Théorie de la Cogito.

Arbitrairement, nous pouvons décréter que la Cogito est l'unité élémentaire de la psyché (cogito=pensée) et qu'elle possède les propriétés suivantes :

I/La puissance d'une psyché(intelligence?) est reflétée par le nombre de Cogito qu'elle créé.
II/La Cogito est une pensée finie qui a abouti à UNE conclusion. En tant que nombre, elle ne peut-être que positive et entière.
III/La psyché produit une cogito à partir d'une ou plusieurs données.

Premier théorême de la Cogito : Le "Simpleton"

Ce qui est le plus facilement compréhensible est une et seule cogito.

Si je décortique un raisonnement qui s'appuie sur la synthèse de deux données, chaque donnée va produire dans la psyché une cogito. Donc la synthèse de deux données va produire au total 3 cogitos : une pour chaque donnée plus une nouvelle pour la synthèse ! (2+1=3 le compte y est! Rangeons les calculatrices.)

Donc pour me faire entièrement comprendre, il faut que je rende compte de 3 cogitos et non pas d'une seule.


Alors pourquoi toutes ces pensées ? Parce que je pense que cela peut être une bonne base logique pour permmetre de mieux se comprendre.

Les bon exemples sont : un mot rend compte d'une cogito ; une phrase aboutit à une cogito, en utilisant tous ses mots ; un texte devrait aboutir à une seule cogito en usant toutes ces composantes...

Les mauvais exemple sont : un texte de 0,5 cogito est un texte dont certains de ces mots n'ont pas trouvé d'écho dans la psyché d'autrui ; un phrase de 1,5 cogito possède bien trop d'informations pour que je puisse l'appréhender pleinement.

Alors bien sûr, il s'agit d'idéal. Il est pas encore question de créer un instrument de mesure de la "compréhensivité" mais je crois que c'est quelque chose qui mérite qu'on s'y penche. Et vous ? Qu'en penCHez-vous ?

La cogito ne serait-elle pas simplement un calcul exécupté par nos réseaux neuronaux ?
Un calcul qui aboutit à un résultat.

Oui, peut-être...(parlez-vous de calcul parque je parle moi-même de chiffres?)

Mais comment savons-nous que nos réseaux neuronaux ont abouti à un résultat de calcul? À moins de porter un scanner IRM sur la tête toute la journée...

On peut avoir un exemple d'une phrase à 0.5 et 3 cogito svp Je suis votre disciple.

Enfait tu soulèves un point intéressant et je crois que j'ai besoin de conceptualiser un nouvel outil pour bien rendre compte de ce que tu décris là.

Un peu comme en radioactivité, où il existe une unité de mesure pour l'activité atomique ou une autre pour mesurer le taux d'irradiation.

Ex-Nihilo a écrit:

Arbitrairement, nous pouvons décréter que la Cogito est l'unité élémentaire de la psyché (cogito=pensée) et qu'elle possède les propriétés suivantes :

I/La puissance d'une psyché(intelligence?) est reflétée par le nombre de Cogito qu'elle créé.
II/La Cogito est une pensée finie qui a abouti à UNE conclusion. En tant que nombre, elle ne peut-être que positive et entière.
III/La psyché produit une cogito à partir d'une ou plusieurs données.

L'Imbecile qui ne sait rien Mais qui veut tous savoir aurait-il une "super" "psyché" ?
L'Imbecile est roi dans l'art de tirer des conclusions hatives, et de prendre des données erronées aux serieux. L'Imbecile est humain

Amicalement, l'expert en energie atomique ^^

L'imbécile pense qu'il vole. Il produit de la cogito.
Or l'imbécile ne vole pas. Sa cogito s'évapore.
Mais il se souvient qu'il a pensé qu'il vole et comprend à quel point il était imbécile. Nouvelle Cogito.

Comme le dit Atil, la raison est nécessaire pour trouver la véracité. Une cogito se tient debout que parce qu'il est véracité. Après il faut définir la "véracité". Exemple : la véracité du mensonge, tient au fait qu'un individu a produit un mensonge et non dans la allégations même qu'il veut nous faire croire, qui n'ont par définition aucune véracité.

Ex-Nihilo a écrit:

Mais comment savons-nous que nos réseaux neuronaux ont abouti à un résultat de calcul?

Le résultat du calcul correspond à la conclusion de la pensée.

Résultat = conclusion.

("La Cogito est une pensée finie qui a abouti à UNE conclusion.")

Ex-Nihilo a écrit:

Une cogito se tient debout que parce qu'il est véracité. Après il faut définir la "véracité".

Il faut aussi définir ce qu'on entend par "tenir debout".

Le père Noel n'existe pas, pourtant c'est un concept qui continue de se répendre.

Une cogito qui ne tient pas debout peut subsister quand même, simplement parcequ'elle plait aux hommes (ex : les fictions artistiques). Ou plus exactement c'est le résultat de la cogito qui subsiste et se répend : c'est ce qu'on appelle un "meme" ou "mimeme";

Vous confondez donnée et cogito. Une cogito serait une donnée traitée/transformée/conclue par moi. (comme un joueur de rugby qui marquerait un essai avec un ballon et qui serait confronté à une équipe composé de la raison, des moeurs, de la morale et de tous ce qui peut l'empêcher d'avancer.)

La donnée "le père Noel existe" est cogito dans la mesure où je vois le père noel(ou du moins et de mes oncles dans un costume ridicule), ou alors dans la mesure où tout le monde atteste son existence, que tout dans le monde extérieur fait en sorte que j'aboutisse à cette conclusion. (ou à ce calcul)

Ensuite la nouvelle donnée, "ce n'est que supercherie" apparait, clairement, et remet en perspective les anciennes données pour créer une nouvelle cogito "La supercherie du père noël existe". Ensuite c'est à l'ego d'agir en fonction de ce qu'il veut, dans la mesure où il désire les présents, le choix est vcite fait. De plus, je crois que le mythe du père Noel induit aussi la notion de "mensonge social" dans l'esprit de l'enfant. (cela peut rejoindre le "meme" ou "mimeme" dont vous parler.)

Jésus existe-t-il, lui ?

Son «existence» continue à se répandre, lui aussi.

La croyance, la foi c'est de la Cogito 0,5. On ne sait jamais si c'est vrai jusqu'à en faire l'expérience.

Par contre, oui. je n'ai pas rendu compte de cogito qui se contredisait. (Hypothèse de la cogito négative? à cogiter...)

Ex-Nihilo a écrit:

La croyance, la foi c'est de la Cogito 0,5. On ne sait jamais si c'est vrai jusqu'à en faire l'expérience.

^

C'est un peu valable pour toutes choses non ?

Citation :

Le père Noel n'existe pas, pourtant c'est un concept qui continue de se répendre.

Tant que coc.bip-col.bip. fera des affaires avec le rouge du pn, le mensonge social fera florès. Le cogito y relatif aura de beaux jours devant lui.

Imagine ce qu'on pourrait vendre avec l'image du Christ. Mmm...
Du pinard par-exemple.

Ex-Nihilo a écrit:

Vous confondez donnée et cogito. Une cogito serait une donnée traitée/transformée/conclue par moi.

Je viens pourtant bien de parler du RÉSULTAT de la cogito.

Et j'avais aussi comparé la cogito avec un calcul donnant un RÉSULTAT.

Citation :

La donnée "le père Noel existe" est cogito dans la mesure où je vois le père noel(ou du moins et de mes oncles dans un costume ridicule), ou alors dans la mesure où tout le monde atteste son existence, que tout dans le monde extérieur fait en sorte que j'aboutisse à cette conclusion. (ou à ce calcul)

Inventer le concept de Père Noel était aussi un processus mental.
L'imagination créative est bien incluse aussi dans la cogito, non ?

Citation :

Ensuite la nouvelle donnée, "ce n'est que supercherie" apparait, clairement, et remet en perspective les anciennes données pour créer une nouvelle cogito "La supercherie du père noël existe".

Des mythes religieux ont pu exister pendant des millénaires sans qu'on les remette en question.
Tout processus mental n'est pas forcément du domaine de la raison.

herin1 a écrit:

Ex-Nihilo a écrit:

La croyance, la foi c'est de la Cogito 0,5. On ne sait jamais si c'est vrai jusqu'à en faire l'expérience.

^

C'est un peu valable pour toutes choses non ?

Qu'en est-il des calculs mathématiques ?
Ce sont des processus mentaux qui donnent des résultats, et qui n'ont pas forcément besoin, dans le cas des mathématiques pures, d'être confrontés au réel.

En effet, c'est moi qui m'exprime mal ou qui est mal énoncé les choses.

Quand je parle de "Véracité", c'est véracité selon mon ego et dans la mesure où ma conception d'ego est polymorphe (l'égo peut prendre pour centre les mathématiques, les fantasmes ou la foi...)(jesais ce raisonnement est VACHEMENT pratique!)

Citation :

Des mythes religieux ont pu exister pendant des millénaires sans qu'on les remette en question.

Votre exemple est très mal choisi. Les mythes passent leurs temps à être réécrit ou réinterprété avant de créer des schismes. La mythologies grec-romaine-egytienne ont même donné naissance à de drôles de divinités.

Ils changent de forme ... mais ne sont pas reconnus comme faux.

Ils ne font que s'adapter pour survivre plus longtemps ... comme des animaux.

Puisqu'on les redéfinit, on les remets en cause. EN plus il n'est pas prouvé que tout le monde croyait en la religion. Les plus sceptiques se permettaient même de l'instrumentaliser pour obtenir un statut quasi divin. Ils redéfinissaient le mythe à leur convenance.

En plus les mythes n'ont pas de volonté propre, ils ne sont pas vivants(mais qu'est-ce que j'en raconte comme conneries ce soir!). Leurs précheurs l'étaient. (et eux étaient bien vivants)

Ex-Nihilo a écrit:

Arbitrairement, nous pouvons décréter que la Cogito est l'unité élémentaire de la psyché (cogito=pensée) et qu'elle possède les propriétés suivantes :

I/La puissance d'une psyché(intelligence?) est reflétée par le nombre de Cogito qu'elle créé.
II/La Cogito est une pensée finie qui a abouti à UNE conclusion. En tant que nombre, elle ne peut-être que positive et entière.
III/La psyché produit une cogito à partir d'une ou plusieurs données.

Premier théorême de la Cogito : Le "Simpleton"

Ce qui est le plus facilement compréhensible est une et seule cogito.

Si je décortique un raisonnement qui s'appuie sur la synthèse de deux données, chaque donnée va produire dans la psyché une cogito. Donc la synthèse de deux données va produire au total 3 cogitos : une pour chaque donnée plus une nouvelle pour la synthèse ! (2+1=3 le compte y est! Rangeons les calculatrices.)

Donc pour me faire entièrement comprendre, il faut que je rende compte de 3 cogitos et non pas d'une seule.


Alors pourquoi toutes ces pensées ? Parce que je pense que cela peut être une bonne base logique pour permmetre de mieux se comprendre.

Les bon exemples sont : un mot rend compte d'une cogito ; une phrase aboutit à une cogito, en utilisant tous ses mots ; un texte devrait aboutir à une seule cogito en usant toutes ces composantes...

Les mauvais exemple sont : un texte de 0,5 cogito est un texte dont certains de ces mots n'ont pas trouvé d'écho dans la psyché d'autrui ; un phrase de 1,5 cogito possède bien trop d'informations pour que je puisse l'appréhender pleinement.

Alors bien sûr, il s'agit d'idéal. Il est pas encore question de créer un instrument de mesure de la "compréhensivité" mais je crois que c'est quelque chose qui mérite qu'on s'y penche. Et vous ? Qu'en penCHez-vous ?

J' ai la crainte que ton goût des syllogisme ne te pousse à de sophistiqués ou compliqués sophismes .
S' y pencher, soit , mais au risque de paraitre enfoncer des portes ouvertes tu es au porte de la schizophrénie ; quand une partie non centrale de la psyché conçoit son indépendance et désire réunifier l 'ensemble des pensées ,extérieures à son contrôle ,sous le coupe d' une nouvelle dialectique dont elle assurerait le centre .
Dire : de bons et mauvais exemples est périlleux , le terme de judicieux exemples aurait été peut être plus approprié .
Sans vouloir t' offenser as tu regardé la définition du simpleton ?
( mot anglais , inconnu en Français )
Si oui alors le problème de se comprendre viendrait non pas du raisonnement mais de la qualité de celui ci.
Pour ce que j' en dit, bien sur ...........

Bien sûr, je peux concevoir que cette théorie (moins qu'un véritable raisonnement) soit pleine de faille. Je voulais simplement brosser le portrait de la "particule" de la compréhension et j'ai créé un hapax pour la nommer.

Par exemple, on pourrait dire selon mes critères que ton post Phil possède peu de simpleton : l'aération de ton texte et ton style à 1,5 cogito pouvant jouer à ta défaveur.

Ensuite sur la schizophrénie, je crois que l'esprit/la psyché/l'ego évolue tout le temps, à chaque nouvelle donnée. Oui, cette chose là est polymorphe, à mon avis.

Enfin je suis ouvert à tout avis, je les cherche même. La critique aide au raisonnement et mets en lumière les insuffisances de ma théorie. Bref je vous fais travailler à ma place ^^

***bruit du fouet qui claque!***

Ex-Nihilo a écrit:

En plus les mythes n'ont pas de volonté propre, ils ne sont pas vivants(mais qu'est-ce que j'en raconte comme conneries ce soir!). Leurs précheurs l'étaient. (et eux étaient bien vivants)

Les animaux n'ont pas non plus de volonté propre en ce qui concerne leur évolution par l'évolution naturelle.
Et les mythes peuvent trés bien évoluer sans avoir besoin de prêcheurs.

Atil a écrit:

Les animaux n'ont pas non plus de volonté propre en ce qui concerne leur évolution par l'évolution naturelle.

C'est faux. Les animaux ont leur volonté, leur préférence, leur influence propre sur leur être. Un loup peut décider de réprimer ses instincts s'il sait que c'est le chasseur qui veut le prendre au piège. Quand un loup et une louve forment un couple, ils sont fidèles l'un à l'autre, la plupart du temps même malgré la disparition d'un membre du couple. Enfin, les trajets migratoires des oiseaux ne cessent d'être redéfini en fonction du climat et de l'environnement.

Les animaux sont des machines à survivre, c'est ce qui vous fait dire qu'ils n'ont pas de volonté propre. Mais ils sont vivants. Nous sommes vivants. Ne plus être vivant est-il un pré-requis à la volonté propre?

Citation :

Et les mythes peuvent très bien évoluer sans avoir besoin de prêcheurs.

Comment? Il y a toujours quelqu'un pour raconter les contes.

Ex-Nihilo a écrit:

C'est faux. Les animaux ont leur volonté, leur préférence, leur influence propre sur leur être. Un loup peut décider de réprimer ses instincts s'il sait que c'est le chasseur qui veut le prendre au piège.

Ca n'aura aucune influence sur les gènes qu'ils retransmettront à leurs descendants.
L'évolution naturelle n'a rien à voir avec la volonté des animaux.
Les animaux n'évoluent pas parcequ'ils veulent évoluer.
Ca se fait indépendamment de leur volonté.

Citation :

Les animaux sont des machines à survivre, c'est ce qui vous fait dire qu'ils n'ont pas de volonté propre.

Les animaux ont une volonté propre puisque vous avez dit que "Un loup peut décider de réprimer ses instincts"

Citation :

Comment? Il y a toujours quelqu'un pour raconter les contes.

Les conteurs peuvent déformer les contes inconsciemment, sans que ce soit dans un but prémédité de manipuler les gens.
Comme dans l'histoire du "téléphone arabe".