Je me rappelle encore très bien, oh Digoyo
de ce temps où perdue, je n'avais plus très chaud
de ce temps où perdue, je pleurais mes dimanches
Lasse d'être enchaînée dans un couple endormi
je trainais la sandale, et je rêvais ma vie
pauvre sotte qui croyais aux longues robes blanches
et puis tu es passé, Digoyo ! Quelle histoire
tu fus pour moi celui qui me permit de voir
celui qui me porta de la branche à la terre
digoyo mon ami, je ne t'oublierai pas
tu es là, dans mon coeur, et c'est là que je vois
c'est là que j'ai bâti mon amour, mes mystères
C'est là que je te garde, oh mon plus tendre ami
celui qui a bercé, celui qui a cheri
Celui qui tendrement m'a tenu par la main
Ami, tu sais combien j'ai versé de sanglots
combien il faut d'amour pour porter le fardeau
combien il faut d'amour pour trouver le chemin
Tu m'as donné le tien et je t'en remercie
Tout cet amour, tu sais, fut ma source de vie
et grâce à toi, Ami, j'ai pu me libérer
Ne pleure pas, Digo, tu es un homme fort
Tu es un homme vrai et je te dis encore
que je garde pour toi, ma plus tendre amitié.