Le sexe et la mort, conditions de l'évolution

> Le sexe n'est qu'une manière de transmettre l'hérédité et il commande à toute l'évolution.

Le biologiste François Jacob l'a ainsi démontré dans "La logique du vivant" :

Citation :

On peut espérer bien des choses de ce qu'on appelle aujourd'hui le "génie biologique" : la solution à de nombreux fléaux, au cancer, aux maladies de coeur, aux maladies mentales ; le remplacement d'organes variés, par greffes ou appareils de synthèse ; le remède à certaines défaillances de la vieillesse ; la correction de certains défauts génétiques ; voire même l'interruption provisoire d'une vie active qui reprendrait plus tard à volonté. Mais il y a fort peu de chances qu'on parvienne jamais à prolonger la durée de la vie au-delà d'une certaine limite. Les contraintes de l'évolution s'accordent mal au vieux rêve d'immortalité.

Il semble bien, en effet, que les êtres vivants ne sont devenus mortels que lorsqu'ils ont eu la possibilité de se reproduire sexuellement.
Avant cela, les êtres pouvaient se reproduire par division ou bouturage à l'infini.