Branlette religieuse

Branlette religieuse

Je suis un grand sage, bien au-dessus des autres, qui ne méritent que mon mépris ou ma compassion, et je me pose des questions, des questions oh mon Dieu, qui font mal à mon cul, mon cul qui a si chaud, dans ma chaumière chaude, il où fait bon dormir, entre les murs à la chaux, à la chaux des idées, quand d’autres sont vidés.

J’ai toujours à redire, et toujours à briller, j’ai toujours à maudire, toujours à dégueuler, si ce monde est vampire, je suis l’or de l’été, venez donc m’admirer !

Je viens sur une place, où les gens sont de glace, et les mots entassés, comme armoires rangées. Le bien et le mal, je les envoie et râle, mes frères et mes sœurs, sont des vibromasseurs, qui provoquent jouissances, sous airs « d’intelligence » !

Je dérive sans bruit, dans ce monde pourri, où Saint Thomas conchie le jus de ma folie. Je me branle d’un rien, mes doigts glissent entre les cuisses des réponses, qui viennent m’embrasser, de quelques mots de rien, emplies de certitudes souriantes, et gloussantes, comme les dindes de Noël joyeuses, qui hantent les forums à la recherche de chairs fraîche et crédule.

Soyez bénis, entre tous les atomes de la galaxie !
Vous êtes mes chéris, quand mes nuits sont pourries !

Tiens! .... Succube s'est détaché ! ... il faut croire que la crèche du voisin était appétisante!



Dans ma maison, un sapin froid de lumières et de décorations, tout de blanc orné et de leds blancs brillant laisse la vedette chaude à un petit montage : dans une vieille mesure à blé, quelques copeaux , fruits du travail d'un humble travailleur du bois, font le lit des santons de plâtre. Dans le fond de la jauge a été placée une immense étoile blanche faite en coton. Une bougie éclaire sur le côté ... une seule qui illumine tout l'intérieur.

Une mesure
Le travail d'un homme et d'une femme
Une lumière chaude
Un accueil ....

Dans quelques jours, nous fêterons la Sainte Famille, parce que les santons ne sont pas le reflet figé de nos vies. Celles-ci s'animent et doivent se réfugier pour un temps dans le pays d'Egypte, paradoxal retour aux lieux de l'esclavage afin de survivre ....

Esclavage, j'ai dit esclavage?! ... mais de quoi donc sommes-nous esclaves, nous qui nous targuons d'être si libres ?

De nos pulsions, de nos passions, de nos désirs, de nos faims matérielles, de notre sexualité .... ?

.... mais aimer, se passionner, le sexe, les désirs sont bons à prendre, n'est-ce pas ? ... du moment que prendre n'est pas synonyme de enfourner, se gaver, s'envoyer, s'empiffrer, engouffrer ..... en une mot très simple vider!

On devient libre plus en se vidant qu'en se remplissant.
Comme le ballon qui s'envole quand on lache du lest.

Ne fais pas semblant de ne pas comprendre.

Que n'ai-je pas compris ?

Atil a écrit:

On devient libre plus en se vidant qu'en se remplissant.
Comme le ballon qui s'envole quand on lache du lest.

Mais si le ballon se perce et se vide de son air chaud, la descente est assez périlleuse merci.

Donc, il faut se délester des poids qui nous retiennent et se remplir de choses qui nous élèvent. Comment fait-on la différence?

Rebonjour Quarkenciel, tu sembles en pleines formes.

Atil a écrit:

Que n'ai-je pas compris ?

Le delestage séminal rend indiscutablement le coeur plus léger.

Ornicar a écrit:

Atil a écrit:

Que n'ai-je pas compris ?

Le delestage séminal rend indiscutablement le coeur plus léger.

C'est ça, Pour l'homme, le bonheur c'est de se vider et pour la femme, c'est de se faire remplir.