Maurice G. Dantec est l’un des écrivains de langue française les plus importants de l’après 1945. Son œuvre foisonnante, visionnaire, problématique, font de lui l’écrivain le plus admiré et le plus haï par les médias.
Ecrivain culte, romancier de race, essayiste pyromane, sa science tumultueuse de l’uppercut au coin d’une page le classe dans la grande lignée des Léon Bloy, Antonin Artaud et Louis-Ferdinand Céline. Sa littérature envisagée comme arme de création massive implique ses romans sous la forme de la succession. Un roman ne s’achève véritablement jamais et ouvre de manière permanente vers le prochain. Démarrée avec un roman de commande, La Sirène Rouge - portée au cinéma - sa carrière marquée par le risque et la recherche du séisme prend une vertigineuse ascension avec Les Racines du Mal qui voit véritablement l’amplitude Dantecquienne s’exprimer.
Sa littérature brasse et malaxe les fonds marins de notre civilisation occidentale mutante. Dantec en tireur d’élite précis, travaille, blesse, zèbre son corps de ruines et fondations juxtaposant fiction et réalité à la vitesse de la lumière. Sur les ruines du futur, ce véritable prodige littéraire déploie son ultra-code au sein d’une œuvre titanesque dans son ampleur, et par sa couleur.
Le lectorat de Maurice G. Dantec se situe aux alentours de 200000 lecteurs - avec les éditions poches - et 30000 pour les TdO.
« Véritable personnage de Science Fiction » selon le célèbre quotidien Suisse Le Matin, Dantec est traduit dans 14 langues, de l’Amérique au Japon en passant par la Russie.
Lorsque Maurice Dantec décida de quitter Gallimard pour des motifs relevant de l’honneur personnel, Antoine Gallimard en personne téléphona (fait très rare) à Maurice Dantec pour le supplier de rester jusqu’à la fin de son contrat.
Son nouvel éditeur s’est dit prêt à « perdre de l’argent » pour avoir l’honneur de publier le « plus grand écrivain français vivant » de ce début de siècle. A ce propos, Patrick Raynal, ancien Directeur de la Série Noire chez Gallimard et découvreur de Dantec ne mâche pas ses mots :
« Ce que les gens n'ont pas encore compris, c'est que Maurice Dantec n'est pas un écrivain au succès conjoncturel. Ils n'ont pas encore compris qu'il est le plus grand écrivain du siècle, de tout le siècle »
Hier phénomène purement littéraire, aujourd’hui phénomène à extension politique, Dantec oblige au positionnement.
Dans une France majoritairement anti-Bush, mal à l’aise face à ses pulsions droitières, c’est avec les TdO que Dantec sème le chaos dans le monde éditorial en s’affichant écrivain de droite décomplexé, neo-conservateur, sioniste et pro-américain.