Polémique sur le bouddhisme

Le bouddhisme (ainsi que d’autres courants et religions) est une philosophie infiniment respectable. Surtout quand elle est authentique, ce qui malheureusement me semble rare. Je note l’ effervescence de faux bouddhistes, comme il y a de « faux docteurs (bible) » des gens qui font leur marché dans les diverses philosophies et procèdent à des interprétations syncrétiques et hautement fantaisistes des vérités éternelles transmises par les maîtres de sagesse. Je dis danger ! N’écoutez pas ces faux savants, qui vous leurrent avec un verbiage ésotérique destinés à impressionner le gogo. Ceux qui savent se taisent. Les autres parlent beaucoup.

et en supplément gratuit une faute d'orthographe (bah on ne peut pas faire attention a chaque détail on a autre chose a faire )

Même les "vrais" bouddhistes seraient peut-être reniés par le Bouddha s'il revenait.
Qui sait si son enseignement n'a pas été déformé et trahis au cours des siècles ?

> Le bouddhisme est autant une religion qu'une philosophie. Il ne sert à rien de vouloir à tout prix scinder les deux.

L'Occident matérialiste a voulu prendre dans le Bouddhisme que ce qui l'arrange, c'est stupide.

On ne peut pas comprendre Bouddha si l'on rejette sa divinité et sa très profonde spiritualité.

Peut-être, au contraire, qu'on ne peut comprendre le Bouddha qu'en rejetant tous les aspects "spirituels" qu'on lui a collé dessus et en le considérant comme un simple philosophe ayant apporté un système pratique pour vivre heureux.

Si le système marchait, cela se saurait ...

... Or, ce qui se sait, c'est qu'il y en a en tout cas un autre qui fonctionne très bien.



Et peut-être que dans ce domaine du "vivre heureux" c'est dans la nature humaine d'activer, au fil des générations, des fonctions propres au bonheur ..... le bouddhisme serait pionnier comme fut pionnier Benjamin Franklin lorsqu'il expérimenta l'électricité....

Atil a écrit:

Peut-être, au contraire, qu'on ne peut comprendre le Bouddha qu'en rejetant tous les aspects "spirituels" qu'on lui a collé dessus et en le considérant comme un simple philosophe ayant apporté un système pratique pour vivre heureux.

> Je ne suis pas d'accord avec toi. Il suffit d'observer comment on vit dans un monastère bouddhiste pour comprendre que l'aspect spirituel compte énormément, peut-être bien davantage, que le seul côté philosophique.

Le Dalaï Lama, par exemple, ne renie en rien sa fonction de chef spirituel des Tibétains.

Quand tu lis le Traité des Cinq Roues, tu touches à une spiritualité aussi profonde que les écrits de Jean de la Croix ou François d'Assise.

Quel rapport entre les monastères, ou le Dalaï-lama, et ce que disait le Bouddha à l'origine ?

Je ne crois pas que Bouddha ait jamais recommandé la vie monastique, ni instauré le Dalaï-lama.

Ce sont la des inventions postérieurs du bouddhismes.

Le Bouddha n'a peut être pas parlé de monastère mais il a prodigué des enseignements spirituels, donc avait des disciples, ce qui peut s'analyser comme une constituante basique d'un monastère. (peu importe le dalai lama, il ne concerne qu'une partie du bouddhisme, au Tibet). Et toute personne qui parvient à l'Eveil est un Bouddha et est susceptible, ou non, d'enseigner à autrui dans le cadre d'un cercle de disciples.

L'illumination, le Nirvana, est bel et bien un accomplissement spirituel, qui survient après l'observance de règles, la pratique de la méditation, et cela n'arrive pas seulement à travers des raisonnements philosophiques, l'aspect spirituel est donc prépondérant, de loin.
N'oublions pas que Bouddha était indien et hindou à la base (comme Jésus était juif mais a donné naissance au christianisme), et dans l'hindouisme, l'éveil provient aussi de pratiques spirituelles concrètes et précises : hindouisme et bouddhisme sont des spiritualités et des religions avant d'être des philosophies car l'accomplissement de leur but, le nirvana ou l'éveil, survient autrement que par le raisonnement intellectuel.

Bien sûr, l'homme a rajouté des choses à l'enseignement spirituel initial du Bouddha, et on sait parfaitement quoi et pourquoi en extrême-orient : afin d'offrir un chemin d'éveil à un plus grand nombre de gens, en tenant compte de niveaux spirituels plus modestes que ceux des disciples directs du Bouddha.
Quant à l'enseignement original, il n'a pas été dénaturé pour ceux qui ont le niveau, la maturité et la force de le suivre, et il est resté authentique tout simplement parce que certains sont parvenus à l'éveil aussi et ont perpétué les enseignements.