Pascal Taïs était un autre de ces habitués de la teuf, qui avait la fâcheuse tendance de se trouver exactement là où l'alcool et la bagarre se produisait, sans songer un instant que la police n'est jamais bien loin. Bref, un con. Un con d'origine maghrébine par-contre, et qui trouve la mort par dessus le marché, même un tel cas ne laisse personne indifférent, et surtout pas la Cour européenne des droits de l'homme.
Et si la victime avait été purement et simplement française et blanche, la Cour européenne des droits de l'homme se serait-elle également mêlée de l'affaire afin de remettre au moins en cause la brutalité policière ?
La Cour européenne des droits de l'homme, a donc condamné la France aujourd'hui ce jeudi 1er juin pour avoir laisser crever le jeune franco-marocain de 33 ans, Pascal Taïs, mort en 1999 dans une cellule de dégrisement, au commissariat d'Arcachon, dans le sang et les excréments, et encore plus de détails, plus salaces les uns que les autres pour envenimer la situation...