casse tête Leibnizien

L' enseigne d' un barbier annonçe:
" Je rase tous les hommes de ce village qui ne se rasent pas eux-mêmes, et personne d' autre."
Si cette affirmation est vraie qui rase le barbier ?

A vos méninges les zenzimes.

1- il se laisse pousser la barbe
2- il n'a pas de pousse de barbe ... chauve de la tête entière, quoi
3- n'importe qui, les gens qui ne se rasent pas eux-même y compris ( la question ne suppose pas que les gens ne se rasent pas les uns les autres)

Le barbier est obligé de se raser donc pour les 2 premieres réponses c' est impossible.

En ci qui concerne la troisième réponse:

Si n' importe qui d' autre rase le barbier, alors le barbier fait partie des gens qui ne se rasent pas eux-mêmes or son panneau indique :" je rase tout ceux qui ne se rasent pas eux même " donc il se rase lui-même. Or s' il se rase lui même il ne peut pas se raser d' après son annonce. Finalement cette annonce ne peut être vraie, elle est absurde, une vérité menant à une contre vérité , etc ...

Merci Leibniz --25

--20

... et dire que je la connaissais, celle-là



Alzheimer me guette ..... --10 <=== mouinnnnnn en chinois

Il sagit d'un paradoxe. Par conséquent il ne comporte aucune réponse. Il m'arrive aussi de m'en servir comme une sorte de koan...

Et si le barbier était une femme ?

Qu' est ce qu' un koan Pizza Man ?

Merci Bertrand Russell, surtout. Il s'agit de la version vulgarisée du paradoxe de Russell de la théorie des ensembles (qui possède d'ailleurs une solution, moyennant l'introduction de nouvelles considérations).

Oui t' as raison mea culpa. C' est l' ensemble des ensembles qui ne sont pas éléments eux mêmes. Même paradoxe.

N'en déplaise à certain, un paradoxe ne comporte logiquement aucune réponse. Celui de Bertrand Russell ne fais pas exception.

Un koan est une phrase d'inspiration bouddhiste sous forme d'un paradoxe qui est sensé libérer l'esprit de toute pensée. Exemple : quel bruit fait une seule main qui applaudit ?

plusieurs possbilités

Il ne rase personne et a la barbe dans ce cas il espère que de gens viendront

Il rase tout le monde sauf lui même que quelqu'un d'un autre village vient faire pour lui.

tout le monde porte la barbe même lui alors il dit des choses inutiles puisque de non sens car il ne travaille pas

il rase tout le monde mais se rase aussi lui même alors il a ommis de le dire

il rase tout les gens quine le font pas eux-même ou qui occasionnellement ne le font pas et se fait raser par sa femme ou quelqu'un d'autre ce qui est le plus probable et logique.


Il rase tout même son chien tout ce qui a un systeme pileux ...il rase et alors là c'est un village d'échevellés...

HAHA --1

Pour ta culture, un paradoxe (formulé dans un certain système, comme la théorie des ensembles) équivaut à une proposition dite indécidable. Cela signifie que les axiomes du système ne permettent pas de démontrer si la proposition est vraie ou pas. C.-à-d. que la proposition est indépendante du système et qu'il faut ajouter des axiomes supplémentaires au système pour pouvoir inclure, dans le nouveau système, la proposition paradoxale qui cesse alors d'être un paradoxe. C'est le sens du passage anodin "moyennant l'introduction de nouvelles considérations" qui n'est généralement pas lu par les gens peu attentifs.

Une femme barbier, gabzor ? ... plus aucun poil au menton et plus de tignasse folle au village --36

GrosRatNoir, tu n'as jamais pensé à enseigner ? cébé a enfin compris. Et elle avait même lu et saisi le petit truc sur "l'introduction de nouvelles considérations".
Pour cesser d'avoir un paradoxe, il faut donc introduire un nouveau paramètre. Comme ici suggérer que le barbier soit une femme. Pour autant qu'on appelle barbier une femme qui rase ceux qui ne se rasent pas eux-même.

Dans ce cas, si la proposition cesse d'être un paradoxe, elle devient donc une énigme. Ce qui par conséquent n'aurait plus rien à voir avec l'intention de la proposition posée au début.

Il existe des gens qui préfèrent chercher à résoudre des paradoxes pour améliorer leur système de connaissances, plutôt que s'asseoir dans un fauteuil à les lire dans un ouvrage de koâns avec de grands yeux scintillants de vide.

Certians se demandent aussi si on peut logiquement accepter qu'un ensemble soit élément de lui-même.

C'est ce que fait Russell lorsqu'il ajoute la notion de "type" à la théorie des ensembles, pour résoudre le paradoxe. Les ensembles sont hiérarchisés en types, et un ensemble quelconque ne peut contenir, comme éléments, que des ensembles de types inférieurs. Un ensemble ne peut donc pas se contenir lui-même.

C'est prodigieux...

Pizza Man a écrit:

C'est prodigieux...

Est-ce un commentaire tronquée par la machine pc ? ... ou un sous-entendu rustique ?

***************************************************************


questions : pourquoi utiliser ce qualificatif de leibnizien à un tel casse-tête, est-ce un modèle de paradoxe dont Leibniz serait le "père" ?

Je me sens charitable pour les âmes sensibles qui n'ont que les maths dans la vie, faute de nanas

*** La modération restera également "charitable" en laissant momentanément cette prodigieuse intervention. ***

(Haha c'est l'argument désespéré du cancre frustré de rester derrière le peloton de tête, ça.)

Sinon il me semble que le qualificatif "leibnizien" est juste une erreur ... vu que Leibniz ne me semble pas avoir de rapport avec ces paradoxes.

le barbier, ne se paye pas lui-même quand il se rase, donc il ne fait pas acte de son métier et est a ce moment là, juste un homme qui se rase. décidement russel ni comprendra jamais rien en logique formelle

Je me suis trompé c' est Russel et pas Leibniz mais si je lui ai attribué le paradoxe c' est qu' il l' a envoyé à un mathématicien qui venait de finir l' oeuvre de sa vie à savoir une théorie sur les ensembles . Après lecture il lui a envoyé ce paradoxe qui a littéralement détruit sa théorie. Un pardoxe contre l' oeuvre de toute une vie comment il devait être blasé l' autre ^^

Quetzal et Gabzor sont sur un bateau… etc, etc…

Oh, c'est juste pour rire !

ce qui est assez amusant en fait, c'est qu'il n'est jamais séparer la fonction "barbier" de la fonction Homme comme si l'une pouvait-etre etendue completement l'une a l'autre. l'homme est barbier par accident, alors que l'inverse non..

ici il n'y a pas de parradoxe, c'est bien l'intitullé qui en soi est parradoxal, en croisant deux ensemble (homme et barbier) sous le même label...