La question clé est comment créer , ainsi parle Zarathoustra c'est à dire comment créer la création en soi ?
Créer c'est faire du neuf , de l'inoui ... le mystère de l'Etre repose dans l'enfant qui se crée et qui grandit de se créer La puissance créatrice au contraire de ce que croit Nietzsche n'est pas le fruit de la mort de Dieu, de son meurtre mais est intimement inscrit dans cette phrase évangélique :
Je suis la vérité le chemin et la vie .... un forum entier ne suffirait pas à expliquer, à traduire ce propos sinon sans doute Zarathoustra
Je suis celui qui devient pourrait être une traduction pour autant que l'on y comprenne ceci que suis celui qui devient en tant que devenir est mon être , c'est à dire je suis celui qui se fonde comme devenir , celui qui a pour etre de devenir , le chemin , l'etre.
La vie est ce devenir qui devient dans son cycle la vie et la mort : le même , la renaissance et le retour est toujours : le même
La force si puissante de la vie meme celle de l'univers et celle de la vie terrestre se fonde dans ce devenir de l'Etre alors comment Jésus, un mortel peut il dire Je suis le chemin, la vérité , la vie : je LE suis ?! Recontre de la finitude avec son principe abyssal Jésus n'est son propre principe comme le principe de toute chose la force de toute chose que parce qu'il S adopte tel qu'il est surgissant
Cette adoption de lui-même par lui-meme est l'actualisation de sa liberté qui en lui, Jésus, atteint la dimensioni même de son devenir, son Etre meme est son adoption, son humilité toute entière fondée dans sa volonté propre qui est abandon Jésus est le supreme abandon comme supreme volonté
Jésus dans ce sens est l'Amoral de Nietzsche le hors la morale , il fonde son droit qui est de s'adopter devenir .... Le jeu de l'etre est aussi jeu de joie , joie suprême de s'abandonner , d'abandonner toute volonté
La volonté de puissance dans le christ est celle du plus grand renoncement , pure création , pure volonté Nietzsche a trouvé l'essence de Dieu croyant l'avoir tué , il le manifeste ....
Le problème avec le chameau de morale , le carcan c'est que le carcan est la libération justement de ce qui est vu comme liberté et qui est un carcan. En s'adoptant comme pur abandon Jésus est la puissance de tout .... les passions déréglées ne font pas la puissance ni ne sont l'indice d'aucune volonté d'aucune puissance, la volonté de puissance et le surhomme est de devenir moral non par devoir mais par nécessité , comme libération du carcan qu'est le péché, c'est à dire le lien
Jésus montre le sommet de la joie dans cette incarnation du cheminement force et vérité .... l'antipode de la folie , folie tant aimée de ce plus grand philosophe de tous les temps, ce bien aimé et si cher Friedrich Nietzsche