Difficulté à apprécier le moment présent

Bonsoir tout le monde.



"ne pleure pas parce que quelque chose est terminé mais sourit quand elle a lieu"


J'aimerais adopter ce type de penser mais je n'y arrive pas totalement. Je reste bloquer sur une perception du futur où une situation agréable se terminerait.

Pour moi tout ce qui est beau aujoud'hui se terminera très certainement dans un futur assez proche (1-2ans ). Ma peur d'une impossible constante dans le bonheur est surtout basé sur les amitiés. Il y a souvent une construction relationnel avec des individus, mais je sens qu'à un moment quelque chose fera que tout sera perdu et j'arrive donc à ressentir une certaine tristesse, très modéré certes, mais présente.


Connaissez vous ce problème et comment l'apréhendez vous ?

Même en ce concentraint uniquement sur le temps présent, j'ai remarqué que je n'arrivais pas forcément à l'apprécier.
Il m'est ainsi déja arrivé de constater intellectuellement que j'avais tout pour être heureux .. mais sans être capable de le ressentir.

Faut-il vraiment ressentir le bonheur ? .. et tout d'abord qu'est-ce que le bonheur, comment le ressent-on, avec quelle partie de soi ?

Pour ma part, je ne sais si c'est dû à un certain détachement certain, mais je ne focalise pas sur ce qui pourrait arriver, j'ai tendance à ne pas me projeter plus que ce qui se doit selon mon agenda. C'est-à-dire tout à l'heure, ou demain à la rigueur ...
... D'ailleurs je me vante : je n'ai pas d'agenda
Je suis souvent en retard dans mes paperasses, à la bourre parce que j'ai frisé oublier quelque chose, je me trompe, je fais des conneries et je reçois des coups ....
... et tu sais quoi ? ... le monde tourne quand même et mon éternité n'en dépend pas.
Une seule chose m'importe, c'est aimer autant que je peux et même plus .... et si une relation s'éloigne, j'en garde l'héritage quand même par fidélité à ce que je suis.

Tiens .. je viens de recevoir une bonne nouvelle qu'elle est si bonne qu'elle me remplit de joie ...
.... mais mon bonheur n'en est pas "atteint" ...
Dans deux trois ans ou même avant, si cette bonne nouvelle est "perdue", il en restera l'expérience bâtisseuse d'être .

Bâtir son présent ...nous somme perpétuellement en train d'investir pour un bonheur hypothétique. Je pense à un problème de comportement social ou nous cherchons des recettes à travers les autres ...on mime quelqu'un qui mime un autre mime comme un larsen comportemental ....la réponse est peut être dans l'introspection.

disturbed a écrit:

Il y a souvent une construction relationnel avec des individus, mais je sens qu'à un moment quelque chose fera que tout sera perdu et j'arrive donc à ressentir une certaine tristesse, très modéré certes, mais présente.

Tu sera encore plus triste d'apprendre que cette construction relationnel avec des individus est basé sur l'objet de l'amitié (sex, argent) non sur l'amitié en soi.

L'ami n'aime pas l'amie, mais l'objet de sa amitié. (Platon, La République)

Disturbed a écrit:

Citation :

J'aimerais adopter ce type de penser mais je n'y arrive pas totalement. Je reste bloquer sur une perception du futur où une situation agréable se terminerait.

Disturbed, serais-tu donc dans l'imaginaire, le phantasme et non dans la réalité perçue en lien avec l'environnement qui t'est donné à vivre dans l'instant? N'y aurait-il pas d'autre que toi? Serais-tu seul dans tes projections imaginaires?

Merci pour ton partage. Je suis dans le moment où tu lis mon message une partie de ton environnement du moment. Tu n'es donc pas seul, l'espace de cette lecture et peut-être après.