Au bal !
Aujourd’hui malheureusement
Le monde n’est que monde
Vidé de ta présence
- Je ne sais plus que tu es là –
Il tourne sur lui-même
Se fait la ronde
Et moi, moi qui voudrais
Moi, moi je pense.
Je pense aux tristes noces
D’où ne naît pas d’enfant
Je pense au temps qui passe
Aux illusions blessées
Moi, moi qui voudrais
Quoi ? un peu de ta présence?
Les regards, les baisers ?
Les corps nus qui s’enlacent ?
Je n’en sais rien, tu sais.
Et le monde sans fin
Tournoie comme un beau diable
Emportant dans sa ronde
Ce que l’on ne sait pas
Et tout ce que l’on pense
Moi, moi, moi je regarde
- Mon dieu le triste bal ! –
Comme je n’ai plus de larmes
Bien, je ris aux éclats
Et la ronde m’emporte
Il faut bien que je danse…