Je pense qu'il est d'abord important de savoir ce que ça veut dire. Avoir intérêt de faire ceci, c'est en tirer un avantage plus grand à le faire qu'à ne le pas faire.
Peut-on dire alors que répondre à des insultes donne quelque avantage ?
A première vue, non, bien entendu. C'est ce que vous avez tous répondu jusqu'à présent. Tous, si l'on considère le "nous devons faire des efforts de communications entre espèces" comme une plaisanterie sans sens profond.
(Jean, il me semble que c'était un humour bien noir que de comparer un imbécile à un singe, quelque soit l'état de santé de ce dernier ... Pour deux raison : Le singe s'en trouve profondément rabaissé à la bêtise humaine, qu'il n'a jamais eu l'occasion, et ne l'aura sans doute jamais, d'en être l'auteur, ensuite parce que tout Homme, quel qu'il soit mérite d'être pris en considération pour ce qu'il est.).
En effet, on peut penser ne pouvoir parler avec quelqu'un qui reste fiché sur ses positions, telles qu'elles sont (je n'ai pas lu la conversation qui a amené ce sujet, je ne peux donc juger (et même si j'en avais la possibilité, je ne le ferais pas) de la vérité ou de son contraire des opinions des deux blocs opposés).
Seulement, il n'est pas donné à tous d'expliquer convenablement ses opinions, de sorte d'être compris de tous. Peut-être peut-on considérer les insultes en ce cas comme l'argument ultime d'une personne qui se sent attaquée, sans qu'elle puisse expliquer son raisonnement qui lui semble juste et fondé, pour elle.
On s'aperçoit alors que cela fait beaucoup d'incertitudes basées uniquement sur ce que l'autre pense, ou ressent. Or, à cet instant de la discussion, prendre une insulte au premier sens du terme est naturellement aride à toute forme de dialogue par la suite.
Si par contre on décèle en cette insulte la blessure de l'autre face à son incompréhension, on peut, si la discussion nous tient à coeur, tendre la perche à l'autre non pas en l'enfonçant à son tour,( si ce n'est par des insultes, à l'aide de comparaisons abaissantes, qu'on aide quelqu'un ...) en lui posant des questions, en l'aiguillonnant afin que par vous il s'exprime. C'est le principe du Yes/No question.
C'est long fastidieux, et ne mérite investissement seulement es seulement si le sujet en cours de discussion en mérite la peine. L'avis de l'autre est très important. Il faut savoir l'écouter, le faire parler.
Finalement, ne suis-je pas en train de dire qu'il fait continuer la discussion ?
Si, tout à fait
Dans le but de comprendre au moins si l'autre a des raisons de se mettre dans ces états, et essayer de voir comment on peut aller de l'avant.
Enfin, moyen radical, et utilisable uniquement lorsque les vouloirs de son interlocuteur sont confirmés néfastes pour la discussion, on peut alors parler de bannissement.
Mais, il me semble que cette étape reste trop prématurée quant à l'avancement de la discussion dans le cas mentionné par plusieurs.
Cette proposition tente de couvrir tout cas similaire à celui auquel vous avez eu affaire.
Pas seulement la votre.