A t on le devoir d'être heureux?

s'il vous plait aidez-moi je ne vois pas du tout dans quelle direction partir , je suis bloquée. merci pour les réponses

Pour environ 15 lignes de ton travail

Un devoir ...
... mot à définir ...

— En a-ton un envers soi-même et de quelle nature est-il (essence et existence ) ?

— Celui qui dépend de notre relation avec les autres est-il brut ou n'existe-t-il que par comparaison ?

Voir du côté de la pub qui fabrique de toute pièce ce devoir, lorsqu'il entre dans le cadre du bonheur ....




Mais j'ai toujours été nulle dans ce genre d'exercice scolaire


Que ce travail scolaire ne t'empêche pas de t'intéresser aussi aux autres sujets du forum
... PS : topic de présentation dans Pour Commencer

http://fr.wikisource.org/wiki/Doctrine_de_la_vertu
marque dans edition>rechercher dans la page : aimer.
J'ai un peu la flemme de développer, je te donne juste ma pbtique la dessus : 1er aspect :
est-il possible de concevoir le fait d'être heureux, qui est une forme de plaisir, de jouissance, d'épanouissement, comme conciliable avec une forme de contrainte et de limitation ?
2 eme aspect : face aux malheurs du monde et aux peines du plus grand nombre, n'est-on pas forcé moralement de jouir de sa vie lorsqu'elle nous est objectivement avantageuse ?
Deux questions, deux problématiques dans une question, c'est rare, mais ici nécessaire il me semble. Intéresse toi au manuel d'épictète, au théétète de Platon, la lettre a ménécée d'epicure, descartes discours de la méthode, schopenhauer ( attention compliqué, pas simplement "la vie c'est nul", un peu aussi "la nature nous incline dans des paradis communs", voir métaphysique de l'amour), Nietzsche et les idoles (comme le bonheur en pourrait être, ne pas sacrifier son bonheur au nom du bonheur pourrait être une bonne partie de troisième partie), et puis plein de poètes et écrivains : nihil messtavic, cioran, lamartine pourquoi pas, hugo (demain dès l'aube)... Excuse pour le pêle mêle mais ça prendrait trois heures...

Je ne sais pas si nous avons le devoir d'être heureux. Mais, je ne vois pas pourquoi il faudrait s'en rendre coupable.

Oui on a un devoir d'être heureux, et c'est à rendre pour lundi prochain au plus tard.

MDR !!!

Je ne pense pas qu'on ai le devoir "d'être heureux", car le bonheur est quelque chose d'inconscient dans le présent que je pense que nous ne sommes pas capable de le voir immédiatement. Le bonheur appartient au passé (le petit "ah! C'etait mieux avant").

Je pense qu'en ce faisant un devoir d'être heureux on se rapproche plus du malheur qu'autre chose, car le bonheur absolu n'est qu'un idéal qui motive toute nos actions, mais comme un idéal il nous est inaccessible, ou du moins nous ne sommes visiblement pas capable de le reconnaitre, chercher son bonheur reviendrait à prendre conscience de cela et nous conduirait au malheur.

Mais pour te donner une autre piste d'interprétation, Kant dit que pour faire son devoir, il est impératif d'être heureux, car quelqu'un de malheureux cherchera d'abord à se satisfaire au détriment de ses devoirs, et donc "être heureux" deviendrait le premier devoir pour l'Homme.
Mais cela reste évidemment confus car comme je viens de l'expliquer, sommes nous capable de reconnaitre le bonheur ? Non, évidemment

Oui, on a le devoir d'être heureux. Les malheureux qui manquent à ce devoir, faut les punir.

Nous n'avons aucun devoir.

Ou alors il faut dire dans quel but on devrait faire une chose.

Pas de but à suivre, pas de devoir.

Atil a écrit:

Nous n'avons aucun devoir.

Ou alors il faut dire dans quel but on devrait faire une chose.

Pas de but à suivre, pas de devoir.

Effectivement voici le second problème que l'on pourrait se poser.

Quel devoir avons nous et envers qui ?
Nos devoirs moraux par exemple sont ils réellement des devoirs ? Ils ne sont pourtant là que pour satisfaire notre intérêt personnel et d'ailleurs, si tout le monde arrêtait de "faire son devoir", le feriez vous vous même sachant que vous êtes le seul à s'imposer des normes ?
Le devoir n'est qu'une convention hypocrite que l'Homme s'est fixé, "faire son devoir" n'est intéressant qu'en temps de paix car nous avons tous intérêt à le rester. Si la révolution ou la guerre s'impose, ne craigniez pas de transgresser nos normes de conduites car les autres ne manqueront pas d'en profiter !