Vos défauts et qualités par vous-même

Alors forcément, j'ouvre la danse...

Loyal, persévérant, passionné (de la passion contagieuse, la passion passionnante), ouvert, critique, instable (d'une instabilité philosophique). (qualités)
Et pourtant détestable, inacceptable, égotiste, instable (d'une instabilité psychologique), etc. (défauts)


A vous.

Patient, intègre, stable, aimable, généreux, attentif, exigeant, expérimenté...

Excessif, pervers, violent, arrogant, égotiste, choquant, insistant, et surtout : obsédé

C'est grave docteur ?

Pizza Man a écrit:

obsédé

Au sens sexuel ?

Obsédé, d'une manière assez globale.

J'aime bien Pizza, il repond definitivement à tout.

Par contre pour le "aimable" et "expérimenté", je --1

Tu te bases sur quoi pour remettre en question ces deux qualités, ma grande ?
On se connait ?!?

Rire est donc remettre en question ?
... et remettre en question, est-ce nier la chose ?

Cette remarque m'amène à penser que les qualités et les défauts que NOUS nous trouvons ne sont peut-être pas le reflet de la réalité, mais peut-être de l'idéal ou de l'image que nous nous faisons de nous-même ou que nous voulons montrer.


Pour répondre à ta question, Pizza Man : non ce n'est pas grave.
C'est juste curieux comme certains défauts sont incompatibles avec certaines qualités.

Par exemple : peut-on être arrogant tout en étant aimable, ou attentif, ou généreux ?
Comment être violent et aimable en même temps? ... pervers et intègre ? ...

Mais pour accepter cette curieuse dichotomie, peut-être serait-il bon de s'apercevoir qu'une qualité peut devenir un défaut, selon les circonstances. Ainsi, lorsque je dis que je fais preuve d'obstination, si je suis une simple ménagère qui veut névrotiquement quelque chose et que je m'obstine dans mon délire, c'est la part négative (-10) du concept. Mais si je suis docteur en chirurgie et que je fais tout pour sauver une vie, mon obstination pourra donner des résultats et se placer tout près du 10 positif, sur l'échelle (de 1 à 10) des valeurs de chacun des qualificatifs.

La générosité pourrait ainsi devenir un défaut, si la personne créditée de cette valeur se dépouille dans le but de paraître.
Mais là encore, chacun peut se leurrer sur sa propre motivation. L'enfer est pavé de bonnes intentions, n'est-ce pas ?

Je suis humain d'abord, hein !
Je peux me tromper, et je me trompe souvent d'ailleurs.

Citation :

«Rire est donc remettre en question ?
... et remettre en question, est-ce nier la chose ?»...

Je ne sais pas. Peut-être aussi que notre férue participante pourrait être plus laconique à ce sujet ? En tout cas, ces deux qualités semblent la faire marrer

Citation :

«Cette remarque m'amène à penser que les qualités et les défauts que NOUS nous trouvons ne sont peut-être pas le reflet de la réalité, mais peut-être de l'idéal ou de l'image que nous nous faisons de nous-même ou que nous voulons montrer»...

Tout dépend de l'image que l'on projette de soi, du personnage que l'on tient pour rôle aussi. Nous nous comportons d'une certaine manière en public, mais nous sommes plus nuancés en privé.

Citation :

«Par exemple : peut-on être arrogant tout en étant aimable, ou attentif, ou généreux ?
Comment être violent et aimable en même temps? ... pervers et intègre ?»...

Je suis arrogant mais j'ai des sursauts d'amabilité. Et parfois je suis aimable, mais j'ai des sursauts d'arrogance. Mais avec l'un comme l'autre, cela ne m'empêche pas d'être généreux avec mes proches, ni attentif à tout ce qui m'entoure.

Je suis violent, mais pas dans le sens physique du terme. Quoique j'ai le poing encore facile, mais vu ma stature imposante, j'apprends à me contrôler pour ne pas trop «casser». Angelo ne connait d'ailleurs pas sa chance de ne pas se trouver en face de moi, parfois. Le Net c'est d'ailleurs le nid de cette espèce-là

Je suis plutôt violent au sens de l'intensité avec laquelle j'entreprends mes projets, mes passions, mes convictions. C'est un gros défaut, en ce qui me concerne. Très gros, vous n'avez pas idée.

Je suis pervers dans le sens sexuel, mais je ne vois pas en quoi cela pourrait court-circuiter mon intégrité. Je ne suis pas un voleur, je réponds de mes responsabilités, et je respecte les lois. J'ai des principes assez stricts par-exemple, au sujet de la reconnaissance, même inavouée.

Citation :

«Mais pour accepter cette curieuse dichotomie, peut-être serait-il bon de s'apercevoir qu'une qualité peut devenir un défaut, selon les circonstances. Ainsi, lorsque je dis que je fais preuve d'obstination, si je suis une simple ménagère qui veut névrotiquement quelque chose et que je m'obstine dans mon délire, c'est la part négative du concept»...

Je ne crois pas que «l'excès» d'intégrité peut être considéré comme un défaut, sauf au regard des autres. D'ailleurs, le fait de considérer qu'une qualité puisse devenir un défaut, provient surtout du fruit de la jalousie. De mon point de vue.

Pizza Man a écrit:

Angelo ne connait d'ailleurs pas sa chance de ne pas se trouver en face de moi, parfois.

J'en serais doublement bienheureux, 1) tu te sentirais exister. 2) je ne te suis pas indifférent.

L'excès d'intégrité .... comme pour intégriste ?

Comme pour honnêteté, sans doute. Qu'en penses-tu ?

L'excès d'honnêté ? ... la naïveté peut-être ? .. la fausse candeur sûrement ...

Je ne crois pas qu'on puisse être «trop» honnête. À mon avis, on ne l'est jamais assez. Et d'ailleurs les tentations sont omni-présentes. On ne peut donc pas être totalement honnête en toute occasion. C'est donc un travail constant pour se maintenir.

Tu as raison, c'est même le cas pour toutes les valeurs : savoir les maintenir dans le juste milieu, dans l'équilibre, les optimiser afin qu'elles ne basculent pas du côté obscur.




Cette citation n'est pas DE Werber, mais a été reprise par lui dans son livre.

Je crois que tu confonds excès d'intégrité avec excès DANS l'intégrité.

On ne peut pas eccéder d'intégrité, mais on peut s'y prendre trop au sérieux et ne plus voir les nuances de ses antipodes. J'ai connu un type obsédé par l'honnêteté. Son problème ne venait pas du fait qu'il était «trop» honnête. Il était simplement honnête, mais il se prenait trop au sérieux. Il bossait comme responsable de la sécurité dans un grand magasin, et il a chopé une femme qui avait volé un truc à bouffer pour son gosse.

Le bon sens aurait voulu qu'il passe l'éponge, surtout en cette période de Noel. Mais non. Ili prenait son rôle vraiment au sérieux.


Il y a un terme que j'aime bien : laxisme.
Il en faut en toute circonstance, mais cela ne veut pas dire pour autant de relâcher son niveau d'intégrité. C'est la perception que l'on a de soi, qu'il faut modérer.

bonjour,

Cet exemple est bien larmoyant :
- « il a chopé une femme qui avait volé un truc à bouffer pour son gosse…… surtout en cette période de Noel ».

Serai - ce pour nous donner une preuve supplémentaire de vos qualités non avouées :
La mansuétude ?

Mais force doit rester à la Loi et à ses exemples de droiture.

N’est – ce point ce que vous avez voulu nous démontrer ici même en proposant la chaise électrique pour deux enfants d’une dizaine d’années coupables de viol ?

Ou doit – on ajouter : La « duplicité » à vos défauts ?

Ne dites pas vous - meme juste au - dessus :

"Je ne crois pas qu'on puisse être «trop» honnête. À mon avis, on ne l'est jamais assez"

Je ne répondrais qu'en la présence de mon avocat, maître Digoyo