l' être

L'ETRE
1)
dunamis / energeia; Vermögen (pouvoir) / Verwirklichung (réalisation);
Möglichkeit (possibilité) / Wirklichkeit (réalité).

Métaphysique d’ Aristote. Discours sur l’étant, sur ce qui est présent. Etude par le logos:
rendre manifeste en recueillant dans le dire, faire une déclaration dévoilante.

Définir l’étant par analogie catégorielle. Kategorein: dénoncer, accuser, dire que l’étant
est tel ou tel, qu’il en est ainsi de lui, ce qu’il est en propre. Le dire de
l’être dans l’énoncé de l’étant.

Ce ne sont pas les catégories logiques de Kant! Possibilité/réalité/nécessité des choses.

Explication de l’essence de l’étant non pas seulement par les catégories mais aussi selon dunamis
/ energeia.

2)
L’étant se dit dixos, d’une manière double (au moins).

étant-vrai / étant non-vrai.

Où, quoi, comment, combien, quand, dunamis / energeia.

3)
ti to on: qu’est-ce que l’étant? (le quoi étant)/ ti to einai: qu’est-ce que l’être? (le quoi être). Equivalence?
Cette chose-là (étant), elle est!

« L’ Etre est la dernière fumée d’une réalité qui se volatilise » (Nietzsche; le crépuscule des idoles)

l’étant différent de un étant. L’étant n’est pas la somme de tous les étants, non plus l’unité
permettant de compter combien sont les étants.

Parménide: l’étant est le Un (to on to en).

4)
Mais l’être est dit de manière diverse.Le Un est lui-même multiple.

5)
L’ Etre est le Un premier et décisif auquel se rapporte tous les étants.

Pas par homonymie/ synonymie, càd une chose commune appelé d‘une ou plusieurs manières.

Pas non plus par général/particulier, càd en trouvant ce qui est général dans de différents mode
d’être, articulé en spécificités et différences, où il y aurait un genre en soi se développant de différentes manières à partir d’une même base d’être.

On ne peut pas saisir l’être par une définition, càd une délimitation d’un concept universel.

6)
Peut-on trouver une première signification fondamentale de l’être qui porte et dirige ce qui peut-être dit des autres significations multiples?

Ce n’est pas la substance présente au monde.

Les positivistes ont montré que les énoncés métaphysiques étaient dénués de sens. Ou alors qu'ils ne portaient pas sur le monde mais juste sur le langage.

L'être n'est qu'un mot.

l'être n'est qu'un mot, exactement!

Dans ce cas j'irai plus loin en disant que aucun énoncé ne porte sur le monde, mais sur un langage, le langage dans lequel ils s'expriment.
La science elle même est dans ce cas, ceci dit elle a le bon goût de confronter ses "mots" et ses raisonnements au réel.

Mais j'ai l'impression que les énoncés métaphysiques raisonnent bien souvent sur des mots et des concepts sans même prendre la peine de s'assurer qu'ils sont pertinents, juste parce qu'ils font partie du vocabulaire.
(En tout cas c'est l'impression que me donnent ces quelques paragraphes sur l'Etre...)
La science, au contraire, crée des concepts pour coller a une réalité.

oui, mais le mot peut etre un allié sans etre une preuve on est d'accord.