quelques pensées

Voila une petite compilation de mes pensée. J'aimerais votre avis, vos référence pour chacune d'entre elle. J'aimerais étudié la philosophie Si vous avez des auteurs à me conseiller pour commencer je prend ! ^^



Quand un travail n'est pas passionnant il est abrutissant.


La question ne sert qu'a mettre en évidence la réponse. Ainsi le philosophe n'invente pas mais il cherche puis trouve
la réponse. La réponse n'étant que la mise en évidence de la réalité.


Personne n'a jamais autant "compris" les généralités que celui capable de cerner la particularité.




Voila si vous deviez choisir laquelle est la plus "aboutis" ?

La question ne sert qu'a mettre en évidence la réponse.

En fait, je crois bien que ce sont les réponses qui permettent de belles questions.

Admettons 7 comme réponse.
... Il y a plusieurs questions possibles :

Combien font 3 + 4 ?
Combien Blanche-neige a-t-elle de copains-nains ?
On en a 7 dans la tête ...
Racine carrée de [4090,125+32].8
................................... 673

Tu rentre beaucoup dans l'abstrait ou le subjectif, je sais pas trop, c'est flou...

Je distingue la question et la réponse par leur origine. Je m'explique, pour moi la réponse est la réalité, la vérité, c'est la chose sur laquelle il n'y a aucun DOUTE. La réponse est par nature divine, elle est le fruit du divins, sont expression. Quant à la question c'est l'homme qui l'a produit par son esprit mais aussi par une certaine "aspiration" a la réponse, au VRAI, au divins...
En résumé la réponse EST, la question de la même manière EST, mais cette fois parce que la réponse EST, c'est a la fois grâce à l'esprit humain mais aussi divins....
Ce que je veus dire c'est est ce que la réponse ne peut elle pas venir avant "la question" ? est ce que ça n'est pas plutôt "la réponse" puis "la question" ?

Je sais pas si on est encore dans la "philosophie".

mstafa a écrit:

Ce que je veus dire c'est est ce que la réponse ne peut elle pas venir avant "la question" ? est ce que ça n'est pas plutôt "la réponse" puis "la question" ?

Je sais pas si on est encore dans la "philosophie".

moi non plus d'autant plus que je ne prétend pas avoir un savoir suffisant sans être suffisant mais:
je trouve qu'il est toujours interessant de decortiquer une question et de nombreuses fois d'eviter d'y repondre ou tout du moins comme s'y attend le questionneur qui se croit malin

exemple plutot significatif
Lenine à propos de l'indépendance des peuples
question:pourquoi ne pas soutenir les appels de ceux qui luttent pour leur liberte ethnique en vu de les amener au communisme ils verront en nous leurs amis et nous placerons nos pieces comme on le voudra?
reponse(apres on est d'accord ou pas):
alors autant defendre leurs bourreaux car sinon se seront eux les notres
jamais ils accepteront de renier leurs idées pour lesquels ils se sont battus
pourquoi leurs envoyer nos commissaires politiques si pour qu'apres ils nous les renvoie les pieds devants

Ce n'est pas dans la reponse qu'il y avait une mystification mais dans la reponse elle même

bon mais c'est vrai qu'apres il a changé d'avis pendant le cours de la guerre et finalement on peut dire qu'il aura reussit

Un réponse ne peut venir que d'un être humain.
Elle est donc subjective et imparfaite.
A moins de donner au mot "réponse" un sens spécial ?
En faire un synonyme de "la Vérité".
Mais la Vérité existe indépendamment de toute question et interrogation.

Atil a écrit:

Un réponse ne peut venir que d'un être humain.
Elle est donc subjective et imparfaite.

Faux, pour ton postulat et ta conclusion. Un être humain n'est heureusement pas borné à sa subjectivité, comme tu tends à le suggérer juste après en parlant de la vérité. Je dirais qu'un témoignage est subjectif, et qu'une réponse est correcte ou incorrecte, vraie ou fausse. A partir de là, on ne reçoit pas une réponse que des êtres humains, mais aussi des bêtes et des machines. La réponse n'est jamais qu'une utilisation de symboles en retour. Quand tu veux savoir l'heure, ta montre te répond. Il faudrait creuser un peu les exemples, mais toujours est-il que l'échange question/réponse n'a pas forcément pour format la langue toute orale, toute parlée et toute humaine. En plus de cela, je ne vois pas en quoi une réponse ne peut pas être parfaite. Je ne sais pas si tu connais Wittgenstein un peu...
A: Combien il y a de pommes ?
B: Cinq.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'imparfait.

mstafa a écrit:

Ce que je veus dire c'est est ce que la réponse ne peut elle pas venir avant "la question" ? est ce que ça n'est pas plutôt "la réponse" puis "la question" ?

Je sais pas si on est encore dans la "philosophie".

On y est tout à fait, et pourquoi pas ? C'est aussi ce que je pense. La question demande à mettre en lumière une partie du Réel, de la Vérité (unique et totale), et la réponse s'y évertue. Mais celui qui pose une question, doit formuler une question non seulement correcte mais à un destinataire capable d'y répondre, sans quoi la réponse sera nécessairement erronée ou absurde. D'ailleurs tu as raison de parler du philosophe dans le cycle Question/Réponse, car tout ceci participe activement au doute méthodique. Mais ça ne marche pas seulement pour le philosophe, mais pour tous les scientifiques. (je suggère que le philosophe est un scientifique ! Bouh !)

Citation :

Quand un travail n'est pas passionnant il est abrutissant.

Qu'entends-tu par "abrutissant" ? N'entends-tu pas "aliénant" plutôt ? (c'est un terme un peu plus philosophique)
Ne penses-tu pas qu'un travail passionnant est tout aussi abrutissant/aliénant qu'un travail qui n'est pas passionnant ? Un travail qui nous passionne nous déraisonne puisqu'il est passion, il est donc abrutissant non ?
Ne penses-tu pas que la condition d'abrutissement du travail soit autre ? Le fait qu'il soit plus ou moins chronophage par exemple ?
Enfin, ne penses-tu pas qu'un travail soit forcément abrutissant ? Si je ne me trompe pas, en latin le mot travail est "labor", qui donnera "labeur" en français. "labor" signifie aussi "effort", "peine", "fatigue" et autres joyeusetés...

Citation :

Personne n'a jamais autant "compris" les généralités que celui capable de cerner la particularité.

Ah l'épistémologie ! Écarte-toi de ce dangereux chemin, mon pauvre ami !
Tu ne penses pas qu'une somme de particularités amène à la formulation d'une généralité (induction) tout comme d'une généralité découle les particularités (déduction) ?
Je pense plutôt que c'est à cette condition là que tu peux comprendre ce qu'est qu'une généralité.

Chocolator a écrit:

La réponse n'est jamais qu'une utilisation de symboles en retour. Quand tu veux savoir l'heure, ta montre te répond. .

Même si je ne regarde pas ma montre, celle-ci donne l'heure quand même en permanence.
Elle indique donc simplement l'heure. Elle ne répond pas à une question.
Quand je regarde le monde, je ne fais que le regarder pour en tirer des informations. Mais on ne peut pas appeler cela "interroger le monde" car le monde ne répond pas : il parle en permanence même si personne ne l'interroge.
A moins de donner un sens spécial au mot "interroger".

Le monde a une consistance concrète que l'humain perçoit à travers ses sens limités et qui lui permettent de comprendre le monde de façon immédiate. Mais il est vrai que sans conscience, on ne pourrait se positionner par rapport au monde. Pour en revenir à la montre, elle n'est qu'un outil que l'homme a inventé pour pouvoir mesurer le temps qui passe. Aussi, si certaines réponses nous semblent évidentes, elles ne le sont que dans la limite de notre perception et dans notre façon de décrire le monde qui reste propre à l'homme. Une réponse semble parfois immédiate et évidente mais elle résulte du jeu formel des symboles que l'on a acquis par apprentissage.

La montre donne en effet une information qui peut être partagée entre les êtres humains de façon incontestable sous un même fuseau horaire, de façon objective, comme une référence commune.

Et puis, il y a le temps vécu subjectivement qui peut être décrit, exprimé mais pas partageable de la même façon.

Dans les deux cas il y a perception et conscience.

J'ai conscience qu'il est intéressant que je prenne un chemin de réflexion. Je me donne le temps. Je fais l'hypothèse cependant dès maintenant qu'il me faut un autre concept que "conscience" pour continuer, peut-être le terme anglais d"awareness" différent de "consciousness"?

A suivre!

L'homme est doué de conscience, ce qui lui permet d'appréhender les phénomènes de façon subjective. C'est ce qui fait de lui un sujet. Il peut ainsi partager des références communes pour décrire ces phénomènes. Mais ces références communes résultent d'un apprentissage culturel parfois conscient mais bien souvent mémorisé dans notre inconscient. Cette dynamique conscient/inconscient permet de développer nos connaissances et ainsi d'être capable ou non de répondre à des questions.