euthanasie

Jésus pratiquait l'euthanasie ? Ah bon.

Jésus est restée à ses côtés, il l'a regardée avec amour .... Presque tout le monde l'oublie.

... il avait déjà il y a près de 2000 ans porté d'atroces souffrances sans geindre et sans refusé son sort d'homme ... jusqu'à la mort ...


Pizza Man, tu fais un raccourci intolérable!


Merci Duan Yu ... ce texte resservira, j'en suis sûre.
Peut-être pour cette phrase :
Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.

ou celle -là :
Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission.

Duan Yu a écrit:

Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Donc Hipocrate était pour l'euthanasie passive.

«Je ferai tout pour soulager les souffrances»...

<o> «Tout» ça veut dire absolument tout. Incluant l'euthanasie, non ?

... mais il joute "[b]Je ne provoquerai jamais la mort délibérément."

Donc il ne s'agit pas d'euthanasie active.

Ça reste malgré tout de l'euthanasie.

Citation :

2. Une société pour la vie.

Une récente campagne a été orchestrée, une nouvelle fois, à partir du drame personnel d’une personne gravement malade pour faire passer dans l’opinion le sentiment qu’il y aurait urgence à délivrer légalement un permis de disposer de sa vie. En réalité, il s’agirait d’un nouveau permis de disposer de la vie de son prochain, disons-le simplement : d’un permis de tuer. Alors que nous ignorions tout de la situation médicale réelle de la personne, des traitements possibles, des traitements proposés, acceptés ou refusés, on a voulu capter l’émotion légitime pour la substituer à la réflexion ; on a fait monter les enchères émotionnelles ; on a instrumentalisé une situation douloureuse pour la cause.

On parle beaucoup de dignité ! Nous n’avons certainement pas la même conception ni la même pratique de ce mot.

Sournoisement, le travail admirable des équipes de soins palliatifs a été discrédité et dévalué aux yeux de l’opinion. Honteusement, des milliers de personnes gravement atteintes ou dans le dernier âge de leur vie ont été soupçonnées de ne pas avoir le courage de la « dignité ».

Frauduleusement, la requête de reporter la décision de sa mort sur la société a été présentée comme un progrès humain.

La loi, votée il y a deux ans et pas encore vraiment appliquée, a été occultée. La passion pour la mort a remplacé la compassion pour la vie.

Plusieurs d’entre nous se sont exprimés justement et sobrement sans faire le jeu médiatique de cette vente aux enchères de la dignité. Aujourd’hui, nous voulons dire ensemble notre conviction que la société n’a pas vocation à organiser la mort, la mort de personne : ni celle de l’enfant à naître, ni celle du grand malade en phase terminale, ni celle des vieillards en fin de vie. Si elle le faisait, elle saperait les fondements mêmes de son existence. Elle deviendrait un lieu du doute : veut-on encore de moi ? Comme évêques mais tout simplement comme êtres humains, nous voulons rappeler que la dignité humaine n’est pas de chercher dans la mort la solution aux situations graves et angoissantes auxquelles tous les hommes sont confrontés un jour ou l’autre.

Nous voulons dire encore une fois notre estime et notre admiration pour les hommes et les femmes qui assument leur vie avec courage et discrétion, pour les médecins qui cherchent sans cesse à soulager la souffrance, pour les équipes soignantes qui respectent, elles, la dignité de leurs malades, pour les familles qui accompagnent courageusement leurs membres éprouvés.

Surtout, nous voulons exprimer notre résolution d’agir conformément à ces convictions en soutenant tous ceux qui se mettent vraiment au service de la vie. Nous le faisons particulièrement en n’abandonnant pas les malades graves à leur détresse et à leur souffrance.

Partie du discours d'ouverture de la CEF, par Mgr Vingt-Trois, Archevêque de Paris

Le texte intégral ici : http://www.radinrue.com/spip.php?article4023

On se serait étonné du contraire de la part des catho.

Pourquoi est-il mal de vouloir mourir lorsqu'on est malade et qu'il n'y a aucun espoir de guérison? Pourquoi vouloir imposer une lente agonie à quelqu'un?

Ah oui c'est vrai. On peut toujours se lancer en bas d'un pont ou avaler des somnifères. Si on veut vraiment se suicider.

Faire du forcing auprès de la justice afin qu'elle oblige les médecins à transgresser leur serment et conduire la société vers la cata n'est pas mieux ....

(je fais le lien avec la loi de Simone Veil sur l'avortement qui se devait être défensive et qui est devenue offensive ... en étant détournée en moyen de contraception )

Strictement parlant, l'euthananasie ne transgresse pas le serment dans sa forme actuelle. Il faudrait ajouter un paragraphe explicite dessus.

On en revient toujours au même :
C'est en se basant sur des arguments idéologiques qu'on veut imposer la souffrance au nom du "droit à la vie".

Pourquoi le droit à la vie devrait-il primer sur le droit à la non-soufrance ?

Pourquoi chacun ne pourrait-il pas choisir ce qu'il préfère ?

Pourquoi certains devraient-ils imposer leurs système de valeur personnel aux autres ?

Tu sais très bien, Atil que ce qui devient légal a tendance à être confondu avec ce qui est moral ...

Si on légalisait le suicide assisté, il s'ensuivrait toutes sortes de revendications et de permissions qui entrainerait l'approbation à quiconque voudrait en finir avec la vie pour n'importe quelle raison. Il faudrait ensuite revoir tout le débat sur l'avortement, entrainant des complications judiciaires inextricables.

Je ne sais pas pour les autres pays. Au Canada c'est illégal de se suicider. Quelqu'un qui se fait prendre après une tentative manqué peut faire de la prison.

En plus, selon certaines croyances, si tu te suicide, tu vas directement en enfer.

Je pense que le suicide devrait être décriminalisé. Quelqu'un qui pense à se suicider a besoin d'aide. Et je ne crois pas que la prison soit l'aide qu'il a besoin.

Ici, la personne qui a fait une TS passe un certain temps dans un hôpital psy, puis est suivie encore quelque temps après sa sortie ...

... A moins de faire partie d'une obscure croyance, plus personne ne pense aller en enfer pour s'être suicidé ...


Tiens, je vais ouvrir un fil, dans Croyance, sur le sujet de l'enfer ! ...

cébé a écrit:

Tu sais très bien, Atil que ce qui devient légal a tendance à être confondu avec ce qui est moral ...

Sur quoi se base-t-on pour décider de ce qui est moral ?

C'est toujours le même problème : la moralité est une affaire d'idéologie.

Donc certains veulent imposer leur idéologie aux autres.

Est-ce donc si différent de ce qui est légal ?

Le moral n'est pas plus objectif, universel et absolu que le légal.

Il y a pourtant une morale qui est commune à tous les hommes, c'est celle de permettre à l'autre de grandir sans lui mettre des obstacle insurmontable ...
... et quand je dis grandir, c'est aussi évoluer spirituellement ...

Et si la souffrance était un obstacle insurmontable qui empèche d'évoluer ?

Vivre dans une souffrance incurable est incomparablement pire que mourrir.

Personellement je préfèrerais être condamné à mort plutôt qu'à la prison à perpétuité.

Mais c'est un avis personnel et chacun peut réagir différemment.

Alors pourquoi devrait-on traiter tout le monde de la même facon ?