la Gnose

En fait les deux religions se sont influencées l'une l'autre.
La Gnose a aincorporé le personnage de Jésus
Quand au christianisme il a pris aux gnostiques leurs gouts pour les spéculations compliquées.

Rechercher plein de sens cachés (et imaginaires) dans la Bible est une manière de regarder le doigt plutôt que ce qu'il désigne, une manière de faire des dessins dans la poussière du chmin au lieu de l'emprunter. C'est tourner le dos à la spiritualité pour rechercher une vaine érudition capable de glorifier son Ego.
Les gnostiques et kabbalistes ont trés bien su le faire.

Atil a écrit:

En fait les deux religions se sont influencées l'une l'autre.
La Gnose a aincorporé le personnage de Jésus

L'incarnation du Verbe est une idée gnostique.

Citation :

Quand au christianisme il a pris aux gnostiques leurs gouts pour les spéculations compliquées.

Au contraire : il a figé ces spéculations en fixant l'histoire du Verbe se promenant sur la terre.

Citation :

Rechercher plein de sens cachés (et imaginaires) dans la Bible est une manière de regarder le doigt plutôt que ce qu'il désigne, une manière de faire des dessins dans la poussière du chmin au lieu de l'emprunter. C'est tourner le dos à la spiritualité pour rechercher une vaine érudition capable de glorifier son Ego.
Les gnostiques et kabbalistes ont trés bien su le faire.

Erreur : le but de l'opération était de trouver des sens symboliques aux horreurs écrites dans la Bible pour les rendre acceptables.

Effectivement, la gnose et le christianisme se sont mutuellement influençées. Les sources pullulent à ce sujet, d'ailleurs. C'est un fait indiscutable.

Yeva devait revoir ses sources, cela dit.

Relis bien la discussion, tu les verras ces sources. Grossier personnage.

Pizza Man a écrit:

Effectivement, la gnose et le christianisme se sont mutuellement influençées. Les sources pullulent à ce sujet, d'ailleurs. C'est un fait indiscutable.

Quelle information!......

Citation :

L'incarnation du Verbe est une idée gnostique.

Au début la gnose parlait de l'incarnation de l'âme humaine et de diverses entités (Eons), mais pas de celle de Jésus.
C'est dans un 2ème temps que la Gnose a incorporé le personnage de Jésus pour en faire un Eon incarné pour venir délivrer les ames humaines du monde matériel.
Inversement, chez les chrétiens, le fait de ne plus considérer Jésus comme un simple prophète mais comme une incarnation divine est probablement due à une influence des Eons incarnés du gnosticisme

Citation :

Au contraire : il a figé ces spéculations en fixant l'histoire du Verbe se promenant sur la terre.

Le christianisme ne s'est figé que tardivement puisqu'il a falu de nombreux conciles pour en clarifier (ou plutôt pour en construire) la doctrine.
D'ailleurs le christianisme ne s'est vraiment figé que lorsqu'il a enfin pu se débarasser de l'influence qu'exercaient sur lui les gnostiques.

Citation :

Erreur : le but de l'opération était de trouver des sens symboliques aux horreurs écrites dans la Bible pour les rendre acceptables.

Si ce n'était que ca.
Toutes les spéculations et complications tirées dans la Bible vont bien au-dela de ca : elles viennent aussi de la propension des humains à se masturber le cerveau. Ca leurs permet aussi de se sentir trés intelligents, trés puissants et trés supérieurs au reste de l'humanité. Les kabbalistes s'imaginaient ainsi pouvoir agir sur les évènements en se basant sur des calculs numérologiques à partir des mots. Mais rechercher le pouvoir c'est la route qui mène à la création de la sorcellerei et non pas la voie qui mène à une pratique spirituelle.

Atil a écrit:

Citation :

L'incarnation du Verbe est une idée gnostique.

Au début la gnose parlait de l'incarnation de l'âme humaine et de diverses entités (Eons), mais pas de celle de Jésus.
C'est dans un 2ème temps que la Gnose a incorporé le personnage de Jésus pour en faire un Eon incarné pour venir délivrer les ames humaines du monde matériel.

"Créé" plutôt qu'incorporé.

Citation :

Inversement, chez les chrétiens, le fait de ne plus considérer Jésus comme un simple prophète mais comme une incarnation divine est probablement due à une influence des Eons incarnés du gnosticisme

Nulle part dans le christianisme Jésus n'a été un simple prophète. Les divergences portaient seulement sur la nature de sa divinité.

Citation :

Citation :

Au contraire : il a figé ces spéculations en fixant l'histoire du Verbe se promenant sur la terre.

Le christianisme ne s'est figé que tardivement puisqu'il a falu de nombreux conciles pour en clarifier (ou plutôt pour en construire) la doctrine.
D'ailleurs le christianisme ne s'est vraiment figé que lorsqu'il a enfin pu se débarasser de l'influence qu'exercaient sur lui les gnostiques

Ce ne sont pas des conciles qui ont fixé le texte des Evangiles..

Bien ! Je suis qualifié de hautin, arrogant, vulgaire !
Pourquoi ?
parce que contrairement aux anguilles qui jouent ici, je donne des réponses Claires, Nettes et Précises, pas des réponses de bistrot entre deux pastis

alors :

Ce ne sont pas des conciles qui ont fixé le texte des Evangiles..



Bien pourquoi pas ?Je n'en sais rien ! Mais au lieu d'affirmer, donne nous les sources
ou arrête de nous faire "ch....r"

Citation :

Nulle part dans le christianisme Jésus n'a été un simple prophète. Les divergences portaient seulement sur la nature de sa divinité.

Dans la partie la plus ancienne des évangiles, c'est à dire le "texte Q", il n'est nullement fait mension de la divinité de Jésus. Il n'est qu'un homme qui profère des paroles de sagesse.
Ensuite seulement on parlera de ses miracles et on en fera un dieu.

Citation :

Ce ne sont pas des conciles qui ont fixé le texte des Evangiles..

Mais ils ont décidé quels textes devaient être gardé et lesquels devaient être écartés de la Bible officielle.
Et ils ont décidé aussi de ce que serait le dogme officiel.
Hors la moitier des dogmes chrétiens n'ont rien a voir avec ce qui est écrit dans la bible.

Atil a écrit:

Citation :

Nulle part dans le christianisme Jésus n'a été un simple prophète. Les divergences portaient seulement sur la nature de sa divinité.

Dans la partie la plus ancienne des évangiles, c'est à dire le "texte Q", il n'est nullement fait mension de la divinité de Jésus. Il n'est qu'un homme qui profère des paroles de sagesse.
Ensuite seulement on parlera de ses miracles et on en fera un dieu.

Avant qu'il soit doté d'une biographie terrestre, c'était un esprit qui distribuait ses paroles aux uns et aux autres (voir les Epîtres). Ensuite, ces paroles ont été réunies dans des Evangiles du style de celui de Thomas où Jésus n'a pas encore de biographie.

Un esprit qui parle aux mortels, c'est une divinité.

Citation :

Citation :

Ce ne sont pas des conciles qui ont fixé le texte des Evangiles..

Mais ils ont décidé quels textes devaient être gardé et lesquels devaient être écartés de la Bible officielle.
Et ils ont décidé aussi de ce que serait le dogme officiel.
Hors la moitier des dogmes chrétiens n'ont rien a voir avec ce qui est écrit dans la bible.

Mais nous parlions de la rédaction des textes et non de leur sélection ultérieure. Chaque chapelle avait son évangile et il y en a eu des centaines.
Les Eglises les plus puissantes ont pu imposer le leur, et entre ces quatre restants, il demeure des contradictions insurmontables.

Ramulus a écrit:

Bien ! Je suis qualifié de hautin, arrogant, vulgaire !

Par qui ?

Citation :

alors : Ce ne sont pas des conciles qui ont fixé le texte des Evangiles..

Bien pourquoi pas ?Je n'en sais rien ! Mais au lieu d'affirmer, donne nous les sources
ou arrête de nous faire "ch....r"

Quand Irénée vers 180 décrète que seuls les 4 actuels canoniques sont valables, il ne fait référence à aucun concile ni même à leur formation. Il les retient parce qu'ils réfutent les hérésies qui lui déplaisent ("hérésies" aux sens obbjectif (en grec : choix), c'est à dire des tendances).

... qui lui déplaisent ??? ... j'espère que tu plaisantes!

Si ces "tendances" vont à l'encontre de la Bonne Nouvelle (enseignement du Christ ), elles n'ont pas à lui déplaire, juste à être en désaccord avec cet enseignement pour être qualifiées d'hérésie. Un peu comme un horticulteur pourrait très bien rejeter une manière de faire qui bousillerait ses plantes.

Mais ce n'est pas parce que l'horticulteur sélectionne les tulipes rouges qui lui plaisent plus que les tulipes jaunes que les tulipes jaunes ne sont pas des tulipes.

Un Evangile peut être en désaccord avec un autre Evangile, mais en choisir un plutôt qu'un autre n'empêche pas l'autre d'être un Evangile.

C'est méconnaître la teneur de certains évangiles apocryphes, Yeva.

Il faut en distinguer de deux sortes:
— Ceux qui n'apportent rien, ou qui racontent des historiettes jolies sur la vie du Christ; c'est dans ceux-ci qu'il est fait mention d'un boeuf et d'un âne à la crèche, de l'Assomption, de la présentation de Marie au temple, du nombre et des noms des Mages, par exemple. Ils ont été écrit pour combler une gourmandise, un manque d'information au niveau des faits, pas au niveau de l'enseignement.
— Et ceux qui sont d'inspiration agnostique. Ceux-là distordent le message du Christ. L'Evangile de Judas ou celui de Thomas (écrit en copte) sont de ceux-ci. Ce dernier n'est toutefois pas à confondre avec l’Evangile du Pseudo-Thomas (écrit en grec, celui-là)
Jusqu'à très peu de temps ( autour des années 45-50, en même temps que la découvertes des manuscrits de la Mer Morte) on n'avait connnaissance de ces Evangiles que par la réfutation qu'en faisaient les Pères de l'Eglise.

Justin à Rome (vers 150), Irénée à Lyon (vers 188), Tertullien à Carthage (vers 200), le pseudo-Hippolyte à Rome (vers 230), Epiphane de Salamine à Chypre (vers 374), et Augustin (IVe s.). A vrai dire, il n’est guère d’auteur ecclésiastique du IIe s. ou du commencement du IIIe qui n’ait écrit contre les hérésies en général, et plus particulièrement contre tel ou tel chef gnostique. Parmi les auteurs non-chrétiens, citons Plotin (IIIe s.), qui écrivit lui aussi une réfutation du gnosticisme. Longtemps la très abondante littérature de ces Ecoles ne fut accessible qu’à travers les extraits cités par les Pères hérésiologues, et par un document appartenant à la gnose copte, la Pistis Sophia, datant du début du IVe s., retrouvé en 1750 et traduit en 1895.
(Joseph-Marie Verlinde)



Yeva, parlant d'horticulture, je pensais plus à un jardinier qui voudrait faire passer une tulipe pour une rose ....
... ou qui ne saurait pas que tel ou tel produit détruira les tulipes en même temps que leurs parasites ...

Sauf votre respect, ma chère, vous êtes en train de réciter votre catéchisme.

Sur quels critères allez-vous décider qu'un Evangile est plus vrai qu'un autre ?

Sur les contradictions, par exemple ? Puisque de deux témoignages contradictoires, l'un est nécessairement faux, ce qui n'exclut pas que l'autre le soit aussi.

Mais alors qui des Synoptiques, qui font débuter la carrière de Jésus au bord du lac de Tibériade, et de Jean qui la fait débuter au bord du Jourdain dit vrai ?

Et si Jésus est allé en Egypte comme le dit UN SEUL des Evangiles, pourquoi ne pas croire les apocryphes qui racontent que les palmiers s'inclinaient sur son passage ?

Etc etc

«pourquoi ne pas croire les apocryphes qui racontent que les palmiers s'inclinaient sur son passage»...


<o> Parce que les palmiers ne s'inclinaient pas sur son passage. C'est une métaphore du contexte de l'époque.

D'après cette logique, il ne faut croire à aucun évangile, canonique ou apocryphe, puisqu'ils sont farcis de miracles.

Rien ne prouve non plus qu'il n'y a pas un fond vrai.
Prétendre que tout est vrai est tout aussi absurde que prétendre que tout est faux.

Tout est faux. Tout est imaginaire d'alpha à oméga.

J'attends vos preuves du contraire.

Yeva Agetuya a écrit:

J'attends vos preuves du contraire.

Si on admet que tout est faux, Voici, au contraire, une phrase qui est vraie :

Yeva Agetuya a écrit:

Tout est faux. Tout est imaginaire d'alpha à oméga.

À partir de ce constat, ça ne vaut même plus la peine d'en discuter.