À quoi sert la philosophie ?

À quoi sert la philosophie ?

À rechercher la vérité ?
Pourtant la vérité ne se discute pas. Elle s'impose d'elle-même comme un évidence. Si on recherche la vérité, on s'égare dans les profondeurs de notre esprit.
Alors on prend ses idées subjectives pour la réalité... car on s'arrange toujours avec la vérité.

Du grec philosophos (ami de la sagesse), la philosophie serait l'amour de la sagesse... Mais qu'est-ce que la sagesse ?

Pour Nietzsche :
« La foule [...] a longtemps méconnu le philosophe, elle l'a confondu soit avec l'homme de science et le savant idéal, soit avec le mystique exalté qui, affranchi de la morale, retiré du monde, s'enivre de Dieu ; et quand, de nos jours, on entend dire d'un homme qu'il mène la vie du "sage" et du "philosophe", cela ne signifie presque rien de plus qu'une vie "prudente" et "retirée". La sagesse, aux yeux du vulgaire, c'est un refuge, un moyen, un artifice, pour tirer son épingle du jeu ; mais le véritable philosophe, ne le sentons-nous pas, mes amis, ne vit ni en "philosophe" ni en "sage", ni surtout en homme prudent et sent peser sur lui le fardeau et le devoir des cent tentatives, des cent tentations de la vie ; sans cesse il se met lui-même en jeu, il joue le mauvais jeu par excellence. »

A bien y réfléchir, je trouve qu'il y a un côté suspect à la philosophie. Car philosopher, c'est d'une certaine manière rendre complexe ce qui est simple, chercher des explications à l'inexplicable alors qu'il suffit simplement d'accueillir la vie comme elle vient, sans questions outre mesure. Mais à la candeur de la vie, le philosophe préfère se perdre dans les dédales d'une pensée fluctuante et rassurante. La philosophie est donc une sorte de carapace qui protège de l'immédiateté du réel. C'est aussi se juger avec une certaine intransigeance et en définitive contempler son intériorité ce qui démontre une certaine forme de narcissisme ou de prétention. La philosophie n'est dans le fond ni bonne, ni mauvaise en soi mais comme Nietzsche le dit : le philosophe "joue le mauvais jeu par excellence".

Le côté suspect de la question qui été posée se trouve dans l'intention malsain de dissimuler le mauvais pour mieux le cultiver via un jeu des provocations calculées.

Pourquoi ne pas poser les vraies questions;

à quoi sert l'ignorance ?
à quoi sert la bêtise ?
à quoi sert l'égoïsme ?
à quoi sert le cynisme ?
à quoi sert la perversité ?
à quoi sert les caprices des enfants gâtés ?
à quoi sert de s'enrichir matériellement sur le dos des autres ?

...il faut toujours commencer par le bas pour ne pas se ridiculiser en posant une question plus haut que son niveau d'étude.

Je ne vois pas ce qu'il y a de malsain ou de provocateur à ma question. Mais je peux comprendre que le fait d'évoquer la blessure narcissique du philosophe qui se cherche, qui se juge pour mieux se contempler, puisse te choquer. (Au passage, je fais moi aussi de la philosophie. Je ne peux remettre en question que ce que je suis moi-même. Donc je m'inclus donc dans ce manque d'humilité et de simplicité du philosophe.) Mais sans cette blessure narcissique, il n'y aurait pas de philosophes et donc de philosophie. Cette blessure du philosophe est donc aussi une force créatrice.

PS: Bonne fête aux Narcisses !

Tu confonds philosophie et psychanalise. Pourquoi insistes-tu sur la blessure narcissique ? La philodoxie/doxa/opinion de ton "philosophe" hypothétique souffre-t-elle d'une mauvaise estime de soi ?

Sur à quoi sert la psychanalise, c'est sur une autre rubrique !

En ce qui concerne la philosophie, tu dois spécifier de quelle philosophie parles-tu, car il y a plusieurs écoles philosophiques et philosophies. Bonne occasion de tester tes connaissances !

Ou bien, es-tu comme ces touristes du café et forum philo qui ne cherchent pas la vérité, mais ils perdent leur temps juste pour s'assurer qu'il n'y a pas de vérité !

Tu as raison Geo... Mon analyse sur la philosophie vire psycho et on ne peut tout réduire à la psychologie. Seulement, je trouve suspect ce besoin de prouver aux autres mais surtout à soi-même la légitimité de son raisonnement. Je crois que tout raisonnement est légitime. Partant de ce principe là, pourquoi a-t-on besoin de se triturer la cervelle et surtout pour quelle conclusion (s'il y en a une...) ? Pour se prouver qu'on a raison ? Il faut donc à la base avoir des doutes sur soi.

Geo a écrit:

En ce qui concerne la philosophie, tu dois spécifier de quelle philosophie parles-tu, car il y a plusieurs écoles philosophiques et philosophies. Bonne occasion de tester tes connaissances !

Je ne parle pas ici d'un courant philosophique car chacun a sa philosophie de vie et sa façon d'interpréter le monde et celle qui me semble la plus sage, c'est encore celle qui sait rester innocente, simple et légère (le contraire du philosophe). Alors bien sûr, l'homme n'est pas parfait mais son goût pour la perfection le rend suffisant. Le philosophe se prend au sérieux en se perdant dans ses pensées obscures et se permet de surcroît de donner des leçons. (A part ça, j'adore la philo ! )

sophie.h a écrit:

Seulement, je trouve suspect ce besoin de prouver aux autres mais surtout à soi-même la légitimité de son raisonnement.

Quoi dire de celui/celle qui se rendent compte que ce qu'il y a de suspecte dans leur déraison a tort devant la raison de leur interlocuteur ?

sophie.h a écrit:

Le philosophe se prend au sérieux en se perdant dans ses pensées obscures et se permet de surcroît de donner des leçons.

Erreur de jugement ! Est-ce parce que tu as collectionné toutes le tromperies du monde ?
Ce n'est pas le philosophe, mais les non-philosophes qui se prennent au sérieux dans leurs pensées obscures, car ils ne peuvent donner nulle leçon de philosophie.

Le philosophe donne des leçons parce qu'il se croit omniscient, ce qui est un leurre. Mais finalement, le débat philosophique ne diffère pas des autres comportements humains. Le philosophe veut simplement dominer l'autre par la pensée. C'est un guerrier. Il veut avoir raison au même titre que le scientifique.

Henri Laborit a écrit:

"La recherche de la dominance dans un territoire donné a toujours été à la base des comportements humains."
"La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres."

sophie.h a écrit:

Le philosophe veut simplement dominer l'autre par la pensée.

Henri Laborit a écrit:

"La dominance permet de garder à sa disposition un être ou un objet qui est convoité par d’autres."

Ce n'est pas parce que tu a gardé à ta disposition la citation de Henri Laborit qu'il est sous ta dominance; par contre c'est son état d'esprit via sa citation qui domine ton état d'être moins évolué...qui désire se perfectionner !

Attention à l'instinct primair de la possessivité ! Il fait perdre le peu de raison pour faire grossir la déraison.

L'instinct primaire, c'est l'état initial de l'homme, c'est à dire son état insctinctif, au même titre que celui de l'animal qui n'est dans le fond ni bon, ni mauvais mais qui lui permet de survivre. Mais l'homme est capable de tomber plus bas que l'animal d'où son besoin de se perfectionner pour préserver sa dignité.

En fait, je suis partagée par la faculté du philosophe à se perfectionner. Dans un sens, le philosophe est assoiffé de savoir car ce savoir comme connaissance vertueuse le rend meilleur... meilleur par rapport à lui-même. Mais qui est ce moi ? Moi, c'est ce que je suis, ou du moins ce que je projette dans mon idéal mais qui n'est pas toujours le reflet que je renvoie à autrui. Le philosophe a donc besoin de faire coïncider son moi idéal au reflet qu'il renvoie aux autres. Se perfectionner, c'est croire en ce moi idéal sans jamais l'atteindre car il est bien dérisoire compte tenu des limites de notre intelligence et de l'impuissance humaine face à son destin. Ainsi la philosophie n'est qu'un ersatz de cet idéal.

Sophie a écrit:

Citation :

Mais qui est ce moi ? Moi, c'est ce que je suis, ou du moins ce que je
projette dans mon idéal mais qui n'est pas toujours le reflet que je
renvoie à autrui. Le philosophe a donc besoin de faire coïncider son moi
idéal au reflet qu'il renvoie aux autres.

Le moi idéal, et non pas l'idéal du moi, est une direction de sens, dans une visée temporelle et non topique. Il a à se confronter à la réalité des autres, d'instant en instant, pour ne pas partir dans l'imaginaire uniquement et se couper ainsi du monde.

sophie.h a écrit:

L'instinct primaire, c'est l'état initial de l'homme, c'est à dire son état insctinctif, au même titre que celui de l'animal qui n'est dans le fond ni bon, ni mauvais mais qui lui permet de survivre. Mais l'homme est capable de tomber plus bas que l'animal d'où son besoin de se perfectionner pour préserver sa dignité.

En fait, je suis partagée par la faculté du philosophe à se perfectionner. Dans un sens, le philosophe est assoiffé de savoir car ce savoir comme connaissance vertueuse le rend meilleur... meilleur par rapport à lui-même. Mais qui est ce moi ? Moi, c'est ce que je suis, ou du moins ce que je projette dans mon idéal mais qui n'est pas toujours le reflet que je renvoie à autrui. Le philosophe a donc besoin de faire coïncider son moi idéal au reflet qu'il renvoie aux autres. Se perfectionner, c'est croire en ce moi idéal sans jamais l'atteindre car il est bien dérisoire compte tenu des limites de notre intelligence et de l'impuissance humaine face à son destin. Ainsi la philosophie n'est qu'un ersatz de cet idéal.

L'instinct primair de la possessivité n'est ni bon, ni mauvais tant que l'animal social n'a pas besoin de la morale humaniste, même si'il fait semblant d'être un homme !

Il doit y avoir une grande souffrance à l'oeuvre dans le fait que tu insistes sans cesse à psychanalyser les états d'être du philosophe plutôt à chercher à quoi sert la philosophie, ta question du départ.

Reveille-toi ! La rubrique de philosophie n'est pas le divan de la psychanalyse !

Bienvenue Eleuthère !
En effet, la notion entre le moi idéal et l'ideal du moi est très subtil. Il y a donc peut-être de ma part une confusion de sens. On pourrait dire alors que le philosophe est en quête de l'idéal du moi dans l'objectif de devenir celui qu'il aimerait être. Mais si le philosophe tend à devenir celui qu'il aimerait être, c'est bien qu'il s'idéalise... C'est positif dans un sens puisque cette idéalisation va l'encourager à devenir meilleur mais c'est aussi un leurre puisque l'homme reste quoiqu'il devienne imparfait.

Geo, pourquoi faudrait-il cloisonner différentes disciplines (philosophie, psychologie, sciences, etc.) qui, une fois mises en commun, peuvent participer à une meilleure connaissance de l'homme ?

sophie.h a écrit:

Geo, pourquoi faudrait-il cloisonner différentes disciplines (philosophie, psychologie, sciences, etc.) qui, une fois mises en commun, peuvent participer à une meilleure connaissance de l'homme ?

Tiens, drôle de question de ta part ! N'est-ce pas toi qui cloisonnes le philosophe, en le psychanalysant, sans rien dire, psychanalyser aussi le profane-paradoxologue !

Ou bien veux-tu aussi produire la confusion comme Eleuthère !

Éleuthère est un prénom masculin venant du grec ancien, (eleutheros) signifiant « libre ».
Il est « libre » d'ajouter à ce prénom un avatar de gen féminin. Tu as là un bon sujet à psychanalyser à la rubrique adequate !

Jusqu'à ici, la philosophie sert à mettre de l'ordre dans l'esprit confus des confusionnistes

Bonjour Geo rum phil

Quel accueil en fanfare Geo rum phil me réservez-vous!

J'apprécie toutefois votre souci de précision: Eleuthère par son étymologie grecque veut dire en effet, libre. C'est un prénom masculin et l'avatar semble être de genre féminin, en effet. Vous êtes observateur!

Alors, Geo rum phil, vous parlez d' "esprit confus des confusionnistes", n'avez-vous donc pas lu Jung et ses concepts d' "animus", "anima" et de "persona", théorisation en vue d'un processus d'individuation et d'alliance entre le masculin et le féminin.

Vous semblez être un bagarreur Geo! Y aurait-il trop d'animus chez vous?

Philosophiquement vôtre

Geo, je ne cloisonne rien du tout... Au contraire, j'étends la philosophie à d'autres disciplines comme la psychologie ou la science parce qu'il est préférable de les relier entre elles. Elles sont autant de points de vue variés qui élargissent ma vision et ma compréhension de l'homme. Je ne prétends pas que la psychologie soit une réponse définitive dans la compréhension de l'homme. D'ailleurs, sans les questions fondamentales de la philosophie, la psychologie ou la science n'auraient pu progresser. Il y a donc une complémentarité entre ces disciplines et il serait bien dommage de renoncer à l'une d'entre elles, parce qu'elles participent ensemble à dissiper notre vision confuse et limitée de la réalité. Et même en reliant toutes ses disciplines, la réalité restera toujours une énigme et d'une certaine manière tant mieux car l'homme serait profondément frustré s'il n'avait plus rien à chercher, à apprendre, à comprendre.

Merci Sophie pour ton souhait de bienvenue que tu m'adresses. J'y suis sensible.

Je suis d'accord avec toi quand tu dis que la psychologie ne prétend pas apporter une réponse définitive à l'homme. C'est une discipline de spécialité qui poursuit la recherche dans son domaine mais ne peut trouver de l'inspiration qu'en ne se coupant pas du reste des activités du monde. Pour la philosophie, il en de même.

Il me semble percevoir que Geo rum phil est soucieux de rigueur et cela me plaît bien aussi.

Alors ne nous faudrait-il pas recentrer le débat pour ne pas que nos interventions partent dans tous les sens?
Il s'agit bien de : A quoi sert la philosophie?

Il me semble que l'on est obligé de s'éparpiller car ce sujet est plus vaste qu'il n'y paraît.
De mon point de vue, la philosophie sert à trouver sa place et son rapport au monde en tentant de répondre à des questions existentielles qui sont inhérentes à l'homme. Mais c'est une vaine tentative car le philosophe ne peut apporter de réponses définitives à ses questions. Il semblerait alors qu'elle exprime simplement les doutes et l'impuissance du philosophe face à une réalité qui le dépasse. Peut-être sert-elle à prendre conscience des limites de notre raison ?
Cependant, cette recherche existentielle est nécessaire au philosophe pour accéder à une réflexion ouverte sur lui-même et donc, à défaut de ne pouvoir tout comprendre, de comprendre sa subjectivité et donc son regard sur le monde (ce qui n'est déjà pas simple). Le philosophe est en quête du savoir car celui-ci le rend meilleur. Mais à force de vouloir s'élever, il se place au-dessus du commun des mortels. Heureusement, la pensée bouillonne dans un flux incessant et ne s'arrête jamais sur elle-même d'où l'éternel questionnement et cette sensation de ne jamais être arrivé au bout de soi.

A quoi sert la philosophie?

A se distinguer de l'animal

A trouver des outils pour se préparer à mourir

sophie.h a écrit:

... j'étends la philosophie à d'autres disciplines comme la psychologie ou la science parce qu'il est préférable de les relier entre elles.

Relier/religare c'est lier de nouveau ce qui est déjà lié; fair et refaire un noeud. De là l'expression; tête de noeuds.
Donc, il ne s'agit pas de relier, mais d'en prendre conscience de qu'elle manière sont liés, car la Réalité est Une dans sa multiplicité rayonnante.

Eleuthère a écrit:

Alors ne nous faudrait-il pas recentrer le débat pour ne pas que nos interventions partent dans tous les sens?

Ce n'est pas parce que les rayons d'une roue partent dans tous les sens, qu'elle n'est pas centrée.
Recentrer le débat, présuppose qu'il est en manque des rayons/des sens pas encore explorés.

cébé a écrit:

A quoi sert la philosophie?
A se distinguer de l'animal
A trouver des outils pour se préparer à mourir

L'âne et l'éléphant se distinguent aussi l'un de l'autre par leurs oreilles.

Pour dire ça avec plus de précision; à distinguer l'homme de celui qui fait semblant d'être un animal et à trouver des outils dialectiques adéquates pour ne pas mourir comme une bande de cons.

Mon petit fils de 2 ans sait distinguer un ornithorynque d'un koala et un koala de sa maman, mais depuis quand sait-il qu'il est plus qu'un éléphant ?

Et 2ème remarque : pourquoi les outils pour apprendre à mourir doivent-ils être dialectiques ?

Nietzsche était un grand philosophe. Il est pourtant mort la cervelle en compote et la peur au ventre.




Sinon, pour relier / : peut-être faut-il croire qu'à la base ( au début de l'âge de raison) ces disciplines étaient liées ..... mais que nous l'avons oublié ...

geo rum phil a écrit:

sophie.h a écrit:

... j'étends la philosophie à d'autres disciplines comme la psychologie ou la science parce qu'il est préférable de les relier entre elles.

Relier/religare c'est lier de nouveau ce qui est déjà lié; fair et refaire un noeud. De là l'expression; tête de noeuds.
Donc, il ne s'agit pas de relier, mais d'en prendre conscience de qu'elle manière sont liés, car la Réalité est Une dans sa multiplicité rayonnante.

! Bah dis Geo, je ne sais pas où tu vas les chercher celles-là mais tu ne manques pas d'imagination !
Ceci dit, j'aime beaucoup "la Réalité est Une dans sa multiplicité rayonnante". C'est aussi ma vision des choses... une réalité multidimensionnelle où la diversité complexe compose une unité.

Sinon, la pensée est ce qui distingue l'homme de l'animal... pour le meilleur et pour le pire !

cébé a écrit:

Et 2ème remarque : pourquoi les outils pour apprendre à mourir doivent-ils être dialectiques ?
Nietzsche était un grand philosophe. Il est pourtant mort la cervelle en compote et la peur au ventre.

Moi, j'ai dit quelle sorte d'outils; toi, tu ne l'as pas encore dit...après on pourra tirer une conclusion conclusive.

La philofolie au service du pouvoir c'est savoir ou se faire avoir. Par exemple, savoir/voir ça ! Nietzche est mort; signé Dieu.

La pensée n'est que le recit de la mémoire; je pense donc je me souviens ou on pense et on répète comme un perroquet ce qu'on a appri par coeur pendant nos études. C'est comme ça que tous les perroquets/têtes de noeuds qui se respectent répètent sans réflechir; il faut se rélier, se rélier... (lier de nouveau ce qui est déjà lié) !

Penser et réflechir n'est pas pareille !

sophie.h a écrit:

! Bah dis Geo, je ne sais pas où tu vas les chercher celles-là mais tu ne manques pas d'imagination !
Ceci dit, j'aime beaucoup "la Réalité est Une dans sa multiplicité rayonnante". C'est aussi ma vision des choses... une réalité multidimensionnelle où la diversité complexe compose une unité.

Tu avait dit qu'il impossible de se mettre d'accord sur une même vérité, et maintenant tu prouves le contraire...ça alors !

Geo rum phil a écrit:

Citation :

Plusieurs sens ou plusieurs opinions plates insensées ...

Avec s'il vous plaît image comparative à l'appui!Allez-y voir!

Géo, ce faisant, tu m'aides à donner une réponse momentanée à notre question posée: à quoi sert la philosophie?

Pour ma part, elle me sert à renouveler ma pensée, à la garder alerte, à ne pas sombrer dans les idées toutes faites et abstractions fumeuses énoncées par des pontes décharnés, selon une méthodologie qui serait propre à la philosophie.

Par bonheur d'autres disciplines apportent aussi du mouvement à ma pensée et mon ressenti. Du corps en bref, pour penser! Sinon, à quoi bon?

Et puis, la philosophie me permet une présence plus vivante avec l'autre que moi, dans un échange qui permette des surprises!

Geo a écrit:

Tu avait dit qu'il impossible de se mettre d'accord sur une même vérité, et maintenant tu prouves le contraire...ça alors !

Disons que les philosophes se ressemblent parfois mais jamais tout à fait.

Eleuthère a écrit:

Pour ma part, elle me sert à renouveler ma pensée, à la garder alerte, à ne pas sombrer dans les idées toutes faites et abstractions fumeuses énoncées par des pontes décharnés, selon une méthodologie qui serait propre à la philosophie.

Eh ! qu'entends-tu par "abstractions fumeuses énoncées par des pontes décharnés" ? Sans doute les pensées des grands philosophes sont-elles parfois désincarnées mais elles ont rendu possible d'autres formes de pensées en élargissant notre regard à d'autres disciplines. Alors pourquoi cracher dans la soupe ?