être libre..

Exemple sans pertinence puisque tu avais choisi cet enfermement.

C'est donc la liberté de choix qui détermine si on se sent prisonnier ou pas.

Hors la liberté de choix est un leurre puisque nos choix subissent toutes sortes d'influences.

Enfermer un homme de force c'est le priver sa liberté.

Mais bourrer le crane à un homme pour qu'il ait le désir de vivre reclu toute sa vie dans une cellule de moine, c'est aussi le priver de sa liberté. Pourtant dans le 2ème cas le moine se sent libre puisqu'il s'imagine avoir choisi lui-même sa réclusion.

Donc, entre ne pas avoir envie de sortir le soir et y être contraint par un couvre-feu, il n’y a pas de différence ? Pas de différence entre l’esclave et le salarié, entre la démocratie et la dictature ? Donc, autant être des esclaves sous une dictature ?

Puisque ta philosophie blindée te permet d’endurer stoïquement les privations de liberté-qui-n’existe-pas, j’aimerais que tu me ramènes un petit souvenir de tes prochaines vacances en Turquie. Ça t’élargirait aussi l’esprit sur d’autres sujets, comme l’homosexualité par exemple. (L’esprit, j’ai dit)

Je suis déja allé en en Turquie.

Les enfants occidentaux se sentent privés de liberté quand ils sont à l'école.

Dans le même temps, dans certains pays du tiers monde, des enfants se plaignent de ne pas avopir la liberté d'accéder à l'école.

La ou un homme se sent prisonnier, un autre peut se sentir libre.
C'est dans la tête que se fait la siférence.

Si je vais me promener à pieds, je me sens libre.
Pourtant si un oiseau devrait faire le même parcour à pieds, il se sentirait entravé car il lui manquerait la liberté de voler.

Si je suis en prison alors je ne suis pas libre.
Si je sors de la prison alors je deviens libre.
Et pourtant non, je ne suis toujours pas libre : je suis toujours enfermé, mais dans une plus grande prison qu'on appelle la terre. Suis-je libre de la quitter quand je veux ?
dans lez futur, quand les voyages dans l'espace seront devenus communs, les gens se sentiront prisonniers s'ils ne peuvent pas quitter leur planète.

La liberté est donc toujours relative.
Et c'est surtout dans la tête que ca se passe.

Le petit cadeau de Turquie, c'était une allusion à Midnight Express. Si être en prison où prisonnier de la terre, c'est pareil pour toi, alors on devrait pouvoir faire des affaires, toi et moi.

C'est dans la tête que ca se passe si on ressent que c'est pareil ou non.

Un animal qu'on capture et met dans une cage au zoo se sentira prisonnier.
Par contre un animal qui nait au zoo et y reste toute sa vie ne se sentira jamais prisonnier car il ne connait pas d'autre vie que celle qu'il mène dans sa cage.

Et que se passe-t-il quand on prend un posson enfermé dans un bocal depuis des années et qu'on le rejette dans la mer ?
Il continue de tourner en rond car il ne se rend pas compte qu'il peut désormais aller plus loin.
Se sent-il plus libre ? Se sent-il moins libre ?

La liberté n'est pas un fait mais juste une sensation subjective.
En fait , dans l'absolu, personne n'est libre.

Ornicar a écrit:

Le petit cadeau de Turquie, c'était une allusion à Midnight Express. Si être en prison où prisonnier de la terre, c'est pareil pour toi, alors on devrait pouvoir faire des affaires, toi et moi.

Il n'y a pas de liberté, juste des degrés différents de contrainte.
Etre en prison est plus contraignant que d'être prisonnier de la terre.
Mais au fond, chacun est sa propre cellule.

Donc seul le néant est vraiment libre, car rien ni personne ne peut le contraindre.

L'ennui c'est que le néant ne peut rien faire, n'a aucune possibilité de réaliser ses désirs.
Mais ce n'est pas grave puisque le néant n'a pas de désir.

La ou il n'y a pas de désir il ne peut y avoir de contrainte.
On ne peut pas forcer un désir chez celui qui est incapable d'en avoir. Et on ne peut pas s'opposer non plus aux désirs de celui qui n'en a pas.
Donc la liberté n'existe que la ou il n'y a pas de désir.

Atil a écrit:

La ou il n'y a pas de désir il ne peut y avoir de contrainte.
On ne peut pas forcer un désir chez celui qui est incapable d'en avoir. Et on ne peut pas s'opposer non plus aux désirs de celui qui n'en a pas.
Donc la liberté n'existe que la ou il n'y a pas de désir.

Donc l’esclave servile est plus libre que l’esclave rebel. Donc, soyez serviles.

Donc l'Etre est le néant.

Ornicar a écrit:

Atil a écrit:

La ou il n'y a pas de désir il ne peut y avoir de contrainte.
On ne peut pas forcer un désir chez celui qui est incapable d'en avoir. Et on ne peut pas s'opposer non plus aux désirs de celui qui n'en a pas.
Donc la liberté n'existe que la ou il n'y a pas de désir.

Donc l’esclave servile est plus libre que l’esclave rebel. Donc, soyez serviles.

Oui.
L'esclave qui se plait dans sa situation se sent bien plus libre que celui qui se rebelle.
Sauf, bien entendu, si l'esclave rebelle réussit saz rébellion.
Mais de toute facon nous ne serons jamais libres car, pour chaque asservissement détruits nous en découvrirons un autre. La seule facon donc ne ne pas se sentir prisonnier c'est de s'en foutre.

Pour avoir le goût d'être libre, il faut d'abord avoir le goût de vivre. Se complaire dans la servilité... aussi bien mourir.
Je crois que ce sont les gens blasés qui voudraient abdiquer leurs libertés. Ils se délectent de néant et méritent les chaînes et le fouet.

Le désir de liberté est programmé en nous pour nous obliger à garder un certain niveau d'activité. Ca permet de nous maintenir en vie plus longtemps.
Mais comme la liberté est une illusion, trop la chercher peut conduire également à la mort.
Et perdre son temps à chercher une illusion ca empèche aussit de profiter de la vie.

Quand un homme veut s'emparer du pouvoir dans un pays, il commence par persuader le peuple qu'il n'est pas libre et qu'il doit se révolter. Et souvent cet homme finit par instaurer lui-même une nouvelle dictature.
La liberté n'est qu'une idéologie parmi d('autres pour manipuler les foules, les amener à agir, atiser leur révolte .... et finalement les empécher de vivre simplement heureuse.

Edith Stein, prisonnière à Auschwitz se sentait libre. Doublement prisonnière, si ce n'est pas triplement.
Mais de quelle liberté parlait-elle ?
.... en tout cas pas de celle des politiques dont tu fais mention, Atil.

Pour nous manipuler les politiciens doivent nous bourrer le crane avec leur notion de la liberté. Et il nous empéchent ainsi d'accéder à la vraie liberté, celle dont tu viens de parler.

Il n'y a pas de vraie liberté. C'est toi-même qui prétend que la liberté n'est qu'une «idéologie rendant les gens encore plus malheureux».

N'oublions pas néanmoins que la liberté aussi illusoire soit-elle, est un vecteur d'espoir qui permet de survivre.

Liberté
État de celui, de ce qui n'est pas soumis à une ou des contrainte(s) externe(s).
Condition de celui, de ce qui n'est pas soumis à la puissance contraignante d'autrui.

Dans ce cas je suis de temps en temps libre, et vous ?

J'ai eu du temps libre ce matin, alors j'en ai profité pour faire une petite marche en longeant la côte ouest.

La semaine dernière je me suis libéré d'une emmerdeuse, et ça m'a rendu tout heureux.

Et puis je me suis librement débarrassé de ma dépendance aux jeux vidéos depuis les 12 derniers mois...

Pizza Man a écrit:

Il n'y a pas de vraie liberté. C'est toi-même qui prétend que la liberté n'est qu'une «idéologie rendant les gens encore plus malheureux».

La vraie liberté consiste à ne plus être enchainé au concept illusoire de liberté.

Quels concepts illusoires ?

Le concept que la liberté existe.

Atil a écrit:

La vraie liberté consiste à ne plus être enchainé au concept illusoire de liberté.

Et le concept de "vraie liberté consistant à ne pas être enchainé au concept illusoire de liberté", il est illusoire aussi ?

Il s'argumente.

anyone a écrit:

et que pensez vous alors de cette notion de sacrifice ? ne pouvons nous accéder à la liberté qu'après d'importants sacrifices ?

je vous remercie

Pour qu'il y est une notion de sacrifice, ce serait un systême de penser qui s'évanouit, alors à ce moment là... Ce sont les "raisonnements" qui peuvent y conduire ...

Et les sacrifices, n'en sont pas si raison l'emporte sur pulsion