Qu'est ce que la philosophie ?

Qu' est ce que la philosophie ?

Est-ce le cheminement vers la sagesse ?
Est-ce la recherche de la vérité ?

L' ancienne école pratiquait la vertu ( Platon, Socrate, etc..)
Depuis la mort de Dieu c'est plutot tendance recherche de la vérité (depuis nietzche en gros )

La Philosophie mène-t-elle à quelque chose ?
Doit-elle transformer le Monde comme le pensait Marx ? Doit-t-elle chercher des applications dans le réel ( sociologie,anthropologie,etc...) ou rester purement speculative et comtemplative ?



Moi je pense que c'est un peu de tout ça mélangé.

Je pense que l'on doit d'abord commencer par se fixer un idéal, presque religieux!
Ensuite chercher la vérité, le fond des choses, l' essence des choses.
Mais pas tout et n' importe quoi entendons nous bien.
Je pense que l' on doit acquerir des connaissances rigoureuses afin d' aider son prochain
autrement dit de diffuser la connaissance vraie et l' appliquer au réel un peu comme l' on fait les lumières.
La philosophie contemplative est un passage oblige mais elle doit savoir se dégager de la pure reflexion speculative et trouver son application dans le Monde réel.
Pas nécéssairement la politique, cela peut être comme Socrate en aidant les gens au cas par cas ou comme Marx en dégageant des vérités premières des concepts plus étoffés et pouvant par exemple servir à transformer le politique.

Mais peut-être d' autre conceptions de la philosophie existent ?!

la philosophie est une utopie pour acceder au meilleur que l"on cherche en les autres et en soi... --9

La philosophie est une chose qui m'échape.

C'est évident.

Pizza Man a écrit:

C'est évident.

Dis-toi bien que le premier degré est toujours trop froid.

Comprenne qui pourra.

Comme le disait Dalaha, la philosophie c'est l'amour de la sagesse.

Mais qu'est-ce que la sagesse ?

Atil a écrit:

Comme le disait Dalaha, la philosophie c'est l'amour de la sagesse.

Mais qu'est-ce que la sagesse ?

Je pense que la sagesse est ( entre autre) ce qui est raisonnable. Des reflexions, actions et réactions équilibrés entre son soi et les extérieures.

De la sagesse par la vérité. Intéressant concept de l'action-réaction. Philosopher sur ce que l'on découvre comme vérité et d'avoir la sagesse de le partager dans son environnement, pour en améliorer la compréhension et ouvrir grand le discernement.

Mouin...c'est full cool! --34

Amicalement André

Et avant de partager avec les autres, comment pourrait-on prétendre au niveau personnel d'avoir acquis la vérité ? Quel(s) est/sont le(s) critère(s) qui permettent de se dire qu'on a découvert la vérité ?
Pourquoi parler d'amélioration de notre compréhension face à une vérité que l'on aurait découverte par même ? N'est ce pas là paradoxale ? La compréhension doit être totale, clair, limpide face à cette fameuse vérité personnelle.

Où est l'application de la loi action/reaction dans le fait de postuler que la sagesse découle de la vérité ? Qu'est ce que la sagesse ? Qu'est ce que la vérité ? Pourquoi lier ces deux vues conceptuelles ?

Qu'est-ce-que la "Vérité" ?.... Sinon, une vision qui nous arranges de croire. --27

Je pense qu'il ne faut pas chercher une ou la "Vérité"... Je pense qu'il faut expérimenter en innée et spontannée,c'est à dire avec confiance et séreinité à ce qui peut "paraitre" insondable.

La philosophie est l'Amour de la sagesse. Être philosophe ne s'effectue pas dans des lectures, des reprises de vécues... Il faut vivre pour ressentir, il faut ressentir pour pouvoir comprendre.

"" L'homme pense que la sagesse peut s'apprendre par l'études.
Il croit que la recherche commence dans les livres.
Indigestion de connaissances, mais sans réelles compréhensions.
La recherche intérieure ouvre nos visions extérieures.
C'est à l'intérieure de soi que la bonté vie,
c'est en soi que la sagesse fleurie""

Lorsqu 'on voit le nombre de doctrine et de sytèmes qui existent et qui souvent se contredisent on peut s' interroger sur la possibilité d' une réalité absolue. Et si philosopher c' était tout bonnement vivre de la meilleure facon et nécessairement avec l' aide de la connaissance prétendant au plus de réalisme possible afin d' éviter les pièges et mener une vie sereine et paisible ? D' un autre coté est-ce en se posant sans cesse des questions que l' on vie mieux ? les imbéciles ou les animaux ne sont-ils pas plus heureux ?

gabzor19 a écrit:

. Et si philosopher c' était tout bonnement vivre de la meilleure facon et nécessairement avec l' aide de la connaissance prétendant au plus de réalisme possible afin d' éviter les pièges et mener une vie sereine et paisible ? D' un autre coté est-ce en se posant sans cesse des questions que l' on vie mieux ? les imbéciles ou les animaux ne sont-ils pas plus heureux ?

Sur celà, je pense, dépend des valeurs que l'ont accorde au terme "Sagesse", et aussi notre perception-vision de ce que peut être ces "Connaissances".....

Et dans ta conception, qu'est ce que veux dire ; Être heureux ??.... --27

En ce qui concerne la sagesse je vais te répondra par un "exempleàlacon" :

Je suis bourré dans une soirée, chaud comme la braise et dans l' euphorie ambiante quelqu' un propose de partir en boite de nuit et c' est l' aquiescement général.
Dans un élan de lucidité je vais me rappeller mes limites relatives à l' alcool et me dire que ce serait idiot de partir à 5 heures du matin et finalement passer une mauvaise fin de soirée.

Il me semble que c' est de la sagesse, minimaliste certes, mais sagesse quand même.
Pour généraliser je dirais que c' est ne pas céder à ses instincts les plus primaires et il me semble que c' est d' abord par la connaissance de soi même puis par celles des autres et enfin de tout ce qui est que cela passe. C ' est mon point de vue.

La fin ultime de la philosophie c'est la recherche du salut par soi-même.

Le salut, LacTime ?
... de quoi aurions-nous besoin de nous préserver ou de nous laver ?

C'est le "par soi-même" qui ferait la différence avec les religions occidentales ?

oui, exactement Atil.
cébé: de la crainte de la mort. Quand je dis mort je veux dire sous toutes ses formes: aussi bien la mort dans la vie (la fin d'une histoire, d'une épreuve, la disparition d'un proche) que la mort au sens propre.

On pourrait écrire un livre entier sur ce sujet. Voici quelques précisions:

La philosophie c'est un plaisir propre à l'homme. Philosopher c'est s'élever à l'état d'homme au sens noble --27
Philosopher c'est apporter de la clarté au monde des idées: construire, imbriquer, lier les idées ensembles. C'est ouvrir son système de pensée. C'est l'activation la plus totale de sa raison seule productrice de nouveauté; c'est à dire dotée du pouvoir de créer.
En ce sens c'est vivre le plus pleinement l'instant présent ce qui implique forcément de se sentir bien. En effet, dans le présent, il n'y a que ce qui arrive dans l'instant donc pas de soucis (propre au futur) ni de souvenirs négatifs (propre au passé).
En ce sens également, c'est être plus proche de la réalité car les pensées sont rationnelles.

J'adhère totalement à cette idée de plaisir propre à l'homme, LacTime.
Pour le reste, tant que cela ne vire pas à la prise de tête, je veux bien ... mais dans l'ensemble de ce que j'ai pu lire ou entendre il y a une trop grande part de " je me la pète" avec des théories --20 , alors parfois je laisse ...

La raison dotée du pouvoir de créer ? .. es-tu bien sûr de cela? .... à mon avis la raison ne crée rien. Elle utilise ce qui existe déjà, elle grapille ici ou là pour se faire un nid personnel.
La pensée originale non plus n'existe pas. Elle s'appuie sur du connu pour prendre son envol.
Peut-être qu'en fin de compte, philosopher est-ce cela : prendre son envol pour essayer de se détacher ...

Vivre pleinement l'instant présent! .. le pied complet .. mais comme pour tout plaisir intense, il doit y avoir la redescente afin de ressentir une satisfaction ...
Peut-être qu'en s'exerçant à l'attention nous pouvons obtenir cet état, en "récompense".

LacTime a écrit:

La fin ultime de la philosophie c'est la recherche du salut par soi-même.

Je ne vois pas du tout le rapport entre la notion de salut et celle de philosophie. L'une est religieuse et l'autre renvoie, étymologiquement, à "l'amour de la sagesse".
Cette quête qui est la philosophie n'a pas pour but, selon moi, d'atteindre le salut. Par exemple, les philosophes de l'Antiquité, cherchaient la Mesure et voulaient renoncer à l'Hybris… etc…
Pourquoi la fin de la philosophie serait-elle alors la recherche du salut par soi-même ? D'une part, un vrai philosophe est quelqu'un qui a conçu un système de pensée et d'autre part tous les philosophes ne sont pas forcément en quête de salut ! C'est une Vérité Générale qui mériterait beaucoup d'être explicitée et peut-être nuancée, non ?

La quête du salut n'est pas une notion religieuse. C'est la quête du salut par un autre qui est une question religieuse.

Ben je sais pas moi, si j'ouvre le dictionnaire étymologique d'Alain Rey on me dit bien pourtant que " c'est d'abord dans le vocabulaire religieux que le mot salut est employé en relation de sens avec le verbe sauver, désignant le fait d'échapper à la mort, à la damnation étenelle, grâce à la médiation du christ" …

C'est quoi, dis moi, la quête du salut par un autre ????

Je veux dire la quête du salut à travers un autre, autrement dit, grâce à Dieu. Mais je crois que les stoïciens considéraient qu'après la mort on ne disparaissait pas mais on devenait autre, on changeait d'état. On devenait un fragment du cosmos.
Je ne voulais pas trop insister là dessus en tout cas. Ce n'était pas mon but. Plus concrétement je voulais dire que dans les difficultés, la philosophie nous permet de prendre du recul, c'est une aide que l'on s'apporte soi-même. Elle vient de l'intérieur et non d'un Dieu. Il n'y avait rien de mysthique là dedant. --27

LacTime a écrit:

Je veux dire la quête du salut à travers un autre, autrement dit, grâce à Dieu. Mais je crois que les stoïciens considéraient qu'après la mort on ne disparaissait pas mais on devenait autre, on changeait d'état. On devenait un fragment du cosmos.
Je ne voulais pas trop insister là dessus en tout cas. Ce n'était pas mon but. Plus concrétement je voulais dire que dans les difficultés, la philosophie nous permet de prendre du recul, c'est une aide que l'on s'apporte soi-même. Elle vient de l'intérieur et non d'un Dieu. Il n'y avait rien de mysthique là dedant. --27

pardon pour les fautes d'orthographe.
Pour l'exemple des stoïciens, je veux montrer que la philosophie déjà à cette époque apporte une réponse à la crainte de la mort.

De tout cela on devrait déduire que le bouddhisme est une philosophie et non une religion.

Sauf chez le bas peuple qui prie le Bouddha pour en obtenir une aide comme il le ferait avec un dieu.