportements mauvais .... Pas besoin de grand spectacle, pour lui, il lui suffit de mettre de petits pièges psychologiques sous les pas de l'homme : plus facile de descendre que de monter, n'est-ce pas ? Bon j'arrête là parce que je vais te saouler .... | |
| | | pikario
Nombre de messages : 186 Age : 27 Localisation : mulhouse Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Jeu 18 Aoû 2011 - 12:38 | |
| - Citation :
- plus facile de descendre que de monter, n'est-ce pas ?
je prend l’ascenseur (franchement...j’habite une maison avec 1 étage est c'est tout aussi saoulant de monter que de descendre...) en gros je pense qu'on a une vision différente de dieu...je crois qu'on devrais revenir au sujet initial... | |
| | | Atil
Nombre de messages : 6110 Localisation : Frontière franco-belge Date d'inscription : 30/01/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Ven 19 Aoû 2011 - 9:04 | |
| Souvent on présente les choses ainsi :
Le corps correspond aux instincts. L'âme correspond aux émotions. L'esprit correspond à l'intellect.
Ces trois composantes correspondent à trois couches de neurones apparues dans notre cerveau au cours de l'évolution.
Si on veut parler d'une entité capable de vivre indépendamment du corps, on devrait plutôt aller chercher du coté de la "conscience". | |
| | | Augustin
Nombre de messages : 10 Localisation : Centre de la France Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Lun 22 Aoû 2011 - 5:36 | |
| La conscience n'est pas indépendante du corps ! Il suffit d'un bon coup sur la tête pour qu'elle disparaisse... Je propose la réflexion suivante: Tout le monde n'est pas d'accord pour croire que l'être humain est doté d'une âme. Généralement, on la considère comme une entité qui persisterait après la mort physique. Mais une chose est certaine: Un être humain a, ou n'a pas d' âme. Il n'en a pas plus ou moins. On considère que l'âme serait notre privilège par rapport aux animaux. Bien que certains veuillent croire que les animaux en ont une, il n'est pas question de dire: Telle personne est un peu homme, un peu animal. Pourtant, dans la longue lignée qui a conduit des primates aux humains, il a bien fallu un jour une discontinuité ?? Autre question simple: La mort étant un phénomène continu (même si dans beaucoup de cas, elle est instantanée) comment l'âme d'un mourant peut-elle passer de façon continue, elle aussi du temps fini qui est celui de notre monde physique à l'éternité ? Problématique analogue au début de la vie ? | |
| | | Atil
Nombre de messages : 6110 Localisation : Frontière franco-belge Date d'inscription : 30/01/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Lun 22 Aoû 2011 - 8:47 | |
| - Augustin a écrit:
- La conscience n'est pas indépendante du corps !
C'est la une simple croyance scientifique. - Augustin a écrit:
- Il suffit d'un bon coup sur la tête pour qu'elle disparaisse...
C'est trés vite dit. Ce qu'on appelle "inconscience" n'est probablement qu'un état ou l'on ne mémorise plus ce dont on a conscience. cela fait qu'ensuite on croit ne pas avoir été conscient. - Augustin a écrit:
- Mais une chose est certaine: Un être humain a, ou n'a pas d' âme. Il n'en a pas plus ou moins.
Non, ce n'est pas certain, puisqu'on ne sait même pas ce qu'est exactement cette chose qu'on appelle "âme". Elle pourrait aussi bien être une sorte de fluide dont on serait + ou - remplis. - Citation :
- On considère que l'âme serait notre privilège par rapport aux animaux. Bien que certains veuillent croire que les animaux en ont une, il n'est pas question de dire: Telle personne est un peu homme, un peu animal.
Pourtant il a bien existé un intermédiaire entre les "animaux" et les hommes actuels. Cet intermédiaire n'était-il pas un peu des deux ? - Citation :
- Pourtant, dans la longue lignée qui a conduit des primates aux humains, il a bien fallu un jour une discontinuité ??
Peut-être pas. Nous ne sommes jamais que des animaux avec un néocortex en plus. - Citation :
- Autre question simple: La mort étant un phénomène continu (même si dans beaucoup de cas, elle est instantanée) comment l'âme d'un mourant peut-elle passer de façon continue, elle aussi du temps fini qui est celui de notre monde physique à l'éternité ?
Peut-être est-elle déja dans l'éternité ? Pourquoi l'éternité s'étendrait-elle dans le futur et pas dans le passé ? | |
| | | Augustin
Nombre de messages : 10 Localisation : Centre de la France Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mar 23 Aoû 2011 - 9:46 | |
| <<Ce qu'on appelle "inconscience" n'est probablement qu'un état où l'on ne mémorise plus ce dont on a conscience. cela fait qu'ensuite on croit ne pas avoir été conscient.>> Impossible de te contredire! Cependant, cette hypothèse implique des conséquences importantes qu'il conviendrait d'examiner. Je voudrais évoquer le cas d'une anesthésie médicale. Dans celle que j'ai subie autrefois, il ne me reste que le souvenir d'un trou noir. Serait-il concevable que je n'aie pas été endormi et que j'ai ressenti toutes les douleurs du bistouri; pour ensuite l'oublier ? Comment réagirais-tu si on te proposait l'expérience suivante: On va te soumettre à la torture; puis, à l'aide d'une drogue on va te faire oublier complètement ce mauvais moment ? Même si on ne sait pas fabriquer cette drogue, cette expérience virtuelle est valable, à partir du moment où on accepte l'hypothèse que le cerveau est tributaire de la chimie des neurones. Pour ma part, je n'accepterais pas de faire le cobaye... Pour en revenir à mon anesthésie: Si mon opération avait mal tourné, donc si je ne m'étais pas réveillé "dans le monde des vivants", à quel instant ma pensée aurait cessé ? A suivre...
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| | | Atil
Nombre de messages : 6110 Localisation : Frontière franco-belge Date d'inscription : 30/01/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mer 24 Aoû 2011 - 8:09 | |
| - Citation :
- Impossible de te contredire!
C'est d'ailleurs ce que des études sur le coma ont démontré : Un vrai état d'inconscience n'existe peut-être pas. - Citation :
- Cependant, cette hypothèse implique des conséquences importantes qu'il conviendrait d'examiner.
Je voudrais évoquer le cas d'une anesthésie médicale. Dans celle que j'ai subie autrefois, il ne me reste que le souvenir d'un trou noir. Serait-il concevable que je n'aie pas été endormi et que j'ai ressenti toutes les douleurs du bistouri; pour ensuite l'oublier ? Je me suis entrainé à me souvenir de mes rêves. donc je peux témoigner que, dans le sommeil, nous sommes parfaitement conscient. Par contre je peux témoigner aussi que le ressenti lors d'une anesthésie est trés différent. Lorsque j'ai été anesthésié, mon cerveau n'a rapporté aucun souvenir. Je n'ai même pas ressenti qu'un temps quelcconque s'était écoulé. - Citation :
- Comment réagirais-tu si on te proposait l'expérience suivante:
On va te soumettre à la torture; puis, à l'aide d'une drogue on va te faire oublier complètement ce mauvais moment ? Même si on ne sait pas fabriquer cette drogue, cette expérience virtuelle est valable, à partir du moment où on accepte l'hypothèse que le cerveau est tributaire de la chimie des neurones. Pour ma part, je n'accepterais pas de faire le cobaye... Je n'aimerai pas donner mon accord à cette expérience. Mais une fois qu'elle aurait eu lieu, je m'en fouterast puisque je ne m'en souviendrai pas. En espérant que des traumatismes psychologiques ne puissent pas découler de souvenirs inconscients. - Citation :
- Pour en revenir à mon anesthésie: Si mon opération avait mal tourné, donc si je ne m'étais pas réveillé "dans le monde des vivants", à quel instant ma pensée aurait cessé ?
On ne peut pas prouver que la pensée a cessé. On peut juste démontrer qu'on oublie ce qui s'est passé lors de l'anesthésie. | |
| | | Augustin
Nombre de messages : 10 Localisation : Centre de la France Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mer 24 Aoû 2011 - 9:14 | |
| Tu ne réponds pas à ma question... En supposant que ma pensée ait persisté après le début de mon anésthésie, et que je sois mort durant mon opération, ma pensée se serait bien arrêtée à "un certain" moment ? Ma question est: Peut-on définir cet instant, puisque la dégradation de mon corps, et en particulier de mon cerveau serait survenue de façon progressive ?
D'autre part : << il a bien existé un intermédiaire entre les "animaux" et les hommes actuels. Cet intermédiaire n'était-il pas un peu des deux ? >> Tu te rends compte de ce que tu as écrit ? ça veut dire que tu admets une hiérarchie entre les hommes ? (peu importe que ces "intermédiaires" que tu imagines n'existent plus, c'est encore une affaire de continuité) Vas demander aux anti-racistes ce qu'ils en pensent ?
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| | | Atil
Nombre de messages : 6110 Localisation : Frontière franco-belge Date d'inscription : 30/01/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Jeu 25 Aoû 2011 - 8:11 | |
| - Augustin a écrit:
- Tu ne réponds pas à ma question...
En supposant que ma pensée ait persisté après le début de mon anésthésie, et que je sois mort durant mon opération, ma pensée se serait bien arrêtée à "un certain" moment ? Rien ne prouve que la pensée s'arrète à un certain instant. Les morts ne parlent pas, donc on ne peut pas savoir s'ils ont encore une conscience ou pas. - Augustin a écrit:
- Ma question est: Peut-on définir cet instant, puisque la dégradation de mon corps, et en particulier de mon cerveau serait survenue de façon progressive ?
Si je détruis progressivement un poste de radio en train de diffuser une émiission, n'y aura-t-il pas un instant précis où l'émission s'arrètera ? - Citation :
- Tu te rends compte de ce que tu as écrit ?
ça veut dire que tu admets une hiérarchie entre les hommes ? (peu importe que ces "intermédiaires" que tu imagines n'existent plus, c'est encore une affaire de continuité) Vas demander aux anti-racistes ce qu'ils en pensent ?
Seule la vérité compte et non les idéaux bien-pensants des anti-racistes. Si des pithécantropes existaient encore à notre époque, on constaterait qu'ils sont moins intelligents que les autres hommes. Et les anti-racistes n'y pourraient rien. Ce qu'on pourrait faire c'est éviter de mépriser lees Pithécanthropes à cause de leur moindre intelligence. C'est tout. Allons-nous prétendre, au nom de l'anti-racisme, que les gorilles sont aussi intelligents que les hommes ? Il y a bien une gradation dans l'intelligence : Les gorilles sont plus intelligents que les lémuriens, par exemple. Et les lémuriens sont plus intelligents que les poissons. | |
| | | cébé
Nombre de messages : 4416 Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Jeu 25 Aoû 2011 - 8:40 | |
| Atiiiiil! ... L'émission ne s'arrêtera pas pour autant! il faudrait que tu détruises le studio d'où est émise l'émission Cela répond en partie à Augustin : ce n'est pas parce que le poste de radio ( votre cerveau) est cassé que l'émission s'arrête. Dans le domaine qui nous intéresse ici, il se peut que la pensée s'approche à vitesse grand V du ... studio .... et n'a donc plus besoin du cerveau pour vous être intelligible. Tout cela n'est qu'une affaire de visible, de tangible ou d'invisible, d'intangible ... Ceci étant dit, il est vrai que nul ne peut répondre à votre question, Augustin. Déjà, lorsque vous vous réveillez d'une opération sans avoir eu le souvenir d'une quelconque pensée ayant eu cours pendant ce temps, ce n'est peut-être qu'une question de ...... mémoire. Ensuite, comme le dit Atil, si la mort survient au cours de l'opération, vous ne serez plus là pour nous dire si/quand votre pensée s'est éteinte ou pas ... Vous serez seul témoin. Avec Dieu et l'ensemble du Royaume, pour les croyants. Atil, tu parles de vérité. Or, la vérité ne nous est pas accessible. Elle nous joue la danse des sept voiles : quand nous pensons tenir un brin de vérité, nous tirons dessus pour ôter un de ces voiles, mais c'est pour nous dévoiler le suivant ... Le septième et ultime voile te cache ce que tu ne seras sûrement plus en mesure de nous raconter, après ta mort et si tu ne nous fais pas un NDE. Eloge de la Vérité
Qu'est-ce que la Vérité Sinon une forme mystérieuse Voilée par d'innombrables couches? Quelques-uns s'acharnent à arracher les voiles Et déchirent sans délicatesse la brume Qui les frustre. D'autres trouvent un fil à tirer Et détissent patiemment le tout (Il est des savants fous.) Lorsque la Vérité toute nue Apparaît à leur vue, Ils ne peuvent l'étreindre, Empêtrés dans les résidus Des feux à éteindre Ou les mains bien trop pleines De savoirs qui les gênent. Libre, une élite se précipite en vain Car elle s'évapore soudain, Avalée par une grande forme audacieuse Guidée par d'innombrables voiles mystérieuses. Et ce n'est qu'une épingle comparée aux étoiles Et le soleil lui-même s'efface Devant la force silencieuse...
- Ne jamais croire à la fin du chemin – | |
| | | zizanie
Nombre de messages : 166 Localisation : Ici et là au gré du vent Date d'inscription : 30/05/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Ven 26 Aoû 2011 - 22:33 | |
| Il y a tout lieu de penser que le siège de la pensée se situe dans le cerveau et que penser est le résultat d'une activité neuronale. Un mort ayant un électro-encéphalogramme plat, il y a peu de chance qu'il pense encore.
Et ne me dites pas que l'âme est sortie du corps du défunt au moment de son trépas, ça m'évoque Rabelais qui en était arrivé à conclure que la seule voie possible à la sortie de l'âme était l'anus. | |
| | | Augustin
Nombre de messages : 10 Localisation : Centre de la France Date d'inscription : 13/08/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Sam 27 Aoû 2011 - 6:55 | |
| - Atil a écrit:
Seule la vérité compte et non les idéaux bien-pensants des anti-racistes. Si des pithécantropes existaient encore à notre époque, on constaterait qu'ils sont moins intelligents que les autres hommes. Et les anti-racistes n'y pourraient rien. Ce qu'on pourrait faire c'est éviter de mépriser lees Pithécanthropes à cause de leur moindre intelligence. C'est tout. Allons-nous prétendre, au nom de l'anti-racisme, que les gorilles sont aussi intelligents que les hommes ? Il y a bien une gradation dans l'intelligence : Les gorilles sont plus intelligents que les lémuriens, par exemple. Et les lémuriens sont plus intelligents que les poissons.
Bonjour Atil Je suis bien d'accord avec toi: Seule la vérité compte. Mais en l'occurrence, je ne parlais pas de gradation dans l'intelligence ! Je parle de ce qui fait l'essence de la nature humaine. Personne n'aurait l'idée de dire que tel individu peu intelligent est moins "homme" (ou femme..!) qu'un autre plus intelligent ? C'est un fait admis universellement. Je n'en veux pour preuve que la Déclaration des Droits: "Tous les hommes naissent libres et égaux...etc". Personne n'est capable de justifier cette déclaration ! Un être humain a plus ou moins d'intelligence; il n'a pas plus ou moins d'âme. C'est la différence entre "l'être" et "l'avoir". Ou alors,il faut revenir au début de cette discussion (je dois reconnaitre que je ne l'ai pas lue en entier attentivement) | |
| | | Atil
Nombre de messages : 6110 Localisation : Frontière franco-belge Date d'inscription : 30/01/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Dim 28 Aoû 2011 - 9:08 | |
| - zizanie a écrit:
- Il y a tout lieu de penser que le siège de la pensée se situe dans le cerveau et que penser est le résultat d'une activité neuronale.
C'est quoi "penser" ? C'est la un mot vague qui désigne plein de processus différents. - Citation :
- Un mort ayant un électro-encéphalogramme plat, il y a peu de chance qu'il pense encore.
Qui dit que l'électro-encéphalogramme permet de mesurer la conscience ? Car c'est en fait de la conscience dont on veut parler ici. Dans une expérience, des fakirs se sont montrés parfaitement conscients de ce qui les entourait alors que, selon leur encéphalogramme, ils devaient être profondément endormis. - Citation :
- Et ne me dites pas que l'âme est sortie du corps du défunt au moment de son trépas
Pourquoi ne pas le dire ? C'est une hypothèse parmi d'autres. Ni plus ni moins dogmatique que les autres. | |
| | | poisson pilote
Nombre de messages : 56 Date d'inscription : 15/11/2011
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Sam 7 Juin 2014 - 4:41 | |
| Théorie du genre et mariage « pour tous »
L’identité
A chaque seconde de mon existence, je sais et je sens que je suis. Ceci est tellement consubstantiel à ma personne qu’il n’est nul besoin de me poser de question à ce sujet. Le « je suis » est antérieur à toute autre manifestation psychologique; il en est même le substrat, la cause de toute mes volontés, sentiments, perceptions et réflexions. D’abord je suis. En lui-même « je suis » est asexué. L’être est être et rien d’autre ; c’est un absolu inconditionnel, irréductible, intemporel ; l’essence de ce que nous sommes. Ce n’est que dans un second mouvement intérieur qu’une précision vient se glisser; je suis « qui» ? ou je suis « quoi » ? A partir de là l’être qui est l’essence entre dans l’existence et devient le moi empirique. Être c’est être; redisons-le ceci est absolu, inconditionnel, irréductible, intemporel. Être quelque chose ou quelqu’un de particulier c’est exister, entrer dans les vicissitudes du temps et de la vie, se positionner, s’identifier à un contexte naturel, social ou culturel. Le sentiment du « je suis » (absolu) précède le sentiment du je suis « qui » ou « quoi », tout prédicat susceptible de prendre une couleur ou une autre. Ce moi est temporel, conditionnel et relatif mais reste dans un rapport naturel avec « je suis ». Autrement dit on ne peut pas affubler ce dernier de n’importe quel prédicat. On ne peut pas dire je suis une enclume, je suis un pneu de vélo, je suis translucide….
Revenons à notre sujet : avant d'être qui ou quoi que ce soit, je suis. Avant d'être qui ou quoi que ce soit, nous sommes; avant d'être qui ou quoi que ce soit, vous êtes. Que pourriez-vous être de petit, de gros, de maigre, de grand, de fort, de rusé, de blanc, de noir, de masculin, de féminin ou tout ce que vous voulez si d'abord vous n'étiez pas ? Ce qui n'est pas n'est rien. pas de prédicat possible. C’est pourquoi j’affirme envers et contre J.P.Sartre : l’essence (l’être ou sujet hors de tout contexte) précède l’existence (le moi pratique ou sujet en situation) .
Pour les croyants "Je suis" s'est adressé à Moïse ; mais ils savent cela. Faisons plutôt signe aux non-croyants et proposons-leur de s'arrêter deux minutes pour réfléchir. La question des écritures bibliques ne se pose pas seulement en terme de Dieu. On peut se demander aussi d'où vient se concept "Je suis" (sans aucun prédicat). S'il s'agit d'une pure invention populaire ou de scribe, comment cette idée est-t-elle apparue ? N'est-ce pas tout simplement parce que l'homme a en lui de façon innée ce sentiment du je suis, qu'il sait et sent que "Je suis" (sans aucun prédicat) est à la base de tout ce qu’il pourra énoncer de lui-même ? Partant de là il lui est naturel de désigner par "Je suis" un être conçu comme son dieu antérieur à toute création et manifestation. Car si l'homme se peut dire "je suis" combien à plus forte raison est-ce concevable pour Dieu. Ceci n'est donc pas nouveau. Il est naturel depuis que l'homme respire, sent et pense, de penser ainsi et contre nature de penser autrement (contre culture également) . Pour les croyants eh bien Dieu s'est adressé à Moïse en un langage et à l'aide de concepts que Moïse pouvait comprendre. Se serait-il adressé à lui en le sachant dans l’incapacité de recevoir le message ? Autant parler à un mur. Si Dieu existe il sait que l'homme comprend "Je suis" (sans aucun prédicat) il sait que ce concept est présent chez lui, puisqu'il est la condition première de toutes nos manifestations qu'elles soient psychiques, psychologiques ou pratiques.
Néanmoins dans le vécu de la plupart d’entre nous, être et moi se confondent. Les deux coïncident. Les individus que nous sommes s’identifient à leur sexe, chose élémentaire et normale. Nous nous identifions aussi à notre couleur de peau (on se sent noir blanc ou jaune…) à notre origine sociale, à la culture à laquelle nous appartenons, à notre profession, etc.… Bref à notre condition existentielle (le moi est conditionnel). Cette identification est de nature affective. Certains sont très réactifs sur ces questions. Cela s’appelle : avoir l’esprit chevillé au corps. Un tel esprit a des difficultés à « sortir du cadre » comme disent les psychologues d‘entreprises. Il y a en fait plusieurs niveaux d’identification possibles dont le plus fondamental, le premier niveau est celui du genre sexué. Car le sexe est en lui-même, c’est-à-dire au niveau animal, sans couleur, ni culture, bien qu’il soit entouré de toute une symbolique comme les valeurs masculines et féminines, les codes sociétaux, les tabous, etc.…. On se sent d’abord homme ou femme et c’est tout, quelque soient nos autres paramètres d’existence. Un homme chinois et un européen se sentent d’abord hommes avant que de se sentir chinois, français ou quoi que ce soit d‘autre. D’ailleurs les débats sur la parité, le féminisme, les petites plaisanteries quotidiennes et la théorie du genre elle-même montrent l’importance de cette question vieille comme le monde. Être un homme ou être une femme est la base de notre personne, le niveau d’identification le plus proche de « je suis » sans prédicat.
Paul Dans ces considérations nous ne pouvons passer sous silence l’épître de Paul aux Galates (3:28) « il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, IL N’Y A PLUS NI HOMME NI FEMME, car tous vous êtes un en Jésus-Christ ». Ce « un en Jésus-Christ » n’est plus le moi mais l’être, débarrassé de ses oripeaux humains, de son identification à la chair, à sa condition sociale, etc.…
Alors dirons-nous, ceci est peut-être intéressant mais nous ne sommes pas des Saints ni « un en Jésus-Christ » en tout cas pas encore. Faux argument ! Il ne s’agit pas d’être Saint, je ne le suis pas, car vous traduisez Saint par « sans péché » (et qu‘est-ce que le péché ?) or Saint se traduit par sain. Il s’agit d’être sain, de corps et d’esprit, péché ou pas (bien qu’en dernière analyse un être véritablement sain soit « Saint » et c’est d’ailleurs en quoi consiste la vraie sainteté)
Pour la théorie du genre, l’église avec Paul, nous montre que l’accomplissement humain est d’être ni juif, ni grec, ni homme, ni femme, dans ce cas il importe peu que nous soyons l’un ou l’autre, chacun est donc libre de choisir son sexe en outrepassant ce que la nature a fait de lui. Il n’y a plus ni homme ni femme, non pas « en Jésus-Christ » non pas au niveau de l’être, non pas « au ciel » mais dans la nature. Inutile de lever la tête ; ce "ciel" n'est pas un lieu, c'est une réalité ontologique supérieure, c'est un état de conscience. Pour être "un en Jésus Christ" il faut se dépasser soi même en esprit. "Un" signifie non seulement "tous réunis mais aussi et surtout avoir une personnalité unifiée, ne plus être celui qui tantôt veut une chose tantôt une autre tout en voulant le contraire; avoir l'esprit aussi limpide poli immobile qu'un miroir qui est UN et cependant reflète le multiple. Celui ou celle qui peut réaliser cet état n'est plus alors ni homme, ni femme, ni quoi que ce soit, il EST un point c'est tout (ce qu’il a toujours été consciemment ou pas) Ainsi avant Nietzsche Paul nous a invité à devenir ce que nous sommes et ce que nous sommes en réalité, est "UN en Jésus Christ" et non homme, femme, Juif ou Grec. J'ai expliqué le "un" quant à "Jésus- Christ " je n'en dirai pas davantage si ce n'est que ce nom possède un sens ignoré par le catéchisme et ses représentants.
Sur un plan plus prosaïque, nous n’ignorons pas que lorsque nous sommes absorbés dans un travail, dans les mathématiques par exemple, ou dans de simples calculs, lorsque nous échafaudons des plans et des idées, nous nous oublions nous-même. Seul compte la pensée de ce que nous sommes en train de faire. L’homme ou la femme que nous sommes s’effacent devant l’esprit. Voilà un cas de figure où « Il n’y a plus ni homme ni femme ». Ce sont donc les arguments dont peut se prévaloir la théorie du genre. Reconnaissons d’abord que sa démarche n’est pas dénuée de fondement. Ensuite démontons le mécanisme des raccourcis et des caricatures qui à partir de là mènent à cette fausse liberté de pouvoir choisir son sexe. Le soi qui est la réalité supérieure du moi n’est ni homme ni femme, certes, mais dans l’expérience de la vie relationnelle, il prend une connotation, une existence particulière à laquelle l’individu doit peu ou prou s’identifier. Il est naturel dans un corps d’homme, de se sentir homme et femme dans un corps de femme, tout comme il est naturel (et inévitable) de sentir le gas-oil si on a trempé ses mains ou ses vêtements dans ce liquide. Ce serait un délire que d’affirmer « puisque je ne suis pas gas-oil, mais moi, je décide de sentir le Chanel même si c’est de ga-soil dont je suis couvert. Un tel raisonnement relèverait de la psychopathologie, d’obsessions, de troubles dissociatifs ou de déstructuration de la personne, sinon peut-être d’une forme particulière d’humour.
Un homme n’est pas une femme comme une autre.
La biologie nous enseigne qu’un homme sécrète des hormones masculines (la testostérone en particulier) et une femme des hormones typiquement féminines, lesquelles conditionnent non seulement notre morphologie mais aussi notre psychologie. Il existe toute une littérature scientifique et de vulgarisation (dont certains best -sellers) parlant de ces questions. Hommes et femmes sont biologiquement, morphologiquement et psychologiquement différents. Ceci est une réalité scientifique et non une vue de l’esprit, ou je ne sais quelle production culturelle. Il est temps d’arrêter de vouloir tout égaliser, tout uniformiser en niant les réalités les plus évidentes.
Maintenant comment se fait-il que certains hommes se sentent femmes et inversement ? Réponse : de la même façon qu’un bâton plongé dans l’eau nous apparaît cassé, ou courbé. Ces gens sont victimes d’une aberration ou dit autrement il y a chez eux une erreur d’aiguillage qu’ils sont impuissants à redresser. (à supposer qu’ils le veuillent) Cette aberration peut d’ailleurs être de nature biologique. Certains hommes sécrètent plus d’hormones féminines que la normale chez un homme et inversement pour les femmes. N’oublions pas que nous avons tous les potentialité des deux sexes, avec une dominance homme ou femme. Un embryon au départ est asexué, ce n’est qu’à partir de je ne sais plus quel stade qu’une différentiation s’opère. D’ailleurs ces dernières considérations, savamment remaniées et biseautées peuvent aussi apporter de l’eau au moulin de la mauvaise foi des tenants de la théorie du genre. Il faut y veiller et travailler là-dessus.
Un proverbe chinois dit : ce n’est pas la queue qui remue le chien, c’est le chien qui remue la queue. Dans la vie, il y a une logique, il y a un ordre, il y a un bon sens.
Je ne considère pas l’homosexualité comme une anormalité au sens péjoratif, mais je la considère tout de même comme une anomalie. Ceci n’est pas de l’homophobie mais la vérité. Vouloir faire reconnaître une anomalie comme chose normale est psychologiquement compréhensible, mais n’en demeure pas moins inacceptable. Je reconnais aux homos les mêmes droits et leur accorde la même respectabilité qu’à n’importe qui, à condition qu’ils ne fassent pas de militantisme, de lobbying et choses de ce genre. Il n’y a qu’un droit que je ne leur accorde pas : celui de se marier. (et ce qui en découle pour les enfants) Pour la raison que le mariage qu’il soit civil ou religieux est une institution et une institution n’est pas n’importe quoi. C’est l’émanation de notre histoire, de nos traditions, de nos valeurs; le point d’orgue du vivre ensemble selon un code reconnu et accepté par tous. Les institutions sont les repères et le ciment de notre société. Il y a du sacré là dedans même dans une version profane comme le mariage républicain. C’est pourquoi j’ai envie de dire « touche pas à mon mariage ».
En quoi cela me dérange-t-il puisque cela ne change rien pour les hétéros ? Eh bien je regrette cela me dérange quand même d’un point de vue moral, éthique et intellectuel, il n’y a pas que des considérations d’ordre pratique dans la vie ! Reconnaître le mariage dit « pour tous » c’est officialiser l’homosexualité, lui donner ses lettres de noblesse, faire entrer dans la norme, dans le « comme tout le monde » ce qui désolé, ne l’est pas et c’est par là même rabaisser l’institution du mariage. Il ne s’agit de rien moins qu’une mascarade.
Qu’en est-il de l’éducation ? D’abord je nie le fait que telle ou telle éducation puisse modeler quelqu’un au point de déterminer ses tendances sexuelles. Vous pouvez élever une fillette comme un garçon et inversement, leur propre personnalité reprendra toujours le dessus. Parmi les homos et trans. d’aujourd’hui beaucoup ont reçu une éducation tout à fait classique (d’avant 2013) certains même, religieuse, cela ne les a pas empêché d’être homo. La non théorie du genre de Madame Belkacem qui comme nous le savons, vise à l’égalité homme femme ne va en réalité rien égaliser du tout. Encore une mascarade dont des millions d’enfants pourraient pâtir. Il y aura toujours des forts des faibles, des premiers, des derniers, des hétéros, des homos, des sexistes et tout ce que vous voulez. On aura beau gommer, niveler, fût-ce à coup de cravache, les différences, elles ressortiront un jour ou l’autre, car « la vie (et le naturel galopant) trouve toujours un chemin » comme le dit cette réplique du film Jurassic Parc. Faudra-t-il bientôt supprimer les prénom sexués, plus de Zoé, ni Chantal, plus de Norbert ou Fabien ? Alors tout le monde va s’appeler pareil car le choix de prénoms neutres est plutôt limité. Je suggère un numéro matricule, pour la neutralité on ne fait pas mieux. Tous habillés pareil aussi mais en quoi ? Qu’est-ce qu’une tenue asexuée ? Un short peut être à la place du pantalon ou de la jupe ? Et les cheveux ? Longs ou courts ? Ni l’un ni l’autre puisque long c’est plutôt fille et court plutôt garçon ; donc tous coiffés pareils aussi ? J’ai pris mes renseignements auprès de certains parents. Les établissements, en tout cas ceux que fréquentent leurs rejetons, ont abandonné le nivellement, car trop compliqué et cela ne fonctionne pas. Mr Aldous Hollande* avec son meilleur des mondes socialistes ne nous fera pas entrer dans le moule à gaufres qu'il nous tend. Je ne verrais pas d'objection à ce que notre président, plutôt que de nous bâtir un meilleur des mondes, nous quitte pour un monde meilleur. Quant à ses corelégionnaires et autres émules, s'ils avaient la bonne idée de vouloir le suivre, je saluerais leur décision.
Patrick GUILLAUME
* allusion à l'écrivain Aldous Huxley et son livre : "Le meilleur des mondes"
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| | | k.ludd
Nombre de messages : 86 Date d'inscription : 10/11/2012
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mer 18 Juin 2014 - 21:24 | |
| qui es tu pour juger? il a autant de diversité dans les motifs qui poussent un homme et une femme à être ensemble, qu'il y en a pour 2 hommes. Amour, intérêt, sexe, intellect, plaisir, ennui... as-tu peur que l'humanité entière devienne homosexuelle? si c'est le cas simplement parce qu'on permet à des homosexuels d'officialiser leur union, de se délivrer du poids de leur différence ou simplement de se prouver leur amour, alors c'est que ça devait arriver un jour, c'est le but de l'évolution comme dans jurassic park (pour ironiser sur tes propres arguments)...
Je ne suis pas homo, j'estime que je n'ai pas mon mot à dire dans cette affaire. Accepteriez-vous qu'un esquimau vous interdise d'utiliser un poêle? qu'un hibou vous conspue parce que vous mettez des lunettes de soleil? et monsieur, nos valeurs, nos traditions, qui semblent tellement immuables, ont connu un commencement. Il y a un début à tout. Quelle logique puant le conservatisme...
foutez donc la paix à ceux qui veulent vivre leur différence et occupez vous de vos propres petites profanations du sacré quotidiennes | |
| | | désirade
Nombre de messages : 166 Localisation : Alsace Date d'inscription : 22/02/2006
| | | | Dalaha
Nombre de messages : 1062 Localisation : Sud ouest Date d'inscription : 07/05/2005
| Sujet: Re: corps, esprit, âme Mer 10 Sep 2014 - 23:11 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: corps, esprit, âme | |
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| | | | corps, esprit, âme | |
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