Dans le monde réel, dans les grandes villes

Dans le monde réel, dans les grandes villes

je viens de relever ce morceau dans une des réponses faites par notre Ami Pizza.
J'ai été interpellé, parce c'est je crois dans mon incpnscient, que je suis parti il y assez longtemps de la "grande ville", pour tenter de trouver dans un endroit très retiré, mais aussi merveilleusement beau, le "monde réel ".

Bien sûr Il faut que Pizza intervienne, mais vous quelle est votre vision , de ce monde que vous voudriez réel, et eventuellement pourquoi vous pensez que c'est dans une ville ou ailleurs ?

Si on veut voyager pour trouver le monde réel, alors c'est la preuve qu'on ne recherche pas le monde réel mais le monde de nos rêves.
Car le monde réel est ici, partout autour de nous.

Quand je me trouve devant une telle question, je me demande toujours quelle est la réponse pour la forme la plus simple de vivre.
Comment, pour telle réponse, réagirait une personne sans vue, sans ouïe, sans toucher ... ?
... alors immédiatement me vient à l'esprit que c'est en soi au moins que se trouve le réel. Le monde réel n'est pas un lieu, c'est une manière d'appréhender ce lieu.

Socrate avait rencontré un voyageur qui voulait aller s'installer à Athène. Ce voyageur expliqua qu'il avait quitté sa ville car tous ses habitants étaient des gens désagréables. Socrate lui a dit que c'était une mauvaise idée de venir s'installer à Athène car tous ses habitants étaient également des hommes désagréables.
Puis Socrate rencontra un autre voyageur qui voulait aussi s'installer à Athène. Ce voyageur expliqua que dans sa ville tous les habitants étaient des gens agréables. Socrate lui a dit que c'était une bonne idée de venir s'installer à Athène car tous ses habitants étaient également des hommes agréables.

Fuir la grande ville pour un monde en retrait, j'appelle cela une fuite de la réalité et du monde qui nous entoure. Il faut accepter le monde dans son ensemble, dans sa beauté autant que dans sa laideur.

Et puis franchement, ce n'est pas en vivant dans les bois ou dans le désert qu'on peut espérer pouvoir affûter son esprit. Il faut des gens de différents horizons autour de soi, pour cela. Et les grandes villes sont bien désignées pour cela.

Une façon comme une autre de dire que où l'on aille, on emporte ses démons avec soi. Et Socrate ne m'aurait pas contredite, je crois ! ah ! ah ! ah !
Bon, je vais tenter de répondre à la question de Digoyo en rebondissant sur l'intervention d'Atil et en ajoutant un élément clé, me semble-t-il : l'amour.
C'est l'amour qui rend l'endroit où nous vivons "réel" dans le sens de porteur de paix. Il ne s'agit pas simplement d'habiter dans un lieu agréable et verdoyant ou bien, au contraire, dans le brouhaha des grandes villes. Il s'agit, je pense, de trouver la paix, la paix en soi. Et cette paix n'est possible que si l'on trouve l'amour...
On peut être malheureux au paradis et trouver reposant de vivre au coeur de l'enfer. Tout ce qui est extérieur à soi perd ou prend son sens à la lumière de notre intimité.
Je pense malgré tout que le calme de la nature aide ou peut aider à trouver la paix. Mais je reste convaincue que, comme le disait Hugo, "la gaité manque au grand roi sans amour" même si ce grand roi vit dans un somptueux château...
C'est donc l'amour, je crois, qui est la clé du monde et de la réalité.

Pizza Man a écrit:

Fuir la grande ville pour un monde en retrait, j'appelle cela une fuite de la réalité et du monde qui nous entoure.

Cette remarque n'a aucun fondement ! elle supposerait de définir la réalité. Tu penses vraiment que la grande ville soit la seule réalité possible ? Et que fuir la ville équivaut à fuir la réalité ?
Apparemment la ville, la grande ville, a surtout pour "vertu" d'étriquer l'esprit …

Ce ne sont pas les lieux qui sont vrais ou faux.
Ce sont les hommes qui peuvent être vrais ou faux.
Et cela indépendemment du lieu ou ils sont.

La réalité c'est le monde qui nous entoure, incluant les grandes villes et tout le reste du monde. Rejeter les grandes villes par-exemple, se résumerait à se couper d'une grande partie de la réalité. Il faut donc accepter le monde tel qu'il est, grandes villes incluses.

Et surtout, éviter de sombrer dans ce genre de manifestation ridicule anti-villes...

lubie a écrit:

Pizza Man a écrit:

Fuir la grande ville pour un monde en retrait, j'appelle cela une fuite de la réalité et du monde qui nous entoure.

Cette remarque n'a aucun fondement ! elle supposerait de définir la réalité. Tu penses vraiment que la grande ville soit la seule réalité possible ? Et que fuir la ville équivaut à fuir la réalité ?
Apparemment la ville, la grande ville, a surtout pour "vertu" d'étriquer l'esprit …

Sur celà, je penses que la grande ville est un terme qui "pourrait" ce voir autrement. Dans une grande ville vit les différents états que l'ont retrouve partout. Une grande ville contient en elle, toutes caractéristiques des plus fous aux illuminés égocentrique, des pauvres, survivants, aisées et +, ou des requins et petits poissons. Bref, des représentants du monde dans une grande ville.... Celà doit être lourd. Au propre, comme au figuré --30 ..mais bon, chacun ses gouts..

Maintenant la réalité est un terme variable en chacun, et dépend en grande partie de nos propres vécues . Il y a ce que l'ont veux voir, ce que l'ont veux vivre, et il y a ce qui nous emportes, et ceci varie en fonction de nos aspirations ou peurs.
Je pense que ce n'est pas l'endroit où l'ont vit qui détermine ce que l'on est, mais ce que l'ont fait .
Je pense que les motivations de Pizza ingère cette vie dans sa vision "de ce qu'est la vie" donc sa réalité.
"" bien que ... Si recherches "Bouddhiste" besoin aussi d'illusions de calme"" --9

Où est le rapport entre le fait de vivre en ville, et le bouddhisme ?

Citation :

Je pense que ce n'est pas l'endroit où l'ont vit qui détermine ce que l'on est, mais ce que l'ont fait .

<o> Et ce que l'on fait en ville détermine qui l'on est, autant qu'à la campagne. Il y a des fous en ville, comme à la campagne. Il y a des sains d'esprit en ville, comme à la campagne.

Et pourtant, on entend souvent parler de la solitude à la campagne, des états dépressifs, des suicides, et des crimes sordides, vu le peu de population. Devrait-on en conclure pour autant que les gens de la campagnes sont tous ainsi ?

Rien ne nous empêche d'être équilibré aussi bien en ville, autant que l'on peut être déséquilibré à la campagne, et inversement.

Mais il est probablement plus difficile à l'homme d'être équilibré à la ville qu'à la campagne. car la vie en ville est plus éloignée de la vie naturelle. Et l'homme ne peut pas s'adapter à la vie en ville en quelques années ou quelques siècles alors qu'il avait mis des millions d'années pour s'adapter à la vie dans la nature sauvage.
Donc le bruit, les vapeurs d'essence, la surpopulation, etc... sont des facteurs déstabilisants que l'on connait moins à la campagne.

Pizza Man a écrit:

La réalité c'est le monde qui nous entoure, incluant les grandes villes et tout le reste du monde. Rejeter les grandes villes par-exemple, se résumerait à se couper d'une grande partie de la réalité. Il faut donc accepter le monde tel qu'il est, grandes villes incluses.

Et surtout, éviter de sombrer dans ce genre de manifestation ridicule anti-villes...

Oui et je reprends ce que tu disais plus haut ! "fuir les grandes villes, c'est fuir la réalité !" tu n'as pas l'impression que c'est toi, là, qui ne voit pas le monde dans son intégralité ? Ce que tu dis ici est en contradiction avec ce que tu as dit plus haut !

Ceux qui fuient les villes ne cherchent pas la réalité : ils ne recherchent pas la campagne vraie mais la campagne telle qu'ils l'imaginent, telle qu'ils la rêve et telle qu'ils l'idéalisent.

N'importe quoi, voyons !
C'est complètement c… comme remarque. Tu peux très bien décider d'aller à la campagne parce que tu as fait le choix du calme, de la nature. Parce que tu veux des poules et de bons oeufs, parce que tu aimes la terre et que tu veux en cultiver un petit bout !
Je ne vois pas pourquoi la ville serait plus réelle que la campagne ! enfin quand on voit comment les urbains s'habillent en hiver, pour être tendance, quand on voit que les gamins des villes ne savent pas ce qu'est une brebis et font la grimace quand on leur dit qu'un animal, avant de le manger, il faut le tuer, et bien moi je me dis que la réalité, on a sacrément tendance à la fuir, en ville !
Demande a un citadin de t'expliquer ce qu'est une equinoxe, un solstice et tu vas bien rigoler. Je vis en ville tu sais, je sais bien ce que c'est ! Et dès que je le pourrai, j'irai cultiver mon jardin !!!!! Pas pour fuir la réalité, mais pour trouver ce qui me manque ici : le chant des oiseaux et la diversité des arbres… ouvrir ma fenêtre et voir du vert, pas du bêton !

Tu le dis bien : "Pas pour fuir la réalité"

Donc cela n'a pas de rapport avec le sujet, puisque celui-ci parle des villes qui, parrait-il, ne sont pas vraies.

Les grandes villes et la campagne...

Il y a trois ans, je suis partie de Paris, alors que j'y suis née, j'y ai grandi et évolué. Aujourd'hui je suis à la campagne, dans un tout petit village.

Je ne pense avoir fui aucun monde. Ni celui de la réalité, ni m'être créée ma campagne.

Le monde est pour ma part divisé en "réel" qui correspond a ce que nous demande la société (argent, pouvoir,...) et en "spirituel" qui correspond à ce que l'on est (être en accord avec soi-même).

Il est plus simple de s'accorder avec soi-même à la campagne qu'à la ville.
Il est plus simple d'avoir un bon statut social à la ville qu'à la campagne.
Tout dépend ce que l'on cherche.

Cependant, afin de garder les pieds dans ce qui nous entoure,quelquesoit le choix, je pense que les deux sont necessaires. J'ai besoin de retourner à Paris régulièrement. J'ai besoin de partir de Paris quand j'y suis trop longtemps.

Comme je me marre, mais alors qu'est-ce que je me marre !
Ça s'énerve, ça râle, ça critique, et ça juge les gens de la ville. Sinon, pour des gens de la campagne, je suis loin de vous trouver sereins et épanouis comme des nymphes allant au bois chantant.

D'ailleurs, où sont vos arguments démontrant hors de tout doute que les villes ne sont pas réelles ? Vous ne faites que râler et critiquer un lieu que vous avez fui car vous étiez de toute évidence inaptes pour y vivre. Vous ne pouvez pas supporter de vivre à la ville, par conséquent vous en déduisez que la vie à la ville n'est pas réelle. C'est absurde.

Admettez-le une bonne fois pour toute : vous avez échoué votre examen de passage de la vie à la ville. Vous avez fui car vous étiez inaptes et incapables de fonctionner en société, et vous en conserver encore l'aigreur. Vos préjugés envers les villes et ses habitants le démontrent.

Atil a écrit:

Tu le dis bien : "Pas pour fuir la réalité"

Donc cela n'a pas de rapport avec le sujet, puisque celui-ci parle des villes qui, parrait-il, ne sont pas vraies.

Atil, les villes sont VRAIES ! ce n'est tout de même pas un fantasme collectif et personne n'a dit qu'elles ne l'étaient pas ! Le sujet qui reprend une citation du grand penseur Pizza Man (pardon, j'ai pas pu m'en empêcher !!!!) reprise par Digoyo consiste simplement à se demander dans quel lieu nous voulons vivre et pourquoi. Certains préfèrent la réalité de la ville, les autres celle de la campagne ! Le tout étant d'argumenter.
Je crois par ailleurs que si Digoyo a repris la citation de Pizza c'est qu'il a peut-être, comme moi, était interpellé par la pensée pizzaïenne consistant à reléguer tout ce qui n'est pas grande ville dans une zone de non-réalité.
Enfin dans ce sujet, je crois qu'il y a de ça, non ?

Citation :

Il est plus simple de s'accorder avec soi-même à la campagne qu'à la ville.
Il est plus simple d'avoir un bon statut social à la ville qu'à la campagne.
Tout dépend ce que l'on cherche.

<o> Jolie formule, mais ça manque d'arguments. Et en quoi est-il plus «simple de s'accorder avec soi-même à la campagne plutôt qu'à la ville» ?

Ça veut dire quoi «être en accord avec soi-même», d'abord ? Vous critiquez sauvagement les villes et ses habitants ! Où se situe l'accord avec soi-même dans tout ceci ?

Lubie, visiblement même l'entendement est une chose qui t'échappe en plus de la réalité.

Mais bien sûr !!!!!!

Je suis morte de rire… --9

Je pense qu'on s'est bien mal compris.

Mais il faut dire que Digoyo a simplement sorti [ sans ma permission ] une de mes phrases en dehors de son contexte. Ce qui pourrait causer toute sorte d'interprétation et de réactions émotives de la part de certains...

J'avais précisément dit au sujet du sourire, quelqu'un souriant aux inconnus parce qu'il n'a pas peur et qui se sent humain parmi des humains, c'est à Disneyland que ça se passe ou sinon dans les petites villes, sauf dans le monde réel des grandes villes où c'est effectivement différent.

Je ne parlais simplement que du sourire largement absent dans la réalité de la ville. Rien d'autre. Je n'ai jamais prétendu que la campagne était irréelle.

J'aurais pu également parler du monde réel des campagne où le sourire existe plus facilement à cause de la proximité, mais ce n'était pas le sujet.

Donc, la ville est aussi réelle que la campagne.

Par-contre, ce qui n'est pas réel, c'est de fuir la ville en pensant que c'est mieux ailleurs, car on idéalise un endroit avant de s'y installer.

Vive les clichés.