La tradition veut que le mot « alchimie » provienne du terme égyptien « Khme » désignant la « terre noire » d'Égypte mais le savoir des alchimistes aurait pour origine l'alchimie mésopotamienne. Pour les Grecs et les Égyptiens, l'alchimie aurait été enseignée aux hommes par le dieu Hermès « Trismégiste ». De manière générale, l'alchimie touche à la compréhension des choses premières et de leur génération, ce qui la rapproche, sinon par les méthodes, du moins par l'aspiration, de certaines applications de la chimie moderne. De plus, l’alchimie est toujours intimement associée à des considérations idéologiques, philosophiques, métaphysiques et occultes. La transmutation alchimique représente donc aussi un éveil spirituel. Alors fleurirent les sciences intermédiaires, s'il est permis de parler ainsi : l'astrologie, l'alchimie, la vieille médecine des vertus des pierres et des talismans, sciences qui nous semblent aujourd'hui chimériques et charlatanesques. Leur apparition a marqué cependant un progrès immense à un certain jour et fait époque dans l'histoire de l'esprit humain. L'étroite connexion qui existe entre la puissance intellectuelle et la puissance matérielle de l'homme se retrouve partout dans l'histoire : c'est le sentiment secret de cette connexion qui fait comprendre les rêves d'autrefois sur la toute-puissance de la science d’aujourd’hui. La Chimie est née d'hier : il y a cent ans à peine qu'elle a pris la forme d'une science moderne. Or, circonstance étrange! Les opinions auxquelles les savants tendent à revenir aujourd'hui sur la constitution de la matière ne sont pas sans quelque analogie avec les vues profondes des premiers alchimistes. C'est ce que cet essai en art visuel cherche à démontrer, en rapprochant les conceptions d'autrefois avec les systèmes et les théories de la science moderne. Suivre le lien suivant
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