La Véritable Realité

disciple a écrit:

Citation :

Que je rêve ou pas, que la douleur soit illusoire ou pas, la seule chose qui existe avec certitude c'est celui qui expérimente la douleur.

J'aimerai bien comprendre ton mode de pensée. Apparemment ca ne te gêne pas de soulever des interrogations spéculatives sur l'éventualité du caractère illusoire par exemple d'une douleur physique, du temps, du monde, de l'espace, bref du réel qui nous entoure mais dans cette même optique pourquoi s'affirmer exister ? Car pendant qu'on y est,le "je" pourrais être une illusion, tout comme l'expérimentation par les sens qui appréhende un monde "illusoire" , dans un espace "illusoire", mouvant dans un temps tout aussi illusoire.

Le "JE" qui expérimente les sensations pourrait lui aussi être une illusion.
Mais le processus même qui fait apparaitre des illusions existe nécessairement, quel qu'il soit.
Le monde n'est pas un néant total, sinon je n'aurais pas l'impression d'exister et d'expérimenter des sensations diverses.
Il existe donc "quelquechose" qui crée cette impression de "JE" et de monde extérieur.
On ignore ce qu'est cette réalité ultime mais on peut poser son existance.

Le "JE" qui expérimente les sensations pourrait lui aussi être une illusion.
Mais le processus même qui fait apparaitre des illusions existe nécessairement, quel qu'il soit.
Le monde n'est pas un néant total, sinon je n'aurais pas l'impression d'exister et d'expérimenter des sensations diverses.
Il existe donc "quelquechose" qui crée cette impression de "JE" et de monde extérieur.
On ignore ce qu'est cette réalité ultime mais on peut poser son existance.

Si je peux me permettre de répondre à ta question :

Certain ont définie ce concept par le mot de vacuité :
Sachant que
La vacuité est un terme qui peut être mal interprêté. Ainsi, Ringou Tulkou Rimpotché en parle en ces termes (extrait du livre Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ?) :
Selon le bouddhisme, tout est en essence vacuité (shûnyatâ ou
śūnyatā), tant le samsâra que le nirvâna. Shûnyatâ ne signifie pas
« vide ». C'est un mot très difficile à comprendre et à définir. C'est
avec réserve que je le traduis par « vacuité ». La meilleure définition
est, à mon avis, « interdépendance », ce qui signifie que toute chose
dépend des autres pour exister. [...] Tout est par nature
interdépendant et donc vide d'existence propre.
Selon la thèse de la vacuité, les phénomènes se définissent non pas par une "nature propre", une chose en soi qui leur appartiendrait en propre, mais uniquement par l'ensemble des rapports qu'ils ont entre eux.Source Wikipédia

Même exprimé ainsi, pour qu'il y ait des rapports entre les choses il faut bien que les choses existent.

Même exprimé ainsi, pour qu'il y ait des rapports entre les choses il faut bien que les choses existes.

ce qui signifie que toute chose
dépend des autres pour exister

Ca dit seulement que si les choses n'existaient pas, il ne pourrait pas y avoir de rapports/relations entre les choses.

Ca dit seulement que si les choses n'existaient pas, il ne pourrait pas y avoir de rapports/relations entre les choses.

En fait cela n' explore pas la notion d' existence des choses mais du fait que c' est leur coexistence qui rend possible leur existence ,
ex :un humain peut exister , soit ( avec un t), mais il ne peut exister
en tant qu' être humain si et seulement si il peut coexister ( en terme
de réalité quantique : même espace temps ) avec un autre être humain ,
ce qui lui donne la possibilité de se définir en tant qu' être humain .
Cela exprime la notion que la dualité seule peut définir l' existence .
En effet il est impossible de se définir par opposition à rien.
Ta conclusion , elle , crée un syllogisme de type tautologique
les choses existent
il y a un rapport entre les choses
si les choses n'existaient pas
il ne pourrait pas y avoir de rapports/relations entre les choses.

La vacuité dit :
toute chose dépend des autres pour exister
Tout est par nature interdépendant
donc vide d'existence propre

Cela parle de dualité et non pas d' existence propre , unitaire ou multiple de ou des choses qui ce faisant entretiennent des relations avec autre chose .
Il ya confusion dans ton interprétation .

A-t-on besoin de se définir ?

Les choses existent et puis c'est tout.

On va se retrouver devant le fameux problème de l'essence et de l'existance.

Laquelle précède l'autre ?

On va se retrouver devant le fameux problème de l'essence et de l'existance.

Laquelle précède l'autre ?

Je vais te dire la même chose qu' ' à Herin
c' est de la dialectique
ce qui en soi ne m ' intéresse pas
elle explore la forme du discours plutôt que son fond .
juste pour répondre à ce que tu dis il s 'agit de l ' expression du concept de noumène.
Peux être à plus sur un autre topic . Salut .

Ce n'est pas plus de la dialectique que de chercher à définir la véritable réalité.

C'est peut-être la même question formulée autrement.

Pffiouu Quel réalisme[] !

L'homme ne vit t'il pas dans l'imaginaire en voulant se qu'il veut ?
Se leurre-t-il ? Le sait-il ? Profite-t-il ? Realise-t-il en vivant ?
"La" "veritable" "réalité" serait-elle toute autre ?
Ne sommes-nous pas atteint d'une sorte de schizophrenie general ?

La réalité est se quelle est, c'est sur.

Si nous regardions le monde simplement avec nos yeux, nous ne le verrions que déformé par les illusions d'optiques et les imperfections de notre cortex sensoriels.
Mais nous faisons pire : nous déformons tout ce que nous regardons avec nos croyances, nos préjugés, nos émotions, etc ...

Bordel...

Et si nous sauvions le monde en cessant de polluer, en consommant moins, en cessant de pisser dans la flotte, etc, etc.

Il me semble que «déformer le monde avec nos croyances, nos préjugés, nos émotions» est bien moins nocif, en comparaison.

Pourquoi l'homme pollue-t-il alors qu'il devrait trés bien voir qu'il ne fait que scier la branche sur laquelle il est assis ?
Qu'est-ce qui l'aveugle à ce point ?

Si le probleme n'etait qu'ecologique..., peut etre alors,...avec une prise de conscience mondiale...
Je parle en prenant un oeil plus general.
Pour exemple /
Quel est le but de l'homme ? pas d'un, mais des hommes.
Si vous en avez un, en quoi est-il réaliste ?