Un petit truc que j'ai retrouvé chez Max Weber; l'analyse de l'impact des religions sur la philosophie des régimes politico-économiques.
Selon lui, le christianisme a été plus loin dans la rationalisation que le Judaïsme et l'Islam. Un recherche rationnelle s'est amorçée, par la scolastique, des phénomènes et une organisation s'est ainsi structurée pour gérer l'économie.
L'éthique capitaliste est animée par une rationalité utilitariste au service du gain.
Le puritanisme, issu du phénomène de la Réforme, recommandait un travail sans relâche pour s'assurer d'un état de grâce . La charité devenait une aide impersonnelle à la collectivité par le travail. Le travail (pour le gain) est ainsi valorisé tandis que la jouissance des biens acquis est condamnée comme tentation de la chair, source d'oisiveté, gaspillage condamnable du temps. D'où ÉPARGNE nécessaire au CAPITAL.
Là où le Marxisme fait faux bond, c'est quand il perd de vue la notion anthropolique de l'humain: de l'influence de l'éthique religieuse sur l'individu (l'État de Grâce). Et donc de sa motivation à participer d'une façon ou d'une autre à un projet collectif.