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| Sujet: Je cràme ma vie comme un cigare... Jeu 26 Juin 2008 - 1:06 | |
| Je crâme ma vie comme un cigare ; le pieds de l’existence en bouche, et la tête enfumée. Regardez la montagne de Magritte, elle a mis le monde a distance, reposée sur un nuage de lait… Un cluster mojito et habano sur lequel j’ai trop tiré m’a enovyé dans le monde des morts, c’était assez semblable aux délires fiévreux. Un coup de fil m’a réveillé. Parce que tu l’aimes, ne dis jamais son nom par peur d’en abuser. Tourne autour, tourne et tourne, perds-en le nord, évanouis-toi, saoule-toi sur l’orchestre de ton coeur folle. Quand les ombres s’étirent, au soir, va dans la bouche de l’ombre sous sa fenêtre… J’ai connu cette “dynamique de la chute” : le levé du jour est un levé de Nuit, ton premier pas hors du lit ne trouve jamais le sol, tu sombres jusqu’au soir. Et la nuitée venue, ton corps tombe comme un corps mort, démembré sur les monticules qui jonchent le sol de l’Enfer. Je demandais a Charon : “que sont ces monticules ?” et il me rétorquait “de moi à toi, ce sont les monticules de la douleur, erigés par les orphelins en bas-âge”.Le début en “Tu” et la fin en “Je” est volontaire, elle traduit comme un glissement “de terrain” – ça y est, j’ai glissé – c’est un “glissement narratif”. |
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