A quelle religion vous sentez-vous le plus proche ?

On veut nous faire croire que les spiritualistes sont trés gentils et que les matérialistes sont trés méchants.
Mais ca n'a rien à voir.
On pourrait aussi bien démontrer le contraire.

Donner à manger à ceux qui crèvent de faim c'est du matérialisme puisque la nourriture est du domaine matériel.

Tyranniser un peuple pour l'obliger à croire en une religion c'est de la spiritualité puisque les croyances sont du domaine de l'esprit.

Atil a écrit:

On veut nous faire croire que les spiritualistes sont trés gentils et que les matérialistes sont trés méchants.

Je ne sais pas qui veut te faire croire ça. Moi, on m’a toujours dit qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Du coup, je développe une légère tendance à prendre les spiritualistes pour des charlatans vendeurs de zéphyrs. Evidemment, guère plus consistantes sont les promesses des marchands de grands soirs, mais au moins ils parlent de choses qu’on peut voir et toucher, ce qui est toujours rassurant pour les gens comme moi qui possèdent un corps.

Si on veut s'amuser à comparer aux théorie psychanalytiques, le matérialisme correspond au "ca" et le spiritualisme correspond au "Surmoi".
Et entre ces deux extrêmes, il y a le Moi qui se maintient au juste milieu. Le Moi c'est la sagesse, qui ne se laisse ni entrainer par les instincts aveugles du monde matériel, ni par les croyances vaines du monde spirituel.

Personnellement je suis catholique mais bon je me considère comme athée, je ne crois pas vraiment en des dieux ou des autorités supérieurs. Disons que je préfère croire en des choses réels et concrètes.

Temporus a écrit:

Personnellement je suis catholique mais bon je me considère comme athée

C'est comme si je disais : 'Moi j'estime que je suis végétarien mais je ne mange que de la viande car je n'aime pas les légumes".

Mais c'est vrai qu'on peut s'amuser à donner la définition que l'on veut aux mots que l'on emploit.

Atil a écrit:

Temporus a écrit:

Personnellement je suis catholique mais bon je me considère comme athée

C'est comme si je disais : 'Moi j'estime que je suis végétarien mais je ne mange que de la viande car je n'aime pas les légumes".

Mais c'est vrai qu'on peut s'amuser à donner la définition que l'on veut aux mots que l'on emploit.

Pas vraiment.

Ce que disait Temprous sous-entendait sûrement "je fut baptisé catholique mais je n'honore pas cette confession".

Ça t'échappe, ce sont des choses qui arrivent.

Ornicar a écrit:

Atil a écrit:

DeMars a écrit:

Mes actions se dirigent vers mon prochain, non vers Dieu qui n'a pas besoin de moi.

C'est peut-être ca la vraie spiritualité :
S'occuper de son prochain plutôt que de perdre son temps avec ce Dieu dont on ne connait rien.

Ça, c’est pas de la spiritualité. C’est du materialisme.

Et ça change quoi de savoir que c'est du matérialisme? Et pourquoi cela serait du matérialisme mon bon monsieur? J'aimerais savoir...

On ne peut pas dire que s’intéresser à des gens réels et existants relève de la spiritualité. C’est s’intéresser à quelque chose de concret. C’est donc du matérialisme. Pas dans le sens « Attitude générale ou comportement de celui qui s'attache avec jouissance aux biens, aux valeurs et aux plaisirs matériels.» mais dans le sens « Doctrine qui, rejetant l'existence d'un principe spirituel, ramène toute réalité à la matière et à ses modifications. » (Lexilogos)

Quand on préfère (ce n’est qu’un exemple) en hiver, remplir l’estomac des gens plutôt que sauver leurs âmes, on est matérialiste.

Supposer qu’il n’y a pas de vie après la mort ou que l’âme n’est qu’une partie du corps, et remonter ses manches pour agir maintenant, relève du matérialisme.

Adresser une prière à Casper le petit fantôme pour éradiquer la misère du monde ne relève pas du matérialisme.

Citation :

On ne peut pas dire que s’intéresser à des gens réels et existants relève de la spiritualité. C’est s’intéresser à quelque chose de concret.

Ce à quoi on s'intéresse c'est à ce que l'on percoit. Hors on ne percoit pas les choses mais uniquement les phénomènes. Le monde pourrait n'être qu'une projection de notre esprit. Donc ce qsu'on prend pour une intéret matérialiste pourrrait trés bien s'avérer en fait du domaine de la spiritualité. L'opposition entre les deux n'est peut-être qu'une illusion.

Citation :

Adresser une prière à Casper le petit fantôme pour éradiquer la misère du monde ne relève pas du matérialisme.

Mais s'intéresser à la misère du monde est un intéret matérialiste.

Ornicar a écrit:

On ne peut pas dire que s’intéresser à des gens réels et existants relève de la spiritualité. C’est s’intéresser à quelque chose de concret. C’est donc du matérialisme. Pas dans le sens « Attitude générale ou comportement de celui qui s'attache avec jouissance aux biens, aux valeurs et aux plaisirs matériels.» mais dans le sens « Doctrine qui, rejetant l'existence d'un principe spirituel, ramène toute réalité à la matière et à ses modifications. » (Lexilogos)

Quand on préfère (ce n’est qu’un exemple) en hiver, remplir l’estomac des gens plutôt que sauver leurs âmes, on est matérialiste.

Supposer qu’il n’y a pas de vie après la mort ou que l’âme n’est qu’une partie du corps, et remonter ses manches pour agir maintenant, relève du matérialisme.

Adresser une prière à Casper le petit fantôme pour éradiquer la misère du monde ne relève pas du matérialisme.

Mais si je pense que je fais parti d'un tout (que l'on peut appeler le "NOUS"), et que cette appartenance m'inculque comme principe spirituel de m'occuper de mon prochain, suis-je spirituel ou matérialiste?

Tu es alruiste.

J'aurai plutot dit spirituel, pourquoi dis tu sa Wolmar?

je pense que le fait de déterminer si l'altruisme est issu de principes sipirituels ou matérialistes est sans réponse, car les deux peuvent s'en réclamer. Le problème n'est pas tant d'être spiritualiste ou matérialiste, que d'être trop l'un ou trop l'autre ; là intervient l'intolérance, le fanatisme etc... Il paraît plus aisé de trouver des exemples de dérive spiritualiste (le nazisme, l'esclavagisme, l'inquisition, etc), mais le matérialisme outré peut aussi en connaître ( le nihilisme cher à Nietzsche et qui mine nos sociétés, l'état démocratique de tocqueville, notre société consumériste etc). De grâce, ne faisons pas des vertus ou passions humaines l'apanage d'un seul camp : on risquerait de vouloir donner vie à un cadavre de nature humaine.

Atil a écrit:

Ce à quoi on s'intéresse c'est à ce que l'on percoit. Hors on ne percoit pas les choses mais uniquement les phénomènes. Le monde pourrait n'être qu'une projection de notre esprit. Donc ce qsu'on prend pour une intéret matérialiste pourrrait trés bien s'avérer en fait du domaine de la spiritualité. L'opposition entre les deux n'est peut-être qu'une illusion.

Impossible de discuter sérieusement sur les bases de cette fumisterie. Atil, c’est moi, le drogué, ici. Considère nos sens comme des instruments de mesure. Parce que ton compteur de vitesse n’est fiable qu’à 10 pour cent près, tu prétends nier l’existence de la vitesse, de la route et de la voiture. Non seulement c’est ridicule mais en plus ça empêche de développer toute considération sur la sécurité routière, le confort des passagers, le temps de transport et la destination. Tout ça parce que tu n’es pas sûr de la précision de ton compteur.

C’est joli, mais légèrement déconnecté de la réalité pratique, quotidienne et vraisemblablement concrète des gens qui, comme moi, possèdent un corps. Si tu veux bien arrêter de te prendre pour un dieu rêvant l’univers, on devrait pouvoir discuter.

Ok je comprend mieux maintenant où tu veux en venir. Merci wolmar

"Le monde pourrait n'être qu'une projection de notre esprit."

J'appui au moin Ornicar suite à sa, tu suppose donc que cest nous qui pourrait créer ce que nous voyons? si seulement cetait vrai ^^ mais je pense que cest un doux reve ou un cauchemar pour certains...

De plus, je pense au contraire que l'esprit perçoit les choses, l'analyse et en fait, a partir de cela, sa vérité. S'il n'avait pas de matière a exploiter, les philosophes n'auraient plus se loisir qui es : "réfléchir".

il me semble qu'il y a un gros problème dans cette phrase qui dit "le monde pourrait n'être que la création de mon esprit" : ce fait, s'il est vrai, entraîne qu'autrui n'est plus un sujet mais une sorte de fantôme, pour qui par conséquent ce constat ne saurait s'appliquer. En somme donc, cette affirmation n'aurait de vérité que pour celui l'énonçant. Cocasse.

En supposant cela on va droit dans une confusion total des esprits, il faudrait supposer que les esprits agissent ensemble pour pouvoir vérifier cette "hypothèse". Ou alors en considérant que l'esprit est seul, cela reviendrai a dire que chacun vit dans son monde... C'est assez étrange rien que d'y penser...

Ornicar a écrit:

Impossible de discuter sérieusement sur les bases de cette fumisterie. Atil, c’est moi, le drogué, ici. Considère nos sens comme des instruments de mesure. Parce que ton compteur de vitesse n’est fiable qu’à 10 pour cent près, tu prétends nier l’existence de la vitesse, de la route et de la voiture.

Pas du tout. je ne nie l'existance de rien. Je nie seulement que nous ayons une perception exacte.
ici je nierai que nous ayons une connaissance exacte de la vitesse de la voirure.
Nier l'existance d'une chose et nier l'exactitude de ce que nous savons sur elle c'est trés différent.

Citation :

C’est joli, mais légèrement déconnecté de la réalité pratique, quotidienne et vraisemblablement concrète des gens qui, comme moi, possèdent un corps. Si tu veux bien arrêter de te prendre pour un dieu rêvant l’univers, on devrait pouvoir discuter.

Si ceux qui croient que la terre est ronde pouvaient cesser de délirer, ils verraient ce que nous avons tous devant les yeux : il est évident que la terre est plate ! Qui la voit ronde ?

Wolmar a écrit:

il me semble qu'il y a un gros problème dans cette phrase qui dit "le monde pourrait n'être que la création de mon esprit" : ce fait, s'il est vrai, entraîne qu'autrui n'est plus un sujet mais une sorte de fantôme, pour qui par conséquent ce constat ne saurait s'appliquer. En somme donc, cette affirmation n'aurait de vérité que pour celui l'énonçant. Cocasse.

Si les autres n'existent pas, la personne qui énonce devient lla seule a exister dans le monde. Donc SA vérité personnelle coinciderait avec LA vérité unique.

PS : Quand je rêve, le fait de dire "Je rêve n'est une vérité valable que pour moi ,"

Atil a écrit:

Si les autres n'existent pas, la personne qui énonce devient lla seule a exister dans le monde. Donc SA vérité personnelle coinciderait avec LA vérité unique.

Et à part ça, tu ne nies l’existence de rien.

Pour moi, c’est là que commence le délire et que fini la discussion. Je suppose que notre conversation ne te manquera pas puisque je ne suis que le fruit de ta fertile imagination, merci.

Rien à péter des mégalos, moi.

Mas phrase commence par "SI".

C'est donc une supposition, une hypothèse de travail, et non pas une négation.

- "Si l'oxygène n'existait pas alors nous ne pourrions pas respirer !"


- "Mon Dieu ! Mais que tu es donc stupide ! Voila que tu nies l'existance de l'oxygène ! Au fou !!!"

« Ce n’est pas la réalité qui est importante, mais la manière dont on la perçoit. »
Jmedve


Je ne sais pas d’où je viens, ni quelle est raison de ma présence dans ce monde.
Je ne sais pas où partirai-je, ni quand.
Les seules certitudes qui me sont accessibles sont;
- la conscience d’être lié aux conditions de vie de ce monde,
- la connaissance de l’obligation de le quitter un jour.
Pour le reste, je peux cogiter, dans la limite de mes capacités intellectuelles et mes données culturelles, et trouver des réponses à ma mesure. Qu’est ce que j’ai trouvé ?
Comme individu j’ai besoin de Dieu, et comme être social j’ai besoin d’une religion.

Pour trouver Dieu.

Je dirais aux hésitants et aux athées qui sont à la recherche de la vérité, ou qui sont dans le doute, qu’il est peut-être plus aisé rencontrer Dieu à travers ses œuvres, (dans la nature qui nous entoure de l’infiniment petit à l’infiniment grand, sa Création), que dans l’étude des différentes religions.

Trouver Sa religion.

Concepts de l’esprit humain, élaborées dans les limites de notre intellect, les religions, portent en elles-mêmes les qualités et les défauts de la nature humaine. L’évolution des religions à travers les âges, en démontre bien, les erreurs et les faiblesses. Leurs enseignements ne correspondent pas toujours avec leurs actes, et de ce fait, elles mettent en doute leur crédibilité. Pire, leurs rivalités vont probablement à l’encontre du dessein du Créateur.

Je cite quelques erreurs commises par la mienne : Croisades, Inquisitions, massacre des Cathares, la nuit de Saint Barthélemy, luttes d’influences, accumulation des richesses

Que choisir ?

La religion devrait être l’instrument d’intégration des individus dans la communauté humaine. Hélas, les rivalités séculaires des religions, (dont le fondement est identique ; l’amour du prochain, la notion du bien et le mal), divisent les communautés au lieu les d’unir.

Leurs différences se manifestent principalement, par des conceptions divergentes, sur la raison de notre présence ici, et celle de notre devenir. Nous ne pouvons avoir une idée adéquate, ni de Dieu, ni de ses desseins. Il me parait futile de tergiverser, sur des notions, qui échappent à notre entendement, et qu’il ne nous est pas donné à connaître.
En définitive, il appartient à chacun de nous, à trouver, en fonction de sa personnalité, et de sa culture, le chemin qui l’approchera au mieux vers la vérité.

Heureux sont ceux à qui la foi est donnée, et qui rencontrent Dieu à travers leur religion.
Long et difficile le cheminement vers lui, pour ceux qui le recherchent.

Doumik, ta foi est admirable, dans sa simplicité et sa grandeur. Je t’envie ! (pc n° 5 )

Merci Gérard et bon retour sur Philosophia! ... c'est un plaisir de vous relire ici

Votre intervention est pleine de bon sens et de justesse.

Pour ce qui est de ma religion, elle est un peu plus cadrée, je dirais ça comme ça.

Elle est le Sacrement visible de mon appartenance à Dieu, elle me fait partie de sa famille, faite à son image ...

Dieu et moi ne sommes pas des étrangers l'un à l'autre. Puisque depuis toujours l'homme porte en lui l'empreinte de Dieu, je l'ai aussi sur moi ... C'est mon besoin principal, au-dessus des besoins primaires ... (l'homme est un animal spirituel ... )

Comme Dieu n'entre pas chez moi par effraction, automatiquement ou par magie, il commence par me donner des signes de sa présence et je les lis ou je les laisse... C'est ma liberté, cette liberté qu'il m'offre en me créant.
Ces signes premiers ont été décrits dans la Bible.
.... Puis il est venu Signe tangible lui-même en venant dans ce monde comme dans un berceau préparé depuis toujours (depuis la création, disons ). Le Christ.
Le Christ, c'est Dieu qui veut communiquer avec l'homme, tout ce qu'il a à me dire, il me le dit par le Christ .

Alors voilà .... Dieu ne me fait pas Homme sans moi, il ne fait pas mon histoire derrière mon dos, mon bonheur sans moi ... Il m'appelle à une conversion ininterrompue comme un appel à ma confiance.
Ma religion n'est pas une béquille comme on l'a si souvent décrite, ou un apaisement, un accueil ou un affermissement de mon état d'Homme ... c'est plus que cela ...
... C'est un moyen de me faire entrer dans cette Alliance avec Lui, pour devenir un peu plus Christ ( lui étant la Tête et les Hommes étant son corps) ... c'est à dire pour être Chrétien ...