peut-on choisir sa vie?

Bonjour à tous,

Voila, j'ai été confrontée à une question à laquelle je ne trouve pas vraiment de réponse...

Pensez-vous que l'on peut choisir sa vie?

Est-on réellement libre de ses choix ou la liberté n'est-elle pas au contraire qu'une chimère?

Qu'en pensez-vous?

Choisit-on d'être hétérosexuel ou homosexuel ?
Choisit-on d'être normal ou handicapé ?

Il est des choses qu'on ne choisit pas.

Choisit-on le métier qu'on va apprendre à l'école ?
Au resto', peut-on choisir fromage ou désert ?

Il est des choses qu'on peut choisir.

Epictète disait que la sagesse consistait à faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous.

Comprend pas la question, choisir quoi dans sa vie? On choisit pas là ou on va naitre. Mais on choisit de déménager. Par exemple.

... ou alors on a l'impression de choisir.

Peut-on choisir sa vie ?

Je dois dire qu'à plusieurs occasions , c'est la vie qui m'a choisie. Et assez étrangement, ce fut à des moments extrêmement importants pour moi. La travail , par exemple : je me suis dirigée vers le monde de l'éducation avec une extrême facilité. Toutes les portes se sont ouvertes sans qu'il me soit nécessaire de pousser, de faire des efforts. J'ai déjà tenté de choisir d'autres voies que celle de l'éducation, mais , en vain, rien ne se passait...Puis, il y a eu ces amours que je ne pouvais pas refuser parce que l'attraction était trop puissante. Bref, je n'ai pas vraiment choisi mon travail comme mes amours.

Aujourd'hui, j'ai davantage la sensation de choisir. Mes cours de piano, par exemple, j'en arrache, mais je persiste. Je ne sais pas si les résultats de ces apprentissages seront intéressants. Malgré tout, je reste rivée à cet instrument qui me donne du fil à retordre mais qui me comble de bonheur quand je réussis à jouer une pièce du début à la fin sans trop d'erreurs de parcours. Bref, c'est possible de choisir sa vie, mais ça prend une tête dure.

[quote="Bob"]Comprend pas la question, choisir quoi dans sa vie? On choisit pas là ou on va naitre. Mais on choisit de déménager. Par exemple.

Oui, nous sommes libres de faire certains choix mais finalement ces choix sont en partie déterminés par plusieurs facteurs notamment sociaux ou biologiques(naissance, physionomie, ...)
IL nous reste malgrés tout la possibilité de faire des choix essentiels au cours de notre vie, cependant nous ne pouvons maitriser toutes les conséquences de nos choix car la vie nous réserve bien des surprises...

Je suis d'accord avec cette idée, on a l'impression de choisir parce qu'on aime savoir qu'on est libre de par notre volonté.Mais la volonté qui la guide?

Oui, comme vous le dites nous avons la "sensation de choisir", l'impression que l'on contrôle tout et que certaines choses ne s'imposebt pas nécessairement à nous.

Aaaaah je comprend mieux ! Non, le déterminisme philosophique ne tue pas les choix!!! Enfin, je ne pense pas!
Oui tout peut être déterminé, même les choix. Mais ils sont définit par l'individu. Donc on peut prendre un « bon », comme un « mauvais ». Il est normale de prendre celui qui nous semble le bon, mais rien n'empêche de prendre le mauvais, a par vous même! C'est seulement pas rationnel de le faire! Le choix est belle est bien présent, il n'est pas qu'une impression. Faite le mauvais, juste pour voir et vous en persuader!

Oui, je suis d'accord!J'ai reréfléchi à la question et finalement, j'adhère à l'idée que nous avons la possibilité de faire des choix, qu'ils soient anodins ou très importants.Non seulement, nous avons la possibilité de faire des choix mais nous devons en faire.Ne rien faire serait laisser les autres agir à notre place et la passivité est déja une forme de choix, ce qu'explique Sartre dans sa conférence L'Existencialisme est un humanisme.Merci pour ta réponse!

De rien. Dommage que sa finisse là, se sujet est intéressant. Et je sais que d'autre auteur ne sont pas de notre avis!

Oui, c'est dommage je pense que ce sujet peut effectivement engendrer quantité d'avis différents.

A l'école, l'élève ne choisit pas les exercices que son prof va lui donner.
Mais il choisit comment il va les faire.

Bonjour a tous,
Oui, effectivement le prof nous donne un sujet mais la façon dont nous allons y répondre est déja prévu.
Car, l'apprentissage de la forme est apprise à l'école apres on nous note sur cette forme et bien sur sur le fond. Mais une fois encore le fond est déja (presque) prévu car les idées sont orientées, le contuenu déja vu en cours...
Alors oui, je pense qu'on a le "choix" mais parmis un fond et une forme "pré-dictée".
C'est du choix?!

A par la pression, par l'envie d'avoir une bonne note. Rien ne t'oblige a te restreindre a son cour, a se qu'il pense « bien »!

Mais c'est vrai qu'on ne peut répondre qu'avec les éléments qui se trouve dans notre tête. Il faut qu'ils y soit, d'une manière ou d'une autre. Et comme notre existence préalable est limité. Les éléments et les choix le sont aussi.

Oui, je pense que c'est du choix, dans la mesure des facultés intellectuelles humaine.

On a parfois l'impression que l'on a "pas le choix " justement.Par exemple , lorsqu'un professeur nous demande de faire un devoir. Cependant, si l'on décide de faire ce devoir, c'est déja un choix de notre part.On pourrait tout aussi bien lui rétorquer que son devoir ne nous intéresse pas et quitter la salle...
Evidemment, la plupart du temps, on choisit la facilité, celle d'obéir à une autorité préétablie, en se sentant parfois contraint de faire ce que l'on nous demande.Il ne faut pas oublier que l'on est malgré tout libre de choisir d'obéir ou pas à cette autorité (ici le professeur).

Le choix est toujours considéré comme "insufisant" mais je me demande, si nous avions plus le choix serions nous capable de nous en rendre compte?
Ou bien encore d'en profiter?
Personnellement, j'ai l'impression d'avoir le choix (du choix en général) même si il est "guidé" je choisi suivant mes envies et surtout suivant les conséquences, mais les personnes qui se fichent des conséquences sont elles plus libres que nous dans les choix?
Je pense que nous avons du choix, mais que nous nous imposons des limites qui ne sont que dans notre tête, car apres tout, presque tout est possible? Non?

Ps: Si je m'égare du sujet, merci de me le dire! ^^ Un peu le cerveau fatigué ce soir!

Je pense que les personnes qui ignore, ou font semblant d'ignorer les conséquences évaluent mal la situation. Donc, théoriquement devraient voir plus de solutions. Mais des solutions qui, sauf erreurs, doivent être « mauvaises », pour quelqu'un de réfléchit.

Quelque part tu devrais raison, spirituellement ils devraient être plus libre que les autres. Ignorer les conséquences, c'est ne pas observer, ou ne pas déduire de ses observations, ou faire semblant d'ignorer les conclusions. Bref, c'est ne pas prendre consciences des choses en question. Hypothétiquement tout ignorer, vivre sans pression, comme un animal.

Mais en observant, il est impossible d'ignorer indéfiniment toutes les conséquences. Un jours ou l'autre, certaines viennent gêner, et il faut réagir. Et ceux qui ont ignorés les choses jusque là, se retrouvent avec très peu de solution. Ils les ont préalablement gâcher avec de mauvais choix. Contrairement a ceux qui aurons développer la voie qu'ils ont choisit. Bref, le plus libre c'est celui qui s'en donnent les moyens, et pas forcement celui qui ressent le plus de liberté. Repensez, à la cigale et la fourmi. En espérant, que la fourmi n'ait pas oublié de profiter comme elle le souhaite de sa liberté.

Contrairement à ce qu'on croit, pour être heureux il vaut mieux avoir un nombre de choix restraint (jusqu'à un certain point).
Par exemple : Dans un jeu, on ne peut pas faire ce qu'on veut, il y a des règles à respecter, plus contraignantes que dans la vie courante.
Et on a remarqué aussi que, dans un magazin, plus les gens ont de choix différents et plus ça leurs complique la vie.
Et chez soi, plus on a de choix dans les livres à lire ou des disques à écouter, et moins on a de plaisir à utiliser chacun.

Quitte à faire rire de ma façon de penser, je dirais que notre âme a parfois des choix qui s'imposent. Difficile à expliquer, mais je ressens cela comme s'il y avait une voie spirituelle où les choix à faire sont déjà pratiquement tracés ; je sais, je pourrais refuser de faire ces choix, mais j'en serais fort triste.

Cependant, devant deux paires de souliers que je peux acheter, j'ai le choix d'une paire ou l'autre. Devant deux emplois , je peux aller vers l'un ou l'autre. J'ai beaucoup de libertés pour une foule de choses, mais à certains moments, pas moyen de m'esquiver sous peine de grand chagrin, comme l'impression d'avoir raté une partie de mon plan de vie.

La liberté totale n'existe pas, enfin en ce qui me concerne ; j'en ai suffisamment néanmoins pour me sentir très satisfaite de cette vie.

Atil, être heureux est un sentiment. Pour l'être, il suffi d'y croire. Peut importe, les choix de çà vie. Mais si on passe son temps a se dire qu'on aurais pu faire de meilleur choix, on ne peut pas y croire. Si on est simple d'esprit, et qu'on ne veut pas faire d'effort ou poser les choses, oui mieux vos se limiter, et se persuader qu'on avait pas le choix. (Enfin, simple d'esprit, chacun a ses limites. De toute façon personne ne peut prévoir à l'infini.)

Dans un magasin, le but pour beaucoup de gens n'est pas de se prendre la tête, mais d'aller vite. Et les magasins l'on bien comprit. Comme ils ont compris qu'il faut mettre en valeur les plus grosse marge sur le chemin des plus acheter.
Dans un jeu, je pense que tu te trompe, bien que le jeu doit être facilement abordable. Les échecs, par exemple, sont bien plus joué que les dames. Dans les jeux vidéos, je ne t'en parle même pas, les jeux linéaire sont vite jetés.
Plus on a de livres ou de musiques plus il est difficile d'utiliser chacun d'eux. Surtout que, quand on les connait tous, on a tendance a réutiliser principalement les préférer.

Comme tu dit Marie-Danielle, tu sais que tu pourrais faire les mauvais choix, mais tu en serais fort triste. Tu as donc, pour moi, déjà fait le choix! Et c'est le bon, puisque c'est celui qui te plait.

Bob a écrit:

Atil, être heureux est un sentiment.Pour l'être, il suffi d'y croire.

Ca m'est déja arrivé de constater que j'étais heureux ... mais sans parvenir à le ressentir.
C'était une situation bizarre.

Citation :

Peut importe, les choix de çà vie. Mais si on passe son temps a se dire qu'on aurais pu faire de meilleur choix, on ne peut pas y croire. Si on est simple d'esprit, et qu'on ne veut pas faire d'effort ou poser les choses, oui mieux vos se limiter, et se persuader qu'on avait pas le choix. (Enfin, simple d'esprit, chacun a ses limites. De toute façon personne ne peut prévoir à l'infini.)

C'est bien pour ca qu'il est plus facile d'être heureux quand on n'a que peu de choix : Ca simplifie notre vie. On ne se torture pas l'esprit à se demander que choisir.
Mais , bien sûr, il faut être capable de se contenter de ce qu'on a.

Citation :

Dans un jeu, je pense que tu te trompe, bien que le jeu doit être facilement abordable. Les échecs, par exemple, sont bien plus joué que les dames.

>>>>>>>Dans la vie réelle, aucun homme n'a de mouvement aussi artificiel que les pièces d'un jeu de dame ou d'échec.
Si les pièces pouvaient se diriger en tout sens comme un homme qui marche, ca rendrait tout jeu impossible.

Citation :

Plus on a de livres ou de musiques plus il est difficile d'utiliser chacun d'eux. Surtout que, quand on les connait tous, on a tendance a réutiliser principalement les préférer.

Si on n'utilise pratiquement que les préférés alors ca montre bien qu'on serait heureux en ne possédant que ceux-la. Les autres nous encombrent.

Citation :

Comme tu dit Marie-Danielle, tu sais que tu pourrais faire les mauvais choix, mais tu en serais fort triste. Tu as donc, pour moi, déjà fait le choix! Et c'est le bon, puisque c'est celui qui te plait.

Donc ce n'est pas un choix.
Un choix forcé n'est pas un choix.

Je pense que ce n'est pas sa vie que l'on peut choisir, mais plutôt la voie qu'elle va suivre. Pour celà, il nous ait imposé des barrières que l'on ne peut franchir et qui nous aident, ou nous contraignent à rester dans le domaine du raisonnable. Bien sûr, chacun est libre de forcer ces barrages en se mettant au banc de la société et en se marginalisant, car c'est nous qui créons les règles, la société de consommation, c'est nous, le monde du travail, c'est nous, les autres que l'on accuse de tout, c'est toujours et encore nous.
Donc la vie que l'on veut vivre, nous pouvons presque entièrement la choisir, mais à quel prix ?

Atil a écrit:

Bob a écrit:

Atil, être heureux est un sentiment. Pour l'être, il suffi d'y croire.

Ca m'est déja arrivé de constater que j'étais heureux ... mais sans parvenir à le ressentir.
C'était une situation bizarre.

Les paradoxes émotionnel sont cohérent, comme ceux qui concerne les croyances.

Atil a écrit:

C'est bien pour ca qu'il est plus facile d'être heureux quand on n'a que peu de choix : Ca simplifie notre vie. On ne se torture pas l'esprit à se demander que choisir.
Mais , bien sûr, il faut être capable de se contenter de ce qu'on a.

Et accepter nos nombreuses erreurs. Ainsi que toutes celles des autres qui nous atteigne. Je vois quand même un intérêt a limité nos erreurs...

Atil a écrit:

Dans la vie réelle, aucun homme n'a de mouvement aussi artificiel que les pièces d'un jeu de dame ou d'échec.
Si les pièces pouvaient se diriger en tout sens comme un homme qui marche, ca rendrait tout jeu impossible.

Il serais surtout impossible a fabriquer. Le nombre de facteur de la vie réelle est infini. Mais théoriquement pour y jouer il suffirait d'ignorer des facteurs, comme dans la vie réelle.

Atil a écrit:

Si on n'utilise pratiquement que les préférés alors ca montre bien qu'on serait heureux en ne possédant que ceux-la. Les autres nous encombrent.

Bien sur que non, certain jouisse simplement du fait de voir leurs collection. Les préférés peuvent aussi changer avec le temps, ne serais-ce que pour une envie passagère. Et surtout, comment savoir que se n'est pas notre préférés avants de l'avoir utilisé? Comment savoir que l'on ne changera jamais d'avis?
Se qui fait que d'une certaine manière ils les utilisent tous. Ou, pense les utiliser un jour.

Atil a écrit:

Donc ce n'est pas un choix.
Un choix forcé n'est pas un choix.

Je pense que si. Même si on ne le ressent pas comme çà.

Bien sur bukow, il est incohérent de prendre le choix qui nous emmène assurément au cimetière ou en prison. Personnellement, se n'est pas moi qui est créé ces règles. Se n'est pas moi qui est marginalisé tout ceux qui sont inutiles au monde du travail, ou à la société de consommation. Il y a des gens qui ont moins de choix que d'autre. Surtout quand ils en on aucun de vraiment envisageable.

Atil, tout d'abord bonsoir, j'aimerai te dire , sans vouloir te blesser que si tu penses qu'il est incohérant de vouloir se retrouver au cimetierre ou en prison, alors c'est que tu n'as pas réellement connu les difficultés de la vie, car crois moi j'ai connu des gens qui préféraient être emprisonnés en Décembre plûtôt que d'être dans la rue et celà me semble être un instinct de survie, quand au cimetierre, je te laisse réfléchir la dessus et lirai ta réponse demain si tu le veux bien, en toute amitié.