le bien et le mal, contagion

A votre avis est-il contagieux de se retrouver en présence du bien ou du mal ?
Est-il plus facile de sombrer dans le mal ou de suivre la voie du bien ?

Pas facile de répondre puisque le bien et le mal sont relatifs.
Il faudrait préciser quel type de bien ou de mal il s'agit.

Je pense que c'est comme quand on escalade une montagne en allant du sud vers le nord. Avant d'arriver eu sommet, c'est plus facile d'aller vers le sud que vers le nord. une fois qu'on a dépassé le sommer c'est plus facile d'aller vers le nord que vers le sud.

Heu... lorsque j'escalade une montagne, je vais de bas en haut, et le plus souvent j'emprunte la même voie pour redescendre

Je répondrais que le bien et le mal sont contagieux, et que les deux sens sont aussi faciles d'accès.
Cependant, l'homme étant mené par le sexe et l'argent, il s'orientera vers le bien ou vers le mal en fonction de son objectif principal.

Et le but principal, d'ou vient-il ?
De la contagion par le bien et le mal également !?

Sexe ou argent. (gloire, pouvoir) Ce but vient, il me semble, de la nature profonde de l'Homme.

Même mère Thérésa ou l'abbé Pierre avaient pour objectif la gloire.

Si j'ose dire.

cébé a écrit:

A votre avis est-il contagieux de se retrouver en présence du bien ou du mal ?
Est-il plus facile de sombrer dans le mal ou de suivre la voie du bien ?

Je pense que ce sont des notions "humaine" dans le sens où déjà comme le précise Atil .. Encore faut-il définir ce qui est bien de ce qui est mal ... Et aussi qu'il est facile de trouver des escuses aux faiblesses...

La voie du mal pourrait se concevoir, dans l'égoisme personnel .. Alors que celles du bien pourrait être ce qui trouve des utilités pour des pluriels ... Encore que, dépend des valeurs que l'ont y prettent...

cébé a écrit:

A votre avis est-il contagieux de se retrouver en présence du bien ou du mal ?
Est-il plus facile de sombrer dans le mal ou de suivre la voie du bien ?

Eh bien, oui, je pense que oui. Par exemple, des escrocs ont un enfant. L'enfant, que va-t-il être ?
Malgré les exceptions, il aura ce que lui auront donné les parents.
Ce qui répond à la deuxième question.
Tout dépend de tout !
Mais, par contre, si un des parents est un escroc et l'autre est tout le contraire....l'enfant, à votre avis, comment sera t-il ?

Je vous conseille d'abord d'abandonner tout désir, même le désir de désirer

1/ Ontologiquement, le bien et le mal n'ont pas de sens. Ils n'en n'ont que d'un point de vue humain.
2/ Un des traits principaux de l'esprit humain est l'habitude : on se fait à tout, et plus particulièrement à ce qui se passe bien. Seul le mal fait figure de surgissement, seul le mal se remarque. Le fait d'être sous un toit, de manger à sa faim, de ne pas connaître de deuil etc ne nous apparaît pas, à moins d'y réfléchir, c'est à dire de contrarier notre tendance première, comme un événement. Mais le mal est toujours perçu comme tel : il brise un équilibre, rompt une marche, casse une représentation, fait intervenir un vide. Le bien dans nos vies se pourrait bien être à la vérité beaucoup plus présent : on ne le remarque spontanément pas, car sinon il n'arrêterait pas de nous freiner, de nous âper par sa présence quasi permanente. Notre manque d'attention au bien est en cela révélateur de sa présence.