bactéries et antibiotiques

Un antibiotique est une solution barbare contre les bactéries, néanmoins s'il est mal utilisé (en trop petite quantité ou durant une période trop courte), cela peut entraîner que certaines bactéries survivent en développant une certaine immunité contre l'antibiotique en question. Et l'antibiotique devient alors inutile ...

L'antibiotique est comme une maladie pour nos bactéries : si elles en guérissent, elles en sont mieux protégées.

La France est le pays d'Europe ou il y a le plus de bactéries résistantes à de nombreux antibiotiques.
Pourquoi ?
Parceque c'est en rance que les médecoins prescrivent le plus d'antibiotiques inutilement.
De plus les francais sont un peuple particulièrement indiscipliné qui suivent rarement les prescriptions comme il le faut.

PS : Si votre médecin vous prescrit des antibiotiques pour une maladie virale, alors changez de médecin : c'est un incapable.

GrosRatNoir a écrit:

Un antibiotique est une solution barbare contre les bactéries, néanmoins s'il est mal utilisé (en trop petite quantité ou durant une période trop courte), cela peut entraîner que certaines bactéries survivent en développant une certaine immunité contre l'antibiotique en question. Et l'antibiotique devient alors inutile ...

Non... Ca n'est pas ainsi que ça se passe: la bactéries ne "deviennent" pas résistantes.

Dans l'immense nombre de bactéries qui nous rendent malades, certaines sont plus ou mois résistantes à l'antibiotique que tu prends.
Un traitement antibiotique est très efficace s'il est mené à son terme parce que les bactéries, même un peu résistantes, sont incapables de survivre.
Cepedant, si le traitement n'est pas appliqué correctement (trop court, pas assez puissant), seules les bactéries les moins résistantes sont éliminées.

Résultat: toutes les bactéries survivantes disposent de gènes leur permettant de résister à cet antibiotique (mais pas forcément à d'autres). Ce sont elles qui se reproduisent donc et toute leur descendance est relativement résistante.

Citation :

L'antibiotique est comme une maladie pour nos bactéries : si elles en guérissent, elles en sont mieux protégées.

Absolument pas: il s'agit uniquement de sélection naturelle: les plus adaptées survivent et se reproduisent.
Les bactéries, contrairement à nous, ne disposent pas de système immunitaire. Elles ne peuvent donc pas renforcer leur protection contre les antibiotiques après y avoir été exposées. Je le répète, c'est juste une question de sélection naturelle.

Citation :

Les bactéries, contrairement à nous, ne disposent pas de système immunitaire. Elles ne peuvent donc pas renforcer leur protection contre les antibiotiques après y avoir été exposées.

Pour information et d'un point du vue strictement logique : ce n'est pas parceque les bacteries ne disposent pas de systemes immunitaires qu'ils ne peuvent renforcer leur protection contre les antibiotiques.

Et affirmer que : "les bacteries ne peuvent pas renforcer leur protection contre les antibiotiques après y avoir été exposées" . C'est totalement faux.

Lorsqu'on est passé de la génération des pénécillines aux céphalosporines de génération 1,on a remarqué que les bacteries, aprés exposition des céphaloporines,renforcaient leur resitance selon 3 types de mécanismes :

1-Par une augmentation des bétas lactamases : Ce 1er type de resitance est une tactique par le nombre.
la molecule de cephalopsporine étant plus stable que la penicilline grace a son cycle a 6 chainons,il lui faut produire beaucoup de beta lactamase pour dégrader le noyau lactame de la céphalosporine.

2-Par la modification de la cible : grace au changement de conformation tridimensionel des proteines.

3-Par une diminuation de la perméation : les antibiotiques ne passe plus à travers la paroie bacterienne.

Un autre exemple sur les quinolones,aprés exposition il y a modification de la sequence du gène codant pour la sous unité A de la gyrase ou encore la topoisomerase IV.
(les quinolones se fixent sur la sous unité A de la girase ,cette derniere permet le super enroulement de l'ADN et donc le bon fonctionnement de la bacterie donc vous comprendrez que si la girase est fixée par une autre molecule qu'est la quinolone,elle ne pourra agir sur l'ADN bacterien lors de sa duplication et celui ci ne sera pas fonctionnel)

Oups désolé, je voulais juste dire que "les bactéries finissent par résister aux antibiotiques", bien que je n'en susse pas plus ... J'ai peut-être mal utilisé le terme "immunité", car je ne voulais pas dire spécialement qu'elles possèdent un système immunitaires, je n'en sais rien de ce côté-là

Bref : laisser, si possible, votre corps résister le maximum, avant de passer aux médicaments ...

disciple a écrit:

Et affirmer que : "les bacteries ne peuvent pas renforcer leur protection contre les antibiotiques après y avoir été exposées" . C'est totalement faux.

Tu viens de m'apprendre une chose importante... Merci.

Le net contient pas mal d'infos intéressantes au sujet de ce dont tu viens de parler: C'est un phénomène intéressant.

Ca serait interessant que tu me donnes ces sites en question.Car ce dont j'ai écrit plus haut relève plutôt de ma "culture générale" histoire de voir si je ne dis pas trop de bétises non plus.

disciple a écrit:

Ca serait interessant que tu me donnes ces sites en question.Car ce dont j'ai écrit plus haut relève plutôt de ma "culture générale" histoire de voir si je ne dis pas trop de bétises non plus.

Notamment: http://anne.decoster.free.fr/atb/resab.htm

Ha oui c'est un résumé en quelque sorte,dommage qu'il n'y a pas de mécanismes moléculaires décrivant l'action des antibiotiques mais merci quand même .

Les bactéries s'adaptent facilement à leur environnement, vous rendant la vie de plus en plus dure, s'adpatant à vos mals-être pour essayer de vous détruire toujours un peu plus...insidieusement.
utiliser une médication nuisible la rend encore plus fort et plus virulente....

A l'image d'une bonne partie de l'humanité.......................
--16



Vive les médecines douces, les fruits, les plante et le miel........
Rien de tel pour combatre la saleté sous toutes ses formes !!!! --36

C'est juste une manière de présenter les choses.

Les bactéries deviennent résistantes car seules celles qui comportent des gènes de résistance arrivent à survivre et à se développer.

Ou alors certaines ont la chance d'obtenir de nouveaux gènes de résistance par mutation (les bactéries subissent plus de mutation que nous ... surtout dans les situations menacantes pour leur survie).

Ou alors des gène sde résistances "endormis" peuvent être réactivés par déméthylation.

Ou alors les bactéries qui possèdent des gènes de résistances en transmettent des copies (plasmides) à celles qui en sont dépourvues.

Pas connes les bactéries !

Voici le mécanisme moléculaire de l'action des quinolones pour ceux que ca interesse :

http://www.antiinfectieux.org/antiinfectieux/PLS/quinolones/PLS-quinolones-mecanisme-action.html

(ca me rappel inlassablement ces heures de bonheur intense à étudier ces bidules-chouettes "connes" ( --8 pour Atil ) à la paillasse...ha nostalgie ! )

Voici un site très bien fait concernant la microbiologie

http://www.microbe-edu.org/etudiant/etudiants.html

Je voudrais vous donner quelques informations concernant les infections nosocomiales ( les maladies que l’on attrape à l’hôpital) ; elle seraient responsables de 4000 décès par an en France.

Il y a 2 origines
- une origine endogène : le patient s’infecte par ses propres germes, à la faveur d’un acte invasif et/ou en raison d’une fragilité particulière
- une origine exogène : la bactérie est transmise d’un patient à l’autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical, l’infection peut être provoquée par les germes du personnel porteur, ou l’infection est liée à la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation…)

La lutte contre les infections nosocomiales est devenue une de priorités des établissements de soin. Elles ne peuvent pas être complètement absentes mais grâce à certaines mesures de lutte, le risque peut diminuer.

Par exemple, les hôpitaux universitaires de Genève ont réussi à réduire leur taux d’infections nosocomiales de moitié en remplaçant le lavage des mains au lavabo par la désinfection à l’aide d’une fiole portable et aussi grâce à la mobilisation de l’ensemble du personnel.


"Au lieu de s’ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas en introduire"?Pasteur

Merci pour le lien, Mohie, il paraît bien fourni et intéressant à première vue déjà!
Je me suis spécialement arrêtée sur le cours qui traite de l'helicobacter pilori. J'ai une nièce très jeune qui a été soignée pour cela ... et quelques semaines plus tard ma mère, plusieurs fois hospitalisée, a aussi dû être traitée pour la même infection.
Les médecins ont eu beaucoup de peine à faire un diagnostic.
Certaines infections sont donc plus contagieuses qu'on le pense.

Tu parles de certaines mesures de lutte, pourrais-tu développer?

On soupconne cette bactérie d'être derrière de nombreux ulcères de l'estomac.

Oui Atil, en fait elle peut même être responsable de cancer de l'estomac.
Je ne me souviens plus des statistiques, ni même s'il y en a vraiment, mais il semble avoir lu et entendu dire que la plupart des ulcères sont justement causés par l'helicobacter.
Ce qui est étrange, par contre, c'est la difficulté du diagnostic.; comme si cette bactérie était si nouvelle que les médecins n'en savent rien ou ne prennent pas en compte sa présence.
Nous ne parlons ici que de cette bactérie, mais combien d'autres, tout aussi dangereuses, ne sont pas encore assez connues (ou reconnues comme telles)?

On a aussi découvert les nanobactéries (ou nanobes).
Organismes trés mystérieux et trés difficiles à étudier tellement ils sont petits et coriaces.
On se demande même comment des être aussi petits peuvent avoir assez d'adn pour s'organiser.
Peut-être est-ce une nouvelle forme de vie qui existe surtout dans le sgrandes profondeurs du sol ?
Encore que les 1ères découvertes étaient dans une météorite venue de Mars !!!

cébé a écrit:

Oui Atil, en fait elle peut même être responsable de cancer de l'estomac.
Je ne me souviens plus des statistiques, ni même s'il y en a vraiment, mais il semble avoir lu et entendu dire que la plupart des ulcères sont justement causés par l'helicobacter.
Ce qui est étrange, par contre, c'est la difficulté du diagnostic.; comme si cette bactérie était si nouvelle que les médecins n'en savent rien ou ne prennent pas en compte sa présence.
Nous ne parlons ici que de cette bactérie, mais combien d'autres, tout aussi dangereuses, ne sont pas encore assez connues (ou reconnues comme telles)?

c'est vrai que l'hélicobacter est assez rare vu le peu de cours que j ai fait dessus, c 'est un germe qui n'est retrouvé qu au niveau de l'estomac de l homme donc la comtamination est strictement inter humaine mais dans quelque cas il peut y avoir contamination par un matériel d'endoscopie mal stérilisé, cette bactérie peut rester 4 ans voir + dans l'estomac.

cébé a écrit:

Merci pour le lien, Mohie, il paraît bien fourni et intéressant à première vue déjà!
Je me suis spécialement arrêtée sur le cours qui traite de l'helicobacter pilori. J'ai une nièce très jeune qui a été soignée pour cela ... et quelques semaines plus tard ma mère, plusieurs fois hospitalisée, a aussi dû être traitée pour la même infection.
Les médecins ont eu beaucoup de peine à faire un diagnostic.
Certaines infections sont donc plus contagieuses qu'on le pense.

Tu parles de certaines mesures de lutte, pourrais-tu développer?

Les établissements mettent en place des systemes de surveillance pour pouvoir cibler les services les plus à risques comme la réanimation, toutes les infections sont déclarées et des enquêtes sont faites, c 'est aussi les cas pour la surveillance des BMR (bactéries multi-résistantes)
en fonction de ces résultats des mesures de précautions et des recommandations sont établies
Les CLIN ( comité de lutte contre les infections nosocomiales) deviennent obligatoire dans les établissements.
Des procédures de lavage des mains, d'isolement de patients contaminés, de lavage et stérilisation des dispositifs médicaux sont établies et évaluées.

Dans les établissement sont créés des comité de vigilance ( hémovigilance, matériovigilance, biovigilance, infectivigilance....) dans le but de déclarer des événements indésirables et de mettre en place des actions correctives.